« D’autres nations se transforment avec enthousiasme en sociétés de la connaissance où l’apprentissage et le savoir-faire sont considérés comme des distinctions, l’Allemagne a du mal en ce domaine… Un enfant né dans une famille ouvrière a quatre fois moins de chances d’arriver au lycée que l’enfant d’un couple de diplômés de l’enseignement supérieur…Ce résultat est honteux ». Le président allemand, M. Köhler, a consacré son discours de rentrée à l’éducation.
Il a invité à l’apprentissage des devoirs et pas seulement des droits et invité les parents à exercer leurs responsabilités parentales.
Mais il a aussi rappelé celles des Lander, qui en Allemagne, sont maîtres de l’éducation. « Dans l’ensemble, les dépenses d’éducation sont trop faibles », estime-t-il. Elles ne représentent qu’un dixième des dépenses publiques. Or, « faire des économies sur l’éducation, c’est faire des économies au mauvais endroit… La baisse du nombre d’élèves ouvre des marges de manoeuvre financières et de nouvelles possibilités d’aménagements. Utilisons-les ! »
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