LE FAIT DU JOUR
La mobilisation n’était pas générale…
ÉDITORIAL
Il faut sauver « Mon année au collège »
LE SYSTEME
Haïti demande un redémarrage d’urgence des écoles l Les Français ont une confiance relative envers l’action gouvernementale… l Lycée : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir…l Détachement et liste d’aptitude personnels de directions l Le Collectif contre Base élèves se réunit à Bobigny | Les désobéisseurs s’expliquent sur leur mouvement l Plaidoyer pour la discrimination positive.
L’ÉLÈVE
Lyon : Le Mondial des métiers du 4 au 7 février l Le Concours de la résistance réorganisé.
LA CLASSE
Quand des lycéens accueillent un critique gastronomique.
ETABLISSEMENT PARTENAIRE
Quand des lycéens accueillent un critique gastronomique
LA RECHERCHE
Les évaluations de CM2 au regard du chat…
CITOYENNETE
La Journée de la mémoire des génocides parmi les Itinéraires de la citoyennet
LES DISCIPLINES
Anglais : Earthquake in Haiti l SES : La pauvreté vue par les Européens.
Le fait du jour
La mobilisation n’était pas générale…
Combien d’enseignants se sont portés grévistes le 21 janvier ? Comme d’habitude les chiffres divergent entre ministère et syndicats. Le Snuipp revendique 33% de grévistes au primaire et le Snes plus de 40% dans le secondaire. Pour le ministère, 18% des enseignants du primaire et 14% du secondaire étaient en grève.
Le Snes évoque « une forte mobilisation dans le second degré… En faisant grève à plus de 40%, les personnels du second degré ont clairement manifesté leur rejet de la politique éducative actuelle ». Il donne rendez-vous aux enseignants le 30 janvier pour une manifestation nationale. Le Snuipp estime que la journée est » significative du mécontentement des enseignants des écoles qui voient, après une remise sans précédent de leur professionnalisme, une poursuite de l’appauvrissement de l’école primaire ». L’Unsa éducation parle d’une mobilisation « réussie mais inégale. Il faudra, pour que le gouvernement modifie son orientation en matière éducative, d’autres mobilisations. «
Une mobilisation croissante ? La journée à laquelle participaient tous les syndicats (Fsu, Cgt, Solidaires mais aussi Sgen et Se-Unsa) a moblisé davantage celle du 24 novembre qui avait été organisée par la Fsu, Sud et la Cgt. Le ministère avait déclaré 13% de grévistes au primaire, 15% en collège et 10% en lycée. Depuis le mécontentement s’est accru. C’est peut-être cela qu’il faut retenir.
La manifestation du 24 novembre
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Il faut sauver « Mon année au collège »
Qu’est ce qui peut tuer un site éducatif ? Une banale histoire d’argent. Depuis 6 ans, Fabien Crégut, a fait de « Mon année au collège » un véritable manuel numérique capable d’épauler les élèves en cours ou hors du cours. Du coup, « Mon année au collège » s’est imposé comme un des sites les plus utilisés par les enseignants de SVT en général. Vous ne me croyez pas ? Faites l’essai : tapez simplement « SVT » dans Google…
C’est aussi, et c’est plus rare, un site qui bénéficie du soutien des parents d’élèves de l’établissement de F Crégut. Ce succès l’a amené à dépasser les capacités de son forfait d’hébergement et F Crégut, père de famille, ne peut financièrement pas suivre..
Ce qui arrive à Fabien Crégut est assez représentatif du web français. A coté de sites officiels , la plus grosse partie du web éducatif est composé d’une multitude de sites personnels. C’est maintenant l’heure des choix : perdre Mon année au collège ou trouver une solution.
Haïti demande un redémarrage d’urgence des écoles
« Je ne sais pas comment, peut-être sous des tentes ou à l’air libre. Mais même en temps de guerre les écoles fonctionnent. Pour la santé mentale dela population, les enfants et les étudiants ont besoin de revenir à une vie normale. Ils auront des repas chauds et une aide psychologique dans les écoles ». Le ministre haïtien de l’éducation a demandé sans ambiguïté la réouverture d’urgence des écoles.
Or la moitié des 15 000 écoles primaires et des 1 500 écoles secondaires ont été détruites ainsi que les 3 universités du pays. De nombreux élèves et enseignants sont enfouis sous leurs ruines.
Aussitôt reçu cet appel du ministre haïtien, le réseau INEE, Inter Agency Network for Education in Emergencies, a mobilisé ses contacts pour intervenir en Haïti. L’INEE estime à 23 millions les frais de reconstruction des écoles. Le réseau Inter-Agency for Education in Emergencies mobilise ses membres et fournira, entre autres, un manuel scolaire d’urgence et un document donnant de sinformations pour repérer les situations de stress chez l’enfant.
Les Français ont une confiance relative envers l’action gouvernementale… et les syndicats
Que pensent les Français de leurs syndicats ? Selon une enquête demandée par la Fsu à Viavoice, 48% des Français font confiance à leurs syndicats et 51% s’en méfient. Une majorité qui s’inverse si l’on prend en compte les seuls salariés. Pourtant 65% des Français jugent l’action du 21 janvier « justifiée ». Mais seulement 40% la croit efficace. Une large majorité (61%) sont opposés à la politique gouvernementale en matière d’éducation (c’est le 4ème rang) mais seulement un Français sur 20 envisage de faire grève ou manifester. Un taux en recul par rapport à septembre dernier.
Lycée : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir…
Le ministère met en ligne des documents destinés aux enseignants sur la réforme du lycée. Les professeurs principaux de 3ème apprécieront par exemple les animations sur le nouveau lycée et le L.P. Pour informer tous les enseignants, une brochure téléchargeable présente le nouveau lycée. On appréciera également une Foire aux questions (FAQ) qui apporte des réponses précises. Par exemple : quel est le contenu de l’accompagnement personnalisé ou quelle est la fonction du référent culture.
Détachement et liste d’aptitude des personnels de directions
Le B.O. du 21 janvier publie trois textes sur l’inscription sur liste d’aptitude pour l’accès au grade de personnel de direction de 2ème classe,la procédure de titularisation et la procédure de détachement. Celle-ci est ouverte par exemple aux « fonctionnaires de catégorie A justifiant de dix années de services effectifs dans cette catégorie et appartenant soit à un corps de personnels enseignants de l’enseignement du premier ou du second degré ou à un corps de personnels d’éducation ou d’orientation ; soit à un corps d’administration relevant du ministre chargé de l’Éducation nationale et dont l’indice brut terminal est au moins égal à 966 (ADAENES, APAENES). Les autres fonctionnaires de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent, ainsi que les magistrats, appartenant à un corps, à un cadre d’emplois ou à un emploi classé dans la catégorie A ou de même niveau, dont l’indice brut terminal est au moins égal à 966 ».
Le Collectif contre Base élèves se réunit à Bobigny
Sous le slogan « On ne fiche pas les enfants », le Collectif national de résistance à Base élèves, le fichier national des écoliers, organise les 23 et 24 janvier sa 3ème rencontre nationale à Bobigny. Soutenu par une recommandation du Comité des droits de l’enfant de l’ONU,le CNRBE a suscité le dépôt de près de 2 000 plaintes contre l’Etat français.
Les désobéisseurs s’expliquent sur leur mouvement
Dans L’Express, Alain Refalo répond aux questions des lecteurs en participant à un chat. Ainsi, on lui demande : « Comment pouvez vous vous prétendre au service des Français, en tant que fonctionnaire de l’Etat, et vous opposer aux orientations définies par ceux que ces Français ont élu pour diriger les affaires du pays? » Pour A Refalo, « notre résistance se situe sur le terrain pédagogique. Les nouveaux programmes, l’aide personnalisée, les évaluations nationales ont été décidées par un ministre, sans aucune concertation, sous forme de circulaires. La majorité de la communauté éducative s’y est opposée. Ces réformes heurtent profondément la conscience d’enseignants qui se sentent méprisés dans leur travail. Je rappelle par ailleurs qu’il est écrit dans les nouveaux programmes que « le professeur des écoles ne saurait être un simple exécutant ». La liberté pédagogique est inscrite dans la loi d’orientation de 2005. C’est au nom de cette liberté pédagogique qui n’est pas la liberté de faire n’importe quoi, que nous sommes entrés en résistance et que nous mettons en place d’autres dispositifs pour aider les élèves en difficultés et que nous pratiquons une évaluation réellement formative ».
Plaidoyer pour la discrimination positive
« France : Liberté, fraternité, égalité , but not yet ! » Jean-François Méla, ancien président de Pais 13, ironise sur un enseignement supérieur fort inégalitaire. « Cette formule ironique, lue sur un site américain, fait assez mal car elle résume une réalité qui nous saute au visage à la lecture de toutes les enquêtes internationales : nous avons un système scolaire profondément inégalitaire alors que nous nous targuons d’un idéal égalitariste », déplore JF Méla.
Pour lui la seule façon de battre en brèche le système élitiste de sélection des élèves des grandes écoles c’est la discrimination positive. « Aussi longtemps que l’on maintiendra l’unicité du système de recrutement des élites, on ne changera rien. Modulation du contenu des concours, accompagnement des candidats, bourses…, tout ceci reste de l’ordre de la charité devant la pauvreté. Il faut être capable de faire un sort différent à ceux qui sont différents ».
Une revendication qu’il défend d’autant mieux qu’elle permettrait de libérer les universités pour les laisser installer des procédures collectives. « Autant il faut s’attacher à accroître le nombre de jeunes qui accèdent à l’enseignement supérieur, et à ne pas se concentrer sur l’élite, autant il faut admettre au sein des universités une grande variété de cursus, et le droit pour ces universités de réguler l’accès à ces cursus ».
Lyon : Le Mondial des métiers du 4 au 7 février
« Visiter le Mondial des Métiers en Rhône-Alpes, c’est l’occasion unique d’interroger des professionnels et des jeunes en formation, d’assister et de participer à des démonstrations et de mieux connaître les métiers et le monde du travail « . En effet, du 4 au 7 février, à Lyon, le Mondial accueille 30 secteurs d’activités représentés, plus de 100 métiers en démonstrations et plus de 500 exposants. Grâce aux démonstrations réalisées par des jeunes en formation, les visiteurs découvrent ou redécouvrent des métiers. Ces jeunes, ainsi que les professionnels et les formateurs qui les encadrent, répondent aux questions des visiteurs.
La classe
2èmes Rencontres nationales pour l’école maternelle
« Entrer à l’école maternelle c’est entrer dans un nouveau rapport au monde, un nouveau mode de socialisation plus ou moins éloigné de la socialisation familiale », annonce le programme des 2èmes Rencontres nationales pour l’école maternelle qui auront lieu à Paris le 30 janvier.
Organisées par le GFEN, en partenariat avec le Snuipp et le Café pédagogique, les Rencontres invitent à penser l’école maternelle comme le lieu de socialisation et de découverte des savoirs. Une dizaine d’ateliers permettent d’échanger sur la socialisation, à travers l’accueil, les relations parents – enseignants, le langage, les rituels, et les savoirs : littérature, lecture d’images, langue étrangère, pratiques artistiques etc. Jacques Bernardin, Pierre Frackowiak, Sylviane Giampino, psychanalyste et psychologue, Patrick Joole, professeur à l’IUFM de Versailles, Hélène Le Crom, responsable nationale de la FCPE et Claire Pontais, professeur d’IUFM interviendront lors de cette grande journée.
Le Concours de la résistance réorganisé
Un arrêté publié au J.O. du 21 janvier, réorganise le concours de la Résistance et de la déportation.
Etablissement partenaire
Quand des lycéens accueillent un critique gastronomique
Le 11 Janvier, le lycée et la classe de seconde hôtellerie du lycée de Bazeilles ont accueilli le chroniqueur gastronomique, Philippe Toinard. Cet événement intervenait dans un projet annuel conçu par la professeure-documentaliste avec sa collègue de français, qui a enchaîné une initiation à la recherche documentaire et à la production documentaire.
« La rencontre s’est très bien passée », nous dit Delphine Raverdy. « M. Toinard a fait part de son métier de chroniqueur gastronomique. Son témoignage va maintenant être utilisé par le professeur de français ». Quant aux élèves ils ont maintenant rédiger une critique gastronomique et l’intégrer dans un dossier sur l’argumentation en français.
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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Les évaluations de CM2 au regard du chat…
« Conçus intelligemment, cela signifie un test qui soit vraiment un outil de diagnostic pour les enseignants, et qui soit analysé comme cela par le ministère » affirme Nathalie Mons. Elle est intervenue sur le site du Monde jeudi 21 janvier pour un chat sur les évaluations de CM2. « Les évaluations sont pertinentes si elles sont associées à des plans de remédiation pour les élèves. Des évaluations ne servent à rien si elles ne débouchent que sur des constats chiffrés. Derrière, il faut mettre en place des dispositifs qui permettent aux écoles en difficulté d’améliorer les résultats ».
Article du Monde
Citoyenneté
La Journée de la mémoire des génocides parmi les Itinéraires de la citoyenneté
Réalisés par le Cidem, les Itinéraires de citoyenneté permettent de préparer la Journée du 27 janvier. Ils proposent des ressources pour la classe, une webographie accessible, un lexique une iconographie.
Les disciplines
Anglais : Earthquake in Haïti
Philippe Benz propose une séance d’anglais consacré à Haïti, niveau B1/B2. Les élèves s’expriment sur l’événement puis travaillent en groupe sur l’aide à apporter.
S.E.S. : La pauvreté vue par les Européens
Les Européens sont-ils égaux devant la pauvreté ? Non ! Sa perception varie fortement d’un pays à l’autre affirme une étude européenne. En France on la perçoit galopante alors que dans les pays nordiques c’est le contraire. Les facteurs de pauvreté sont aussi assez spécifiques. En France, le chômage, les salaires et la crise du logement sont vues comme les facteurs les plus importants, avec le manque de formation. L’Europe méditerranéenne verra surtout la transmission familiale. Enfin les Français sont nettement plus sceptiques sur la capacité de leur gouvernement de lutter efficacement.
le Cafe
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