Un Délégué National à la Vie Lycéenne recruté au bon coin ? L’annonce a fait du buzz au point que le ministère s’est mobilisé. « Le DNVL est chargé d’animer le réseau national de la vie lycéenne, de coordonner les événements et de faciliter le mandat des élus CNVL. En décembre, ces derniers sont bientôt élus dans leur ensemble et nous n’avons aucun signe de vie de la part du ministère », nous a déclaré Eliott Nouaille, président du SGL, l’organisation lycéenne à l’origine de ce coup de communication. Le SGL est satisfait : le DNVL a pris contact avec son organisation. » Si aucun arrêté ministériel ne rapporte sa nomination (ce qui était fait jusqu’alors) son nom est aujourd’hui bien présent sur l’organigramme de la DGESCO. Un rendez-vous a été pris, et nous espérons notamment comprendre et faire évoluer la position du ministère sur ce poste jusqu’alors fantomatique. «
Pour le SGL, « il y a un manque criant de continuité et de suivi » à propos de la vie lycéenne. Après l’Acte 2 de la vie lycéenne lancé par G Pau-Langevin, « ces travaux devaient aboutir à une conférence de presse lycéenne pour présenter la synthèse des constats et des propositions recueillis, puis à la remise d’un rapport final et à l’application dès septembre 2014. Aucun de ces événements n’a eu lieu. Entre temps : deux remaniements. Et aujourd’hui : aucune nouvelle de l’Acte 2 de la vie lycéenne ». Le SGL qui affirme détenir un tiers des mandats au Conseil National de la Vie Lycéenne, veut aussi se démarquer des pratiques antérieures où le ministère fixait l’ordre du jour du CNVL. » En CNVL les élus SGL ont obtenu le vote, puis ont voté contre les ordres du jour fixés par le ministère. Ces derniers plaçaient les élus lycéens dans cette posture passive de questionnement, et sur des sujets qui passaient à côté des enjeux qui font notre quotidien, et surtout, qui nous plaçaient dans une posture consultative vis-à-vis de cette réforme. Est-ce à l’élève de se plier au système éducatif, ou au système éducatif de s’adapter aux élèves ? »
