« La massification et l’allongement des études ont fait monter le niveau des exigences des familles et des élèves, et généré des espérances déçues. Cela s’est vu avec le vote sur le référendum, dimanche. Jusqu’à bac + 2, les gens ont voté non et seulement à partir de ce niveau oui. Il faut avoir atteint ce niveau pour avoir un sentiment de rentabilité sociale, d’utilité des études ». Dans Le Monde du 2 juin, François Dubet voit dans l’Ecole un des facteurs du non. « Il est certain que l’école ne joue plus ce rôle (d’ascenseur social). Elle a été l’institutrice de la nation. Au bout d’un siècle, cet espoir est déçu. Et ce n’est pas un hasard si les enseignants ont voté non : ils ont l’impression que leur rôle central s’est délité. Et ils attribuent cet échec à la mondialisation, à un monde devenu hostile à l’école ».
Article du Monde
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