» C’est pourquoi un accent plus fort est mis non seulement sur une meilleure intégration entre les cours à visée théorique et ceux de nature plus pratique mais aussi entre ces derniers et les conditions réelles d’exercice de la profession dans lesquelles le futur maître aura à travailler. À titre d’exemple, les savoirs de nature plus disciplinaire doivent être en lien avec les contenus du programme de formation à enseigner à l’école. Des situations éducatives doivent être prévues pour permettre la mobilisation de ces savoirs dans le contexte du développement d’une compétence professionnelle, telle la conception d’une situation d’apprentissage pour des élèves. Enfin, cette compétence doit pouvoir s’exercer dans un contexte réel, celui de la classe, lors des stages. Cela suppose que les formateurs universitaires travaillent davantage sur le terrain pour pouvoir accompagner les stagiaires dans le développement de leurs compétences ». Extrait du discours de Robien sur le cahier des charges de la formation des maîtres ? Non ! Ce texte provient des orientations pour « la formation à l’enseignement » élaborées en 2001 par le ministère de l’éducation du Québec.
Le document exige des enseignants 12 compétences : la maîtrise des connaissances disciplinaires et de la langue française, la capacité à concevoir des situations d’apprentissage, à évaluer les élèves, à gérer le groupe classe, à utiliser les tice en cours, à travailler en équipe et à coopérer avec les parents, à se former et à agir de façon éthique.
On aura reconnu dans ce document de 2001 l’essentiel des recommandations du HCE et du projet Robien.
Brochure québécoise (en pdf)
Rappel : la formation des enseignants
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