Le
ministre a présenté au conseil des ministres les grands axes de la réforme
de la formation des maîtres. Le premier objectif du ministre est de
« recentrer la formation des maîtres sur les connaissances qu’ils
auront à enseigner » et s’inscrit dans une logique disciplinaire. Pour ce
faire les concours seront modifiés. Une seconde priorité vise à » mieux
préparer les enseignants à leur futur métier en développant
l’alternance entre la pratique de la classe et la formation
théorique ». Pour cela les périodes de stage seront augmentées en seconde
année et « l’observation de la pratique de la classe constituera
l’élément principal de la validation de la formation professionnelle.
L’actuel mémoire professionnel sera redéfini dans cette
perspective ». Cette réforme est donc très en retrait par rapport au
récent rapport Septours – Gauthier qui envisageait la suppression des IUFM
mais elle affaiblit la formation théorique délivrée en IUFM. Le sort qui est
fait au mémoire professionnel l’illustre.
Dans un communiqué le SNUIPP a rappelé que « le métier ne peut se réduire
à une formation sur le tas ». Quant au SGEN il estime que les
propositions du ministre sont « affligeantes » : « la formation se
cantonnerait au domaine strictement disciplinaire réduisant le métier
d’enseignant à la bonne application des programmes… Le ministère de
l’Education nationale redeviendrait-il le ministère de l’Instruction
publique ? »
Déclaration du ministre
Le
rapport Septours – Gauthier (PDF)
Dépêche AFP