Par François Jarraud
- Salaire : L’ISAEC entre dans l’univers des professeurs des écoles
- La nouvelle organisation du temps de travail
- Rythmes : Comment vont s’organiser les communes ?
- Où iront les nouveaux postes ?
- Comment va s’organiser le « plus de maîtres que de classes » ?
- Les « carnets de voyage » des écoles primés au concours BNF – Snuipp
Le ministère met en place à la rentrée une prime de 400 euros pour les professeurs des écoles pour l’année scolaire 2013-2014 ainsi que le relèvement du taux d’accès à la hors classe de 2 à 3% pour les professeurs des écoles dès la rentrée 2013. Un effort qui va dans le sens de l’égalité entre le primaire et le secondaire mais ne compense pas le gel du point d’indice.
Un nouveau sigle fait son apparition à l’école. L’indemnité de suivi, d’accompagnement et de concertation (ISAEC) sera dorénavant versée par le ministère à tous les enseignants en poste dans les écoles. Elle atteindra en 2013-2014 400 euros, soit le montant de la prime pour évaluations supprimée aux enseignants de Ce 1 et Cm2. La moitié sera versée en décembre, l’autre moitié en juin 2014. L’ISAEC correspond à la volonté de réduire l’écart entre le salaire des enseignants du primaire et du secondaire affichée par le gouvernement. C’est l’aboutissement d’une politique menée par la gauche depuis l aloi de 1989 et la création du corps des professeurs des écoles. Si les échelles indiciaires des certifiés et des professeurs des écoles sont rapprochées depuis cette date, les enseignants du secondaire perçoivent l’ISOE , une prime d’un montant de 1200 euros par an ce qui n’est pas le cas des enseignants du primaire.
Le ministère a décidé de revoir à la hausse le taux d’accès des professeurs des écoles à la hors classe. Il passera de 2 à 3% dès la rentrée 2013. On aura ainsi 6607 promus au lieu de 4404.
Vers l’égalité
« On a accroché quelque chose », nous a dit C. Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. « Quand on a lancé la campagne pour l’ISOE peu de gens y croyaient ». Pour lui l’Isaec et le relèvement du taux d’accès à la hors classe ne sont que des débuts . L’objectif c’est l’égalité avec l’ISOE. « Le gouvernement fait des efforts dans un contexte difficile. C’est un acte politique fort », nous dit C. Chevalier.
« Ce n’est qu’une étape vers l’égalité entre primaire et secondaire », nous a dit S. Sihr, secrétaire général du Snuipp. Le syndicat revendique une prime égale à l’Isoe et une fin de carrière à 2980 € net pour les professeurs des écoles. Il demande un calendrier précis de discussions. Il soulève le cas des enseignants oubliés. « Les conseillers pédagogiques ne bénéficieront pas de l’Isaec alors qu’ils n’ont pas droit non plus à la prime de suivi de stagiaire. Or on a besoin d’eux dans le cadre de la refonte d ela formation des enseignants ».
La discussion devrait reprendre à la rentrée sur les missions et le statut des enseignants. Avec une certitude : le ministère vient de consommer ses derniers crédits pour 2013 et 2014…
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Comment vont se répartir les 108 heures que les enseignants du primaire doivent à l’Etat ? Le Café pédagogique s’est procuré le texte de la circulaire qui a fini par paraitre au B.O. du 21 février. Le texte allège légèrement les conditions de travail des enseignants. Il résulte de longues négociations avec les syndicats. Le temps de travail reste fixé à 24 heures hebdomadaires d’enseignement et 108 heures annualisées. C’est la répartition des 108 heures qui change.
Un gain de 30 minutes. A partir de la rentrée 2013, l’aide personnalisée disparaît. A sa place sont mises en place des activités pédagogiques complémentaires (APC) à raison de 36 heures annuelles (1h hebdo) au lieu de 60 heures. Concrètement les enseignants sont une demi-heure de moins par semaine devant élèves. Le ministère ajoute donc 24 heures supplémentaires de concertation et préparation qui devront être utilisées pour préparer l’accueil des enfants de moins de 2 ans en maternelle, préparer l’APC, gérer le plus de maîtres que de classe en élémentaire et travailler à la liaison école – collège. Pour la première fois ces heures sont déclarées comme forfaitaires et il n’est plus question de remplir les tableaux Excel de l’inspecteur…
Formation à distance. Les 18 heures d’animation pédagogique se réduisent à 9 heures maximum. Cette décision est importante : les enseignants craignaient que les 18 heures soient mises sur 18 mercredis après-midi. 9 heures sont affectées à de la formation continue à distance, via Internet, qui pourra donc avoir lieu quand l’enseignant le voudra. Il reste les 24 heures de concertation et les 6 heures de conseil d’école qui existaient précédemment. A la place de 1h30 devant élèves et 1h30 de concertation, il y aura à partir de la rentrée 2013 1 heure devant élèves et 2 heures de concertation.
La circulaire fixe également le temps de travail des maitres formateurs. Le cas des directeurs reste lui en suspens. Un nouveau texte fixera leur décharge.
La circulaire
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Documents/docsjoints[…]
Des avancées pour le primaire
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lesysteme/Pages/201[…]
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Les premières conclusions du comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires montrent que les communes qui appliquent les nouveaux rythmes en 2013 se regroupent sur un nombre d’options limitées. Peu de communes ont opté pour des organisations qui s’appuient sur un changement radical des rythmes scolaires. Cela alors même qu’elles bénéficieront au minimum de 103 euros par élève.
La Caisse d’allocations familiales accordera finalement 53 € par élève et par an aux communes qui s’engagent dès 2013 dans la réforme des rythmes scolaires. Conjugués avec les 50 € minimum apportés par l’Etat, les communes bénéficieront toutes de 103 €, annonce le comité de suivi des rythmes scolaires le 8 juillet. Les communes éligibles au titre de la dotation de solidarité urbaine ou de la dotation de solidarité rurale auront 40 euros supplémentaires versés par l’Etat soit 143 €. Des sommes qui auraient pu pousser davantage de communes à passer aux nouveaux rythmes dès 2013. Mais au final seules 4 000 communes le font sur les 37 000 communes françaises.
Le comité présente également les types d’aménagement du temps retenu par les communes. Premier enseignement : toutes ont opté pour des pauses méridiennes longues d’au minimum 2 heures. C’est un moyen pour réduire le temps périscolaire qui est coûteux pour les familles même si ces longues pauses sont appréhendées souvent par les enseignants qui craignent de retrouver des élèves peu attentifs. Un tiers d’entre elles ont opté pour des aménagements singuliers. Les autres se répartissent en quatre grandes catégories. Les communes des DOM ont souvent opté pour un allègement sensible des après midi : 3h30 de cours le matin, 1h45 l’après midi. La moitié (56%) des communes a choisi une répartition uniforme des heures de classe tout au long de la semaine : 3h le matin, 2h15 l’après midi. C’est el cas à Dijon ou Grenoble par exemple. A Grenoble les élèves sont en APC ou en périscolaire à partir de 16 heures jusqu’à 17h30; à Dijon de 16h05 à 16h50. On voit qu’avec ce système les investissements municipaux peuvent être variables.
Une commune sur dix a opté pour des après-midi différenciées avec deux après-midi par semaine où les cours sont réduits à 1h30. C’est le système parisien où les mardi et vendredi les élèves disposeront de longs moments d’APC et périscolaire. Un système qui nécessite un fort investissement financier et humain de la commune et que toutes ne peuvent s’offrir.
« Les activités menées sont le plus souvent des activités artistiques et culturelles ainsi que des pratiques physiques et sportives » signale le comité.
Travaux du comité
http://www.education.gouv.fr/cid72957/reunion-du-comite-de-s[…]
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Le Se-Unsa et le Snuipp partagent leurs informations sur la répartition des 3000 postes créés àla rentrée entre le plus de maitres que de classes, la scolarisation des moins de 3 ans, la croissance démographiques et les remplacements.
Le Se-Unsa détaille, cartes à l’appui, la répartition des postes dans les départements et met en évidence les limites des politiques rectorales. Ainsi 53 nouveaux postes de Rased seulement sont créés, dont 33 dans la seule Seine Saint-Denis. Dans la grande majorité des départements il n’y aura pas de relance des Rased. La scolarisation des moins de 3 ans va bénéficier de la création de 332 classes à la rentrée. La rupture est nette après des années de fermetures. Elle est visible aussi géographiquement puisque les départements de l’ouest, bien dotés, bénéficient de peu de moyens. Ce sont les grandes agglomérations qui voient s’ouvrir des classes. Justement la scolarisation précoce bénéficie principalement aux enfants des familles populaires. 974 postes concernent les « plus de maitres que de classes ». « On observe des situations diverses selon les caractéristiques des départements. Ainsi dans les départements à dominante rurale, on ne crée pas de poste ou très peu. C’est plus étonnant dans des départements à dominante urbaine, comme en Haute Garonne », relève le Se-Unsa. Globalement la mesure, qui doit apporter un renouveau pédagogique dans les zones défavorisées, cible bien les quartiers : 29 postes dans le 93, 25 dans le 94, 80 en Nord- Pas-de-Calais, 89 à La Réunion. Avec 30 000 élèves supplémentaires prévus, les ouvertures de classes restent insuffisantes : 67 seulement en l’état actuel. Mais un millier de postes n’ont pas encore été ciblés par les Dasen. Les revendications de terrain ont des chances d’être entendues.
Après le Se-Unsa, le Snuipp publie la répartition des ouvertures de postes dans le premier degré à la rentrée 2013. Selon le syndicat 759 postes sont ciblés pour le plus de maitres que de classes. On trouve de curieuse sinégalités. Ainsi en Ile-de-France, aucun poste dans le 93, moins 1 dans le 94 (!) alors que la grande couronne est richement doté et que Paris compte 14 postes. Pour l’accueil des moins de trois ans, 239 postes sont réservés avec là aussi des curiosités : 9 postes dans le Nord mais 0 dans le Pas -de-Calais par exemple.
Analyse Se – Unsa
http://www.se-unsa.org/spip.php?article5585
Communiqué Snuipp
http://www.snuipp.fr/Carte-scolaire-ou-vont-les-postes
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Le ministère a publié le 15 janvier une circulaire sur les dispositifs « plus de maîtres que de classes ». La promesse présidentielle faite à l’issue de la concertation, le 9 octobre 2012, est tenue. Il reste à la mettre en oeuvre. Et ce ne sera pas simple. « Ce dispositif nouveau repose sur l’affectation dans une école d’un maître supplémentaire » explique la circulaire. Mais le « plus que de maîtres que de classes » c’est plus que cela : « cette dotation doit permettre la mise en place de nouvelles organisations pédagogiques, en priorité au sein même de la classe ». Et c’est là la difficulté.
Le dispositif reprend une revendication syndicale et des expérimentations qui ont eu lieu du temps de Luc Ferry. Il s’agit de nommer dans une école un maître surnuméraire capable d’intervenir dans les classes. Ce dispositif vise à » mieux répondre aux difficultés rencontrées par les élèves » et « l’action sera prioritairement centrée sur l’acquisition des instruments fondamentaux de la connaissance (expression orale et écrite, mathématiques) et de la méthodologie du travail scolaire ».
Le dispositif s’adresse aux écoles de l’éducation prioritaire » mais aussi des écoles repérées localement comme relevant de besoins similaires », ce qui laisse la porte ouvert à des écoles rurales par exemple. C’est le DASEN qui attribue les moyens.
Un outil pour une équipe et un projet. Le dispositif « plus de maîtres que de classes » doit s’intégrer dans un projet » rédigé par l’équipe pédagogique sous l’autorité du directeur d’école » et validé par l’IEN. « La détermination des modalités d’intervention est à définir en équipe, selon des contextes que les maîtres connaissent précisément, en fonction des besoins des élèves ». Le maitre supplémentaire ne peut coordonner lui-même ses activités. « Diverses formes d’interventions pédagogiques peuvent être choisies dont la co-intervention dans la classe avec le maître titulaire ou la prise en charge de groupes d’élèves en fonction de leurs besoins », dit la circulaire. « L’organisation d’ une école avec « plus de maîtres que de classes » peut également favoriser la mise en œuvre de modes d’organisation pédagogique en équipes qui diffèrent de l’organisation en classes, en cohérence avec l’esprit des cycles, et en veillant à assurer aux élèves un cadre d’apprentissage solide et sécurisant ».
Un soutien. « Les équipes de circonscription et les maîtres formateurs sont mobilisés pour aider les équipes enseignantes ainsi constituées à concevoir les projets et les accompagner dans la durée grâce à un dispositif de formation continue associant la circonscription, le département et l’académie », promet la circulaire. « La direction générale de l’enseignement scolaire, en liaison avec le réseau du Scérén-CNDP, mettra à disposition des enseignants et des formateurs des ressources (modules de formation, documents pédagogiques, outils méthodologiques) prenant en compte la recherche et l’innovation. »
Cela est-il suffisant ? « Ce peut être un levier efficace », nous dit Bruno Suchaut. « Mais si on ne pilote pas ça risque de ne pas marcher. Il faut que ce maître en plus soit un enseignant à part entière dans l’équipe. S’il n’y a pas de réflexion commune cela n’aura pas d’effets positifs. Ces enseignants vont permettre de dédoubler les classes et d’améliorer les conditions de travail des enseignants et donc des élèves. Le maître supplémentaire ne doit surtout pas être considéré comme un maitre en supplément mais bien comme un membre de l’équipe dans un projet commun. A cette condition il peut être efficace par exemple pour l’apprentissage de la lecture en petit groupe ».
Bien accueillie par les syndicats, la mesure est pourtant risquée. Les tentatives précédentes en France sous Luc Ferry n’avaient pas fait la preuve de leur efficacité en ce qui concerne le niveau des élèves. Son accompagnement, la capacité du ministère à diffuser de la formation et à animer un réseau d’enseignants vont être déterminants. Accompagner un changement n’a pas jusque là été le point fort du ministère. Le dispositif matérialise la priorité donnée au primaire par François Hollande. Pour cette raison là aussi il y a une obligation de réussir.
La circulaire
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html[…]
Le 9 octobre
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2012/10/09102012A[…]
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C’est le carnet de voyage d’un tirailleur sénégalais durant la première guerre mondiale qui vaut aux écoliers de la classe de Mme Scmitt, à Bordes (64) le premier prix du concours organisé par la BNF et le Snuipp en partenariat avec le Café pédagogique. 25 classes reçoivent un prix au terme d’un concours où elles ont rivalisé d’imagination, de créativité et de poésie.
« Toute l’année, la BNF a mis à disposition des classes, des ressources, sur place ou en ligne, permettant de construire une démarche pédagogique autour du projet », souligne le Snuipp. « L’atelier » autour du voyage de Marco Polo » par exemple, a été un » véritable succès » rapporte Lucile Trunel : la visite de l’exposition, suivie d’un atelier comparant les récits de Marco Polo et la carte catalane, a permis aux classes y ayant participé de replacer sur les cartes des lieux, des mers, des richesses (soie, épices…) ou des extraits de textes… Une véritable mise en situation sur le thème du voyage qui a permis aux enseignants comme aux élèves de trouver des ressources complémentaires. »
A Borde (64), les écoliers de CM2 de la classe de Kristina Schmitt ont rédigé le remarquable carnet de voyage d’un tirailleur sénégalais durant la première guerre mondiale. « Ca a été un moment fantastique », nous a déclaré K Scmitt. « Mes objectifs ont été atteints ».
Pour rédiger cette histoire illustrée et mise en forme de façon très artistique, les enfants ont effectué un important travail de recherche en amont. Il y a eu des lectures sur le voyage. Mais aussi un important travail de recherche historique. Les enfants ont lu « Paroles de poilus ». Ils ont cherché des informations sur le Sénégal, son climat, ses traditions, la mobilisation des coloniaux durant la première guerre mondiale. Ils ont découvert ce qu’était la guerre de tranchée, « ‘hivernage » des tirailleurs, les batailles de Verdun et du Chemin des dames, les hopitaux de guerre etc.
« Toutes les activités ont pris un vrai sens : l’écriture et la production plastique nécessitant la documentation, l’utilisation des notions de français, la lecture d’images, de correspondance, de documents aussi comme fond culturel », nous dit Kristina Schmitt. « La classe, en majorité, a été capable de réinvestir des savoirs et des savoir-faire vus précédemment ou en cours de projet. Le lien entre les différentes matières s’est fait automatiquement, ce qui n’est pas évident en dehors d’un projet aussi porteur ! On a appris plein de choses. Sans production d’écrit les apports en vocabulaire, en orthographe auraient été perdus ».
Mais ce récit, plein de nostalgie, qui traite aussi de l’éloignement, a eu aussi des effets moraux importants sur la classe. « Il y avait beaucoup d’histoires dans la classe. Quand on se retrouvait sur le projet, tout était oublié. On était avec Yacouba, unis dans un même but ». L’organisation du projet n’y est pas pour rien. Les élèves ont découpé le carnet en épisodes. Et chaque élève a pu participer en apportant une poésie, une scène de vie ou le récit d’un cauchemar.
Au terme de ce voyage, la classe est plus forte. « On a relu l’histoire hier et certains élèves pleuraient à la fin alors qu’ils la connaissaient déjà », raconte K Schmitt. « Les enfants sont très fiers. C’est chouette de voir la fierté du groupe ». C’est que les élèves ont aussi appris que l’on ne peut pas tout faire tout seul. C’est la richesse du groupe qui a permis de rédiger un récit aussi varié et documenté ».
Les deuxièmes prix sont allés à la classe de Mme Demey de l’école J Macé de Wattrelos (59), à celle de Mme Serres du noviciat à Bordeaux, de l’école JP Sartre de La ravine des cabris (Réunion), classes de MMe Serrurier, Ravier et Barbieri. Enfin à la classe de Mme Dehaye à l’école J Duvet de Langres (89).
Le 3ème prix est donné à la classe de 4ème segpa de M. Benmoussa au collège J MOulin e Rodez, au CM2 de MMe Chabrillat de l’école Rousseau de Colombes (92), au MS/GS de Mme Walter, école Perrault à Taverny (91) et enfin au CP de Mme Cordonnier, école Le Baladet à Lattes (34). Une quinzaine de « coups de coeur » supplémentaires ont été donnés par le jury.
Le palmarès complet