Reçue par le ministre de l’Education nationale le 26 août, la FSU reste dubitative quant au « changement de ton » de JM Blanquer. Le ministre a annoncé l’ouverture de discussions sur les salaires en lien avec la réforme des retraites et la création de « comités de suivi » sur les réformes du lycée et du bac et les Inspe. La première fédération de l’éducation nationale « attend des actes » à l’appui de ces propos.
Recevant la Fsu, première fédération syndicale de l’Education nationale le 26 aout, JM Blanquer a » affirmé vouloir un dialogue social plus constructif » et annoncé la mise en place de plusieurs comités de suivi des réformes (voie générale et technologique, voie professionnelle, INSPE). Il ouvre aussi des discussions sur les salaires en lien avec la réforme des retraites et la formation.
« La FSU « prend acte » du changement de ton du ministre « mais ne se contentera pas d’une nouvelle méthode et attend des actes » , répond prudemment la Fsu le 26 août.
Sur les salaires, le syndicat « rappelle la nécessité de cette revalorisation du fait de la faiblesse des salaires des enseignant-es, du retard accumulé sur la reconnaissance de leur travail et de leurs qualifications », indépendamment de la question des retraites.
Sur les comités de suivi, la Fsu » a insisté sur la nécessité de donner les moyens d’expertise à ces comités et l’objectif de formuler des préconisations. Elle veillera à ce que la parole des organisations syndicales soit entendue ».
F Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, premier syndicat du 2d degré, souligne les économies budgétaires. » Quant à la priorité à l’Éducation, il faudrait qu’elle se traduise dans les budgets : la dépense d’éducation baisse et fait passer la France à la remorque des pays européens qui, pourtant, connaissent une démographie moins dynamique que la nôtre. »
Communiqué FSU