JM Blanquer a annoncé le 19 mars une grève peu suivie. Si on en croit le Snuipp, interrogé par le Café pédagogique, la mobilisation sera relativement modeste au regard des enjeux. Comme les enseignants du premier degré sont tenus de se déclarer grévistes plusieurs jours en avance, le syndicat peut déjà annoncer un enseignant sur quatre en grève le 22 mars.
Selon le Snuipp le taux de grévistes varie fortement selon les départements : on attend 20% de grévistes en Dordogne mais 55% en Seine Saint Denis, 45% dans le Gers. Ces trois départements sont touchés par les pénuries de postes et par les fermetures de classes rurales pour deux d’entre eux. Mais ils ne réagissent pas de la même façon.
Pour Francette Popineau, co-secrétaire générale du Snuipp, « c’est une première étape. Les enseignants sont sensibles à la plateforme qu’on défend, par exemple sur les salaires. Mais il nous fat redoubler d’efforts pour expliquer la dégradation du service public qui se prépare ». Elle souligne aussi le fait que ce mouvement concerne tous les fonctionnaires. « Ce n’est pas une grève Education nationale ».