Quatre organisations s’unissent pour créer le « groupe Socle commun, promesse démocratique » et peser sur le débat parlementaire sur l’Ecole qui va s’ouvrir au Sénat le 21 mai. Le Se-Unsa, le Sgen-Cfdt, le Crap et Education & Avenir publient un communiqué où ils invitent les parlementaires à « concrétiser la refondation » selon leurs principes.
Estimant que « le principe du socle commun inscrit dans la loi d’orientation de 2005 a été dévoyé » et que » le Livret Personnel de Compétences (LPC), tel qu’il est conçu actuellement est un obstacle à la mise en œuvre du socle commun », le groupe entend défendre le socle commun et peser sur sa rédaction. « Nous attendons du futur Conseil Supérieur des Programmes qu’il soit indépendant de tous les lobbies disciplinaires habituels et qu’il fasse une large place aux praticiens innovants, aux militants des mouvements pédagogiques », estime le groupe. « Nous demandons au Conseil Supérieur des Programmes de redéfinir les piliers du socle en conservant la référence aux compétences-clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie européennes de manière à l’inscrire dans une forme de continuité indispensable à l’action pédagogique. Nous lui demandons toutefois d’introduire le pilier « apprendre à apprendre », écarté dans la version précédente, alors que le travail personnel des élèves doit être au cœur de la refondation de l’école. Et nous lui demandons d’en finir avec la fragmentation des compétences et des savoirs, avec l’encyclopédisme et l’empilement, en formulant pour chacun des “piliers” des compétences terminales en nombre limité ».