Deux pays européens pourraient quitter Pisa alors même que leur place dans l’enquête internationale sont bien différentes.
Le Luxembourg obtient des résultats médiocres et estime que ceux ci sont faussé du fait d’un échantillon national particulier. Le ministre de l’éducation a estimé que » l’étude ne nous apprend rien de nouveau » et « ne donne pas plus d’informations que les études précédentes sur ce qui fonctionne ou non dans le système éducatif ».
Surtout, le Luxembourg estime que son pays mérite un autre traitement. « À quoi bon comparer les champions de PISA, la Finlande ou le Japon, qui n’affichent respectivement que 4% et 1% d’élèves avec contexte migratoire en 2015, avec le Luxembourg et ses 49%? Que vaut finalement ce classement international, en l’absence de pays vraiment comparable? », demande le ministre.
La Suisse se situe en haut du classement international Pisa. Mais ses résultats sont un peu moins bons qu’en 2012. Et la Suisse estime que c’est lié au fait que les épreuves 2015 ont été passées sur informatique (ce qui est aussi le cas dans les autres pays). » Le conseiller d’Etat juge impossible de comparer les résultats avec ceux des études précédentes, tant la méthodologie a changé entre les éditions. Dans un communiqué, le Syndicat des enseignants romands partage ces réserves, jugeant le travail de l’OCDE peu professionnel », rapporte Le Temps.