Par François Jarraud
Bayrou : Un programme pour flatter les professeurs.
L’Ecole doit-elle rester immobile ??
La moitié du pays sans transports scolaires ce lundi l Chronique de la carte scolaire l Greta : Journée d’action en Ile-de-France l Maintenance du Café le 7 février.
A qui profite la suppression de la carte scolaire ? l Obésité : Obama contre-attaque.
Meirieu : Un pédagogue dans la Cité l Philippe Meirieu : Jamais la question des rapports entre démocratie et pédagogie n’a été aussi vive…
L’international au colloque de l’ AFAE …
La Ligue des Droits de l’Homme interroge C Guéant.
S.E.S. : Pétition pour un moratoire du nouveau bac l L’UDPPC lance une enquête nationale l Catastrophe et communications.
Bayrou : Un programme pour flatter les professeurs
Au long d’un discours d’une heure, lu avec si peu d’entrain qu’il lui a fallu à deux reprises indiquer à la claque militante où applaudir, François Bayrou a présenté le 4 février son programme pour l’éducation. En 30 propositions, il a défendu une conception de l’Ecole très traditionnelle. Des élèves triés selon leur niveau d’entrée en 6ème et leur comportement, des enseignants débarrassés des contraintes « paperassières » imposées par le socle et gardant le statut de 1950. Malgré le poids des contraintes budgétaires, F Bayrou est allé jusqu’à promettre des horaires de cours allégés et des répétiteurs pour encadrer les heures de devoir. Même si F Bayrou a rendu hommage aux Cahiers pédagogiques, dont un représentant participait au Forum du candidat, son discours semble proche des thèses des conservateurs élitistes. Il vise les voix des enseignants du secondaire et particulièrement des enseignants de collège.
« Il faut installer le verbe instruire dans notre pays« , proclame F Bayrou en début de discours. Et il en donne de suite un exemple en affirmant qu’il n’est pas « pour l’école qui abaisse le niveau » et en prenant la défense de l’enseignement « de l’histoire » en terminale scientifique et de la chronologie comme base de cet enseignement. Mais son discours et ses propositions vont s’articuler autour de 4 thèmes : le métier d’enseignant, une pédagogie traditionnelle, les moyens et la place des élèves et des familles.
« Ce qui fait la différence c’est le maître » affirme F Bayrou. L’essentiel du discours est tourné vers cet électorat potentiel. F Bayrou promet le maintien du statut de 1950. Il s’affiche contre l’évaluation par les chefs d’établissement. Il s’élève contre « les procès » intentés aux enseignants, « un pur scandale moral ». « Ceux qui disent qu’ils ne travaillent pas assez ne tiendraient pas deux heures en face d’une classe de collège », continue-t-il. Il s’insurge contre « la surcharge paperassière » imposée par le socle et le livret de compétences. « Enseigner n’est pas un travail assujetti à la pointeuse » poursuit le candidat alors qu’effectivement un nombre croissant d’établissements secondaires se dotent de clés électroniques. Il promet l’arrêt des réformes et une école « où le respect est la règle ». A défaut de revalorisation (le mot n’est pas prononcé) il laisse entendre que les enseignants pourraient bénéficier d’une baisse des heures de cours : les élèves verraient leurs horaires diminués et le temps libéré pourrait être utilisé pour le travail en équipe des enseignants.
Sur la pédagogie, F Bayrou affiche une neutralité « objective » : ce sont les résultats qui doivent indiquer quelles sont les bonnes méthodes. Mais il envoie de nombreux clins d’oeil en direction des élitistes. Ainsi il préconise « un bac d’excellence » pour les élèves forts en maths et en lettres, c’est à dire l’affirmation de la hiérarchie des filières. Il souhaite que la moitié de l’horaire du primaire soit consacré aux « bases ». Il pousse jusqu’à reprendre les critiques sur la méthode globale…
La question des moyens est à peine traitée. F Bayrou promet le maintien du nombre de postes, c’est-à-dire le remplacement de chaque enseignant partant en retraite. Mais il promet aussi de diminuer le volume horaire de cours des élèves. Et il veut aussi augmenter le nombre d’enseignants « là où on en a besoin ».
Ce sont les familles et les élèves qui sont censés résoudre ces contradictions. Les familles, F Bayrou demande qu’ on les envoie dans des « écoles des parents ». Pour les élèves il renforce la sélection. « Aucun élève ne doit entrer au collège s’il n’est garanti qu’il maîtrise la lecture et le calcul », ce qui semble indiquer un examen d’entrée en 6ème comme le souhaite l’UMP. « Le collège doit être diversifié » et les élèves « en situation de rejet » doivent aller dans « un collège hors les murs » . Les enseignants doivent d’ailleurs « informer les élèves sur ce qu’ils ne maîtrisent pas bien » dans leur habillement ou leur comportement. F Bayrou semble devoir choisir entre profs et élèves. Et il choisit les profs.
Le discours et les 30 propositions
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L’Éditorial de François Jarraud
L’Ecole doit-elle rester immobile ?
Soumis depuis 10 ans à une avalanche de réformes et de contraintes, voire de brimades, les enseignants peuvent être sensibles à la proposition de F Bayrou de ne rien changer pour les professeurs. Le maintien du statu quo ou le retour à un âge antérieur est-il vraiment l’intérêt des enseignants et de la société dans son ensemble ?
Du primaire, avec les programmes de 2008, au lycée, avec la réforme des lycées généraux et technologiques, des lycées professionnels et une seconde réforme du technologique, l’Ecole a bien été soumise à une suite ininterrompue de réformes. Il faudrait y ajouter tout ce qui a été introduit au collège au nom du socle commun avec le livret personnel de compétences. Toutes ces réformes ont été masquées avec des arguments pédagogiques mais toutes ont vite montré leur vrai visage qui est de dégager des moyens et d’affaiblir les structures. Pour les enseignants elles se traduisent par des conditions de travail dégradées, un métier transformé et prolétarisé. Cela pèse lourdement en salle des professeurs où on constate une méfiance immédiate envers l’institution et un découragement général. Ajoutons que cela a aussi malheureusement décrédibilisé le discours pédagogique. C’est un terrain qui peut être d’autant plus sensible aux arguments de F Bayrou que toute annonce de nouvelle réforme peut devenir une brutalité de trop.
Pourtant ce que propose F Bayrou est bien un nouveau cap qui enfermera les enseignants dans un nouveau drame. En flattant les instincts corporatistes, F Bayrou propose d’en finir avec le rêve démocratique. Il propose des bacs d’excellence pour les meilleurs et la sortie précoce des élèves faibles, dont l’entrée au collège serait barrée, et des élèves remuants, expédiés « hors les murs ». Sous prétexte de collège différencié, il abandonne en fait l’idée du socle commun. Il va jusqu’à prôner « dans leur intérêt », la détection précoce des difficultés des enfants.
Or le pays est condamné à trouver des solutions pour réduire les sorties sans qualification et élever le taux de diplômés du supérieur. Et ce n’est pas en sélectionnant à outrance qu’on peut y parvenir. C’est dans les milieux populaires que sont les gisements de main d’oeuvre qualifiée à découvrir si on veut à la fois sortir de la crise économique et de la crise sociale. Or F Bayrou a beau se présenter en défenseur de la culture, son programme manque sérieusement d’ambition pour ces élèves-là. S’il est « humaniste », il l’est comme l’étaient les hommes du XVIème (siècle !) qui se moquaient de l’instruction des enfants mal nés.
Finalement ce que fait F Bayrou c’est opposer professeurs et élèves, les bons élèves et les autres. Et ça c’est typiquement un procédé de discours sarkozien.
La moitié du pays sans transports scolaires ce lundi
Les chutes de neige et le refroidissement qui touchent l’ouest du pays entraînent l’arrêt des transports scolaires dans la moitié des départements. Dans le Nord-Pas-de-Calais, les transports scolaires sont arrêtés sur la quasi totalité du Pas-de-Calais. En Picardie, c’est le cas dans l’Oise pour certaines lignes de bus. En Haute et en Basse Normandie, tous les circuits de ramassage scolaire sont arrêtés. En Bretagne cela concerne aussi l’Ille-et-Vilaine. C’est le cas également en Pays de la Loire et en Poitou-Charentes. Dans la région Centre tous les départements sauf le Cher arrêtent leur ramassage. Dans le Cher il est stoppé dans la région de Gracay. En Limousin les transports scolaires sont interrompus en Haute-Vienne et en Corrèze. En Aquitaine c’est le cas pour 3 départements : Gironde, Dordogne et Lot-et-Garonne. En Midi Pyrénees c’est aussi le cas pour tous les départements sauf les Hautes Pyrénées et l’Aveyron. PLus à l’est, l’Aude et les Pyrénées orientales sont touchés. Enfin il n’y aura pas de transports scolaires dans l’Essonne ce 6 février.
Chronique de la carte scolaire
Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 00 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront-elles un fleuve tumultueux ?
A Toulouse, 800 personnes ont manifesté le 4 février contre les suppressions de nombreux postes de Rased. Rased également à Lavaur dans le Tarn. A Cahors, le 5 février, une manifestation a eu lieu contre la disparition de 28 postes dont moitié de Rased. A Carcassonne, un CDEN alternatif a eu lieu le 2 février. Dan s le Maine-et-Loire 3 classes ferment à Avrillé. Dans le Nord – Pas-de-Calais, le recteur a mis en place un nouveau mode de calcul qui saigne les établissements. Un L.P. perd 18 postes, d’autres établissements 13 ou 14.
Greta : Journée d’action en Ile-de-France
En réponse à la transformation des Greta en GIP et aux risques sur les emplois, l’intersyndicale Cgt, Sge, Sncl, Snes, Snuep et Unsa Education appelle à une journée d’action avec grève le 9 février.
Maintenance du Café le 7 février
Le 7 février, de 6 à 7 heures une opération de maintenance rendra le site du Café inexploitable. Veuillez nous en excuser.
A qui profite la suppression de la carte scolaire ?
La publication d’une étude de Julien Grenet et de Gabrielle Fack, de l’Ecole d’économie de Paris et du Cepremap, relance le débat sur les effets de l’assouplissement de la carte scolaire. Pour les auteurs les effets seraient minimes. Mais d’autres études affichent des résultats différents.
« Quatre ans après la mise en place de l’assouplissement de la carte scolaire, l’impact à court terme de cette réforme sur les grands équilibres de l’enseignement secondaire apparaît dans son ensemble assez limité. Si l’on observe une augmentation des demandes de dérogations depuis la rentrée 2007, le nombre de familles faisant cette démarche reste largement minoritaire… », écrivent les auteurs. « Ce bilan global doit cependant être complété par l’étude de l’assouplissement de la carte scolaire dans l’éducation prioritaire, où se concentrent les seuls effets visibles de la réforme. On constate en effet que la mise en place de l’assouplissement de la sectorisation en 2007 a contribué à amplifier l’évitement de certains collèges classés « ambition réussite » ou appartenant à un réseau de réussite scolaire, en favorisant dans ce cas l’accès d’une petite partie des élèves les plus socialement défavorisés à des établissements publics de meilleur niveau ». Ils concluent en disant que « finalement, ce constat montre que l’assouplissement de la carte scolaire n’a pas permis d’ouvrir réellement l’éventail de choix de la majorité des familles ».
En effet l’étude pèche par un défaut d’échelle. En étudiant le phénomène au niveau national, on ne risque pas de constater d’effet important. Car la concurrence scolaire n’existe que là où il y a un choix, c’est-à-dire dans les agglomérations. Là au moins trois études concluent à l’aggravation des écarts. Ainsi le rapport de l’Inspection générale rédigé par JP Obin et Payroux en 2008 montrait que « dans la plupart des départements visités, la question de la survie de certains collèges est ouvertement posée… C’est aux deux extrémités de la hiérarchie des établissements que la mixité sociale est mise le plus rudement à l’épreuve : dans les établissements les plus convoités, il y a peu d’élèves de condition modeste ; dans les collèges les plus évités, ce sont les catégories favorisées qui ont disparu. » Ce que semble confirmer le dernier rapport. Début 2011 le Snpden sonnait aussi l’alarme.
En 2010, un ouvrage collectif montrait sur des territoires précis que « le déséquilibre créé entre les établissements perturbe leur vie interne. Les équipes sont confrontées à une aggravation du climat scolaire, le turn over augmente, les parents retirent leurs enfants ». Pour C Ben Ayed, « la concurrence crée des division et attise les tensions au sein de l’espace scolaire ». Une autre étude de Choukri Ben Ayed, en 2011, a mis en évidence que la possibilité de choix dont disposent les familles populaires est souvent un piège. « Au fond qu’offre-t-on aux familles en supprimant la carte scolaire ? Une voie de sortie hasardeuse ? Un sauve-qui-peut ? C’est une chose de faire miroiter des lendemains qui chantent : « si cette école ne vous convient pas allez ailleurs » ! C’en est une autre de se soucier du devenir des populations dites « choisissantes ». Ce que montre l’enquête, c’est que ceux qui semblent profiter le plus du choix de l’école, ce sont les bons élèves issus de milieux aisés, c’est-à-dire ceux qui n’auraient pas besoin de cette pratique pour réussir et qui sont les plus éloignés des établissements scolaires problématiques ».
Etude Ecole d’Economie de Paris
Obésité : Obama contre-attaque
Aux Etats-Unis un adulte sur trois et un enfant sur cinq sont en surpoids. Un taux qui varie selon la « race » (catégorie légale aux Etats-Unis) qui correspond aussi à des position sociales : l’obésité est plus répandue chez les « noirs » et les « hispaniques » que chez les « blancs ». La Maison blanche lance un nouveau programme alimentaire dont l’objectif est d’offrir des repas gratuits plus équilibrés dans les cantines scolaires. A la rentrée 2012, 3 milliards de dollars seront consacrés à ce programme qui touchera près de 23 millions d’enfants.
Meirieu : Un pédagogue dans la Cité
Attention : ce livre n’est ni une biographie officielle, ni des mémoires, encore moins un testament ! Avec « Un pédagogue dans la Cité », Philippe Meirieu revient dans le débat éducatif avec des propositions et pas seulement des souvenirs.
« J’ai considéré comme « pédagogues » des personnalités engagées à la fois dans la réflexion et l’action éducative ». Cette définition de Philippe Meirieu lui convient bien. C’est la partie « souvenirs ». La vie de Philippe Meirieu est étroitement liée à celle de l’Ecole française. Professeur, responsable d’un établissement expérimental, universitaire, chargé de mission auprès de Claude Allègre, alors ministre de l’éducation nationale, directeur de l’INRP puis d’un IUFM, il a connu tous les aspects du système éducatif et agi à tous les niveaux. En même temps, depuis sa thèse dans les années 1980 jusqu’à cet ouvrage, sa réflexion sur l’Ecole a eu un grand impact chez les enseignants et les acteurs de l’Ecole.
Philippe Meirieu : Jamais la question des rapports entre démocratie et pédagogie n’a été aussi vive
Des enseignants « prolétarisés », l’intelligence confisquée, un système éducatif à refonder : Philippe Meirieu revient ici sur quelques points abordés dans son livre.
Après une longue vie de pédagogue, vous êtes entré en politique chez Eeurope Ecologie Les Verts et vous êtes aujourd’hui vice-président de la région Rhône-Alpes en charge de la formation tout au long de la vie. Dans votre livre vous êtes à la fois très critique sur le milieu politique dont vous dénoncez la violence et assez satisfait de proposer une nouvelle façon de faire de la politique en prenant soin du terrain. Pour beaucoup de français un politique c’est surtout quelqu’un qui n’arrive pas à agir. Avez vous réussi à faire passer vos idées sur le terrain ?
Ce serait bien prétentieux de ma part que de répondre positivement à cette question ! Disons que j’ai engagé, je crois, des politiques structurantes sur la question, essentielle à mes yeux, de la formation tout au long de la vie, en Rhône-Alpes. Mais des politiques structurantes, cela prend du temps : il faut reconstruire les équilibres, élaborer de nouvelles méthodes de travail… Il faut sortir de la culture de la lutte pour son territoire ou sa carrière et apprendre à travailler sur des objets, à les décortiquer patiemment, à anticiper sur les effets des décisions possibles. Rien de tout cela ne se voit immédiatement. C’est à mille lieues de la « politique des coups » ou des inaugurations en grande pompe… C’est une école de patience et d’obstination. Cela dit, je commence à voir concrètement les effets de ce que j’ai insufflé : l’organisation de la formation devient plus lisible, les contenus et les méthodes sont plus adaptés, la validation des acquis mieux prise au sérieux, les outils de formation plus articulés avec les citoyens et les territoires, le raccrochage des « jeunes de nulle part », de ceux qui « tiennent les murs » et dont personne ne s’occupe car ils ne sont ni lycéens, ni apprentis, ni étudiants, ni demandeurs d’emploi, ni salariés, devient une priorité partagée.
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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
L’international au colloque de l’ AFAE
« Qu’il s’agisse de la construction européenne, de l’impact des grandes enquêtes internationales de type PISA, de la circulation au-delà des frontières d’idées relatives à l’éducation – mais qui sont parfois originaires d’autres horizons politiques ou économiques – ou même des compétences nécessaires à nos élèves face à un marché du travail fortement internationalisé, des questions liées à des perspectives internationales font de plus en plus souvent irruption au coeur de nos pratiques professionnelles », écrit l’AFAE en présentation de son prochain colloque. Il se déroulera du 16 au 18 mars à Strasbourg avec comme problématique « les enjeux internationaux pour les professionnels de l’éducation ». Les inscriptions sont ouvertes. Au programme, JC Emin, JC Rouanet, JR Cytermann, etc.
La Ligue des Droits de l’Homme interroge C Guéant
« Claude Guéant arrivera-t-il, dans une prochaine déclaration, à faire reculer les limites du supportable et sera-t-il toujours ministre de l’intérieur lorsqu’il l’aura prononcée ? Car dans la plupart des pays d’Europe de tels propos seraient immédiatement suivis de la démission de leur auteur », affirme la Ligue des Droits de l’Homme.
Le 3 février, le ministre de l’intérieur a déclaré : « Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation. »
S.E.S. : Pétition pour un moratoire du nouveau bac
« Des nouvelles épreuves de SES de la session 2013 viennent d’être rendus publics. Nous dénonçons leur méthode de conception« , annonce l’Apses qui dénonce « l’absence de consultation des enseignants, ni même de test auprès des élèves pour l’épreuve majeure de leur baccalauréat ». L’association lance une pétition pour obtenir un moratoire du bac.
L’UDPPC lance une enquête nationale
« Nous souhaitons voir les choix faits dans les découpages horaires entre nombre d’heures en classe entière et nombre d’heures en effectifs réduits« , nous confie M. Izbicki, présidente de l’UDPPC, association regroupant les professeurs de physique et chimie. L’enquête en ligne, très simple d’emploi, permet de connaître les découpages horaires et de savoir si la physique-chimie bénéficie de salle spécialisée.
Catastrophe et communications
Le BE Japon publie une étude sur les ruptures de communication après le tsunami. Les entreprises japonaises mettent au point des systèmes différents pour maintenir les communications durant une catastrophe. A lire avant la crue centenaire de la Seine.
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