L’article
Annoncée le 27 mars 2018, aux Assises de la maternelle, par le président Macron lui-même, l’obligation d’instruction a pris effet le lundi 2 septembre dernier. Pour la très grande majorité des familles ayant fait le choix de la scolarisation en école maternelle, nulle révolution. Pourtant l’application du décret d’août dernier est un véritable casse-tête. Car qui dit obligation scolaire, dit assiduité. Quid des petites sections dont la scolarisation a souvent été aménagée ? Prenant en considération la spécificité des petites sections ou la levée de bouclier des communes pour qui scolarisation à temps complet pour tous va bien souvent avec construction de dortoirs ou encore achat de lits pour la sieste des petits, la rue de Grenelle s’est hâtée d’ajouter un article au décret…
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Petite enfance : Le gouvernement lance la politique des « 1000 premiers jours »
« Les vraies inégalités sont les inégalités d’origine, les inégalités de destin, les inégalités à la naissance ». La petite phrase prononcée par Emmanuel Macron le 25 avril 2019 a germé et devient le 19 septembre une nouvelle politique publique, celle de la petite enfance, avec une commission pilotée par Boris Cyrulnik. Oui le même Boris des Assises de la maternelle. Cette politique des « 1000 premiers jours » s’arrête d’ailleurs au seuil de l’école maternelle. Elle pourrait rendre plus visible et gênante pour le gouvernement le recul de scolarisation à 2 ans.
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P. Garnier, M. Janner Raimondi : Écoles maternelles et jardins d’enfants : retour sur la polémique
Les discussions de la loi Blanquer ont placé sous le feu des projecteurs des établissements largement méconnus en France, les jardins d’enfants. Loin des polémiques, voire des « fake news » véhiculées à leur sujet, il s’agit ici d’examiner leurs rapports avec les écoles maternelles.
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