Par François Jarraud
François Hollande : Refonder l’Ecole.
Les silences de François Hollande
Comment les syndicats accueillent-ils le programme de F. Hollande ? l Echec scolaire : Pour l’OCDE la France doit mieux faire l Neige : Encore 17 départements sans transports scolaires l Chronique de la carte scolaire l L’UNL s’adresse aux candidats aux présidentielles l Sport scolaire : Un rapport demande une heure de sport par jour l Langues : La Peep prudente sur la mobilité des élèves.
Sortir : « Goudemalion » l Mon APB : C’est en ligne ! l Parents d’élèves vos droits.
Philippe Goémé : Lutter contre le décrochage au quotidien l S’engager en pédagogie Freinet l Découvrez les licences et les masters de l’UPEC….
Ecole – Entreprises en représentations …
Bac pro Gestion administration l ST2S : Programmes de St2S et de bio physiopathologie l Maths en STMG l BTS : Thèmes de culture générale l Le marché du travail en 2010.
François Hollande : Refonder l’Ecole
Refonder l’Ecole, c’est l’objectif que François Hollande fixe à son mandat s’il est élu. Il a prononcé jeudi 9 février, à 18h30 à Orléans, un grand discours sur la réforme de l’Ecole. Le Café a pu en exclusivité faire connaître les principaux thèmes dès 13 heures.
« Refondation », « redressement moral et intellectuel », François Hollande place l’enjeu de la reforme scolaire très haut. « C’est un nouveau contrat entre l’école et la Nation, un pacte éducatif » qu’il propose, « une réforme globale ». » La France, parce qu’elle est une République, entretient un rapport particulier, privilégié, à son Ecole », déclare-t-il. « C’est le résultat d’une longue histoire, une longue et belle histoire… La liberté humaine, l’émancipation de la personne, l’établissement de la démocratie, supposent une éducation, un apprentissage, une culture, un savoir, des connaissances, mais aussi des combats ». Or « jamais l’Ecole de la République n’a été à ce point attaquée, brutalisée, qu’au cours de ces cinq dernières années, dans ses moyens bien entendu, et tout autant dans ses missions, mais surtout dans ses valeurs. Il va nous falloir rectifier cette erreur qui est une faute, la corriger, la réparer », promet F Hollande. C’est pour lui une exigence démocratique mais aussi économique.
Un objectif : lutter contre l’échec scolaire. « L’échec scolaire n’est pas une fatalité ! Non, la réussite des uns ne se nourrit pas forcément de l’échec des autres ! On veut trop souvent nous faire croire que pour que les uns réussissent les autres devraient échouer ! Les raisons de l’ampleur de l’échec scolaire en France sont ailleurs, dans cette “machine à trier” qu’est devenue notre Ecole », affirme-t-il. Pour lui 40% des jeunes entreraient en 6ème avec une faible maîtrise de l’écrit, un diagnostic plutôt sévère.
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L’Éditorial de François Jarraud
Les silences de François Hollande
Le ton républicain du discours de François Hollande, l’appel au redressement moral, la dignité reconnue à l’école et au métier d’enseignant ont frappé les participants au meeting d’Orléans. Ces propos sont d’autant plus utiles qu’on sait que les enseignants vont faire les frais d’une campagne médiatique probablement violente dans les semaines à venir. Pour autant le discours de François Hollande a ses silences qui interrogent les acteurs.
Le premier porte justement sur le métier d’enseignant. Si François Hollande veut revoir les rythmes scolaires cela aura forcément des conséquences pour les professeurs. La question de la revalorisation salariale n’est même pas mentionnée dans le discours alors que les enseignants français sont parmi les moins bien payés des pays de l’OCDE. Il y a évidemment un rapport entre des salaires aussi faibles et la difficulté qu’éprouve le ministère à trouver des candidats aux concours. Comment dès lors embaucher les 60 000 nouveaux fonctionnaires promis par F Hollande ? Comment penser que François Hollande et son équipe n’ont pas à l’avance construit leur budget ? Comment dès lors interpréter ce silence ?
Une autre zone d’ombre porte sur le secondaire. F Hollande a sans doute raison de mettre l’accent sur le primaire. Sur ce terrain la réflexion est avancée et des mesures précises, comme la suppression des évaluations ou la révision des programmes de 2008, sont annoncées. Faut-il pour autant considérer que tout va bien au collège et au lycée ? S’il est légitime de conserver le socle commun, faut-il maintenir l’absurdité bureaucratique que constitue le livret personnel de compétences tel qu’il a été introduit par Chatel ? Faut-il conserver le curieux monstre qu’est devenu le brevet où s’empilent un examen classique surmonté de la validation du socle ? Devant l’échec qu’est la réforme du lycée, est-ce son application seulement qui pèche ? Que penser de l’entassement des dispositifs d’accompagnement introduits de l’école au lycée sans que leur efficacité soit démontrée ? Est-ce le principe même de ce type d’aide qui est à revoir, ou est-ce l’application qu’en ont faite Darcos et Chatel ?
En parler davantage c’est peut-être diminuer d’autant les futures négociations. Mais ne rien dire n’est-ce pas montrer que le candidat n’est pas prêt ou qu’il n’a pas arbitré ? Dans la campagne qui s’annonce d’une rare violence, le temps de travail et le salaire des enseignants seront des thèmes de campagne. Inutile d’attendre pour clarifier les positions.
Comment les syndicats accueillent-ils le programme de F. Hollande ?
Interrogés par le Café, les leaders du Snes, du Snuipp et du Se-Unsa accueillent différemment le discours de F Hollande.
Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, salue « la vision humaniste et sociale de l’école » de F Hollande, « opposée à celle de N Sarkozy ». Il juge très intéressant le discours sur le primaire « après 10 ans de désintérêt » pour le premier degré. Il approuve le maintien du socle, le refus de l’orientation précoce, le rétablissement de la formation des enseignants. Il a pourtant deux déceptions : F Hollande ne parle pas ni de revalorisation financière ni de l’évaluation des enseignants. Sur le premier point, pour lui, les arbitrages ne sont pas faits.
Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, est le plus enthousiaste. « François Hollande a une vision de l’école » nous dit-il. Il salue la priorité au primaire, le rétablissement de la formation des enseignants, le principe du « plus de maîtres que de classe », la promesse de concertation. « Je constate avec satisfaction que la bataille pour défendre l’école durant ces dernières années n’a pas été vaine », lâche-t-il. Il retrouve dans les propos de F Hollande plusieurs revendications de son syndicat. « Les enseignants ont besoin de retrouver la fierté dans leur métier et la société de croire à nouveau dans son école ». La question des rythmes scolaires ne lui semble pas tabou. La question de la revalorisation « est une vraie question » même si le métier « est revalorisé dans la façon d’en parler ».
Déception. C’est l’impression que donne Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes. Pour elle, « il y a une véritable volonté de rupture avec la politique de ces 5 dernières années et c’est positif ». Il y a des choses concrètes mais aussi du « flou ». Le flou c’est le second degré sur lequel F Hollande n’a pas dit grand chose. « Ca manque de fond et de réflexion » par exemple sur les questions qui se posent en classe. F Rolet regrette aussi de ne pas savoir comment seront répartis les nouveaux emplois. « La revalorisation reste symbolique ». Sur l’évolution du métier elle invite à être prudent..
Agressif, Luc Chatel a réagi pour l’UMP au discours de F Hollande en demandant « des droits d’auteur » sur des mesures qu’il estime déjà mises en oeuvre comme les AVS, la conférence sur les rythmes scolaires. « Le programme de F Hollande se réduit à un plagiat des mesures » sauf sur deux points : F Hollande « manque de courage » sur l’autonomie des établissements et est « obsédé des moyens ».
Echec scolaire : Pour l’OCDE la France doit mieux faire
Avant-dernier pays de toute l’OCDE pour les inégalités sociales dans la réussite scolaire, la France a à apprendre du rapport de l’Organisation sur l’échec scolaire. Pas de romantisme à l’OCDE : pour elle la lutte contre l’échec scolaire est une affaire rentable. La réussite scolaire a un impact économique et social positif. La recherche de l’équité dans le système éducatif c’est de la bonne gestion. Dans un pays où la fracture sociale et la ghettoïsation progressent, le rapport de l’OCDE n’est pas qu’un avertissement. C’est aussi l’amorce de solutions.
Dans son rapport publié le 9 février sur la lutte contre l’échec scolaire, l’Ocde pointe des évidences bonnes à entendre et à argumenter. L’éducation est un investissement nécessaire pour favoriser l’insertion professionnelle de tous les jeunes quelle que soit leur origine sociale. La politique éducative au regard de son équité, quelle place occupe la France à l’heure où l’école s’invite dans la campagne électorale ?
Neige : Encore 17 départements sans transports scolaires
La situation n’est pas redevenue normale dans tout le pays. Les transports scolaires sont interdits ce vendredi dans une quinzaine de départements. C’est le cas en Eure (partiellement), Manche (dans les cantons de Sourdeval, Juvigny le Tertre, Isigny le Buat, St Hilaire du Harcouët, Mortain, Barenton et Le Teilleul), Eure et Loir (partiellement), Vendée (partiellement), Maine et Loire (partiellement), Charentes (partiellement). Il n’y a aucun transport scolaire dans les Deux Sèvres, la Vienne, la Dordogne. En Charente maritime, en Gironde et dans le Lot la circulation est interdite partiellement alors qu’en Lot et Garonne et Haute Garonne l’interdiction est totale. Dans le Tarn et Garonne, le Gers, l’Aude, il s’agit d’interdiction partielle.
Chronique de la carte scolaire
Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 00 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?
La préfète de l’Aude convoque dans l’urgence un nouveau CDEN à la veille des vacances, qui devrait valider la suppression de 31 postes et la fermeture de 8 classes dans le département. Syndicats, parents et élus sont pris de surprise puisque le boycott du premier CDEN avait conduit à un nouveau rendez-vous le 2 mars. Dans le Maine et Loire, le mouvement des parents d’élèves se fédère au niveau départemental contre les suppressions de classe. Ce jeudi 9 une vingtaine d’associations de parents d’élèves ont rejoint le mouvement qui devient donc départemental. Dans le Haut-Doubs, le collectif de Parents d’élèves et Enseignants en Colère (PEC) a adressé jeudi 9 un courrier à l’inspecteur d’académie pour dénoncer les suppressions de postes dans l’éducation et la qualité d’enseignement qui en découle. Dans les Alpes de Haute Provence, les actions se multiplient aussi de la part des parents d’élèves : banderole à l’entrée de l’autoroute, occupations d’école, distribution de tracts, les suppressions de postes et les fermetures de classes ne passent pas. Mercredi 8 après midi, à Millau, les élus ruraux se sont joints aux enseignants et aux parents pour dénoncer le projet de carte scolaire, boycott du CDEN à la clé. A Bouvignies, les parents d’élèves de Pigeon-Vole prennent la plume pour écrire à Carla Bruni. Dans les Pyrénées Orientales, les montagnards de Cerdagne et Capcir enneigent l’inspection d’académie. Dans la Manche, 5 lycées professionnels étaient bloqués jeudi 9. Un emanifestation a eu lieu à Cherbourg. A Caen 300 enseignants se sont réunis au moment du CDEN. A Dives sur Mer des parents ont retenu un directeur d’école pour protester contre la suppression d’une classe et de postes de Rased.
L’UNL s’adresse aux candidats aux présidentielles
L’organisation lycéenne envoie un Livre blanc aux candidats. Pour l’UNL, « les lycéens doivent compter dans le débat présidentiel », même si la grande majorité ne vote pas. L’UNL fait 10 propositions dont la limitation des classes à 25 élèves, « repenser le lycée de manière pédagogique en développant les formes d’enseignement diversifiées (TPE) », rendre plus juste le bac et réformer les rythmes scolaires en limitant la journée de classe à 6 heures. L’UNL ne dit rien sur l’augmentation du nombre de jours de classe…
Sport scolaire : Un rapport demande une heure de sport par jour
Selon l’AFP, qui s’est procurée le rapport, le député UMP Robert Lecou demanderait une heure de sport par jour tout au long de la scolarité, quitte à modifier les rythmes scolaires pour intégrer ces heures. Une proposition adoptée par le président de la République sans qu’on sache comment ce serait possible…
Langues : La Peep prudente sur la mobilité des élèves
Suite à la publication du rapport du Comité stratégique des langues, la Peep réagit sur la proposition de favoriser la mobilité des élèves. Pour l’association de parents d’élèves, « ces séjours ayant un coût conséquent pour les familles, la PEEP recommande de privilégier les échanges entre élèves ou entre établissements scolaires européens, tout aussi efficaces et moins onéreux ».
Sortir : « Goudemalion »
Tout Goude aux Arts déco ! Le défilé du 14 juillet 1989 sur les Champs Elysées, les lutins en maillot rayé de Kodak, les affiches publicitaires des Galeries Lafayette, vous connaissez ! Et vous croyez connaître Jean-Paul Goude ? Ses créations et ses champs d’activités sont bien plus vastes. Ce « magicien des images » vous invite à découvrir jusqu’au 18 mars » l’inventaire des différents personnages de la famille Goude » qu’il a lui même orchestré, supervisé dans le moindre détail.
L’exposition « Goudemalion » aux Arts décoratifs est la première rétrospective de Jean-Paul Goude à Paris. L’ensemble de son parcours depuis plus de 40 ans est retracé, mêlant objets personnels, dessins, affiches, musiques, images photographiées et filmées, plus de 600 oeuvres parfaitement mises en valeur, parfois dans des séquences » théâtrales » cultivant le côté « narcissique de son auteur, Jean-Paul Goude exposé, expliqué, commenté, décortiqué jusqu’au 18 mars 2012 , avec possibilité de visites scolaires, de visite en famille et d’ateliers jeune public bien appréciables pendant les vacances de février.
Mon APB : C’est en ligne !
Le premier jeu sérieux produit par l’Education national est fonctionnel ! Réalisé pour l’Onisep, « Mon APB » apprend en jouant aux lycéens de première et terminale que l’orientation est un parcours semé d’étapes.
« Le jeu met en évidence ce que disent les professeurs, mais que les élèves ne font pas toujours« , nous avait confié en janvier Pascal Charvet, directeur de l’Onisep. Doux euphémisme ! Pour la majorité des lycéens, la réflexion sur l’orientation commence une fois la procédure APB engagée. Or l’orientation post-bac, que décide APB, mérite une réflexion en amont. C’est justement ce qu’amène à comprendre « Mon APB ». Dans « Mon APB », le lycéen devient coach. Il a à gérer un lycéen ou une lycéenne, à choisir parmi 6 profils (en S, L, ES , ou dans un bac technologique ou parmi deux filières professionnelles). Il va simuler le déroulement d’une année scolaire. Dans le jeu, l’année passe vite. Et son élève a des exigences : il faut aussi qu’il se repose, qu’elle fasse du shopping ou se distrait. Pendant ce temps là l’année passe. Si le travail scolaire est négligé, le niveau baisse. Et puis il y a les étapes d’information sur l’orientation à ne pas manquer. Ainsi manquer le salon APB, c’est dur à rattraper !
Enfin arrive le moment des voeux. Le jeu permet de simuler jusqu’à 9 voeux en optant pour des filières post bac plus ou moins sélective, en les choisissant par géolocalisation ou par catégorie. En fin de parcours le verdict tombe. Comme dans le vrai APB, si vous avez choisi des filières sélectives au delà de votre niveau, vous risquez de finir sans rien. « Le jeu sensibilise les élèves à la nécessité d’avoir une stratégie d’orientation », nous explique Pascal Charvet. « Le déroulement du jeu leur impose de faire attention au temps et aux étapes. D’anticiper aussi sur le travail scolaire. Et pour cela il les confronte à la réalité, y compris à celles du fonctionnement d’APB ». Graphiquement très réussi, le jeu est prenant. Sans cesse le joueur est face à des demandes de l’élève coaché ou des exigences liées à l’orientation. Il est récompensé par des messages ou alerté quand ça se passe mal.
Parents d’élèves, vos droits
Après l’ouvrage de V Piau, voici un second « guide » qui s’adresse aux parents pour leur faire connaître leurs droits. De petit format, très pratique, ce guide fait plus qu’indiquer ses droits. Il invite à penser sa stratégie et donne les clé s des démarches. Bruno Magliulo, ancien inspecteur d’académie, connaît la maison éducation nationale. Il présente les différents types de recours auxquels peuvent s’adresser les parents face à un problème en établissement public ou privé. Il indique « quels sont les arguments qui ont le plus de chances de porter auprès d’une commission d’appel » pour les passages de classe. Il explique aussi comment faire appel d’une sanction disciplinaire et quels arguments utiliser pour la faire annuler. Ce petit guide est une arme…
B Magliulo, Parents d’élèves, vos droits. Comment faire appel, L’Etudiant, Paris, 2012.
Philippe Goémé : Lutter contre le décrochage au quotidien
Qui peut mieux parler de la lutte contre l’échec scolaire que ceux qui l’affrontent dans ses pires formes au quotidien ? Philippe Goémé dirige le Pôle Innovant Lycéen de Paris (PIL), une structure pour décrocheurs. Il préside aussi la Fespi, une fédération de structures scolaires innovantes. Pour lui la solution passe par plus de bienveillance..
Pour rencontrer Philippe Goémé, traversez l’atelier où s’affairent des garçons et quelques filles sur de grosses machines industrielles. Vous arrivez dans un grand espace ouvert qui tient de la cafeteria, du CDI et de votre salon. Là des jeunes travaillent, des adultes prennent un café. La salle des profs a sa porte ouverte sur cet espace. Et Philippe est parti chercher un élève…
Comment un jeune arrive-t-il au PIL ?
Nos élèves sont des jeunes qui ont décroché en seconde ou en fin de troisième. Ils sont d’ailleurs de plus en plus jeunes. Il y a moitié de filles, non parce qu’elles décrochent autant que les garçons mais parce qu’elles sont plus aptes à raccrocher. D’une façon générale ce sont les jeunes les moins éloignés de l’école qui franchissent la porte. Certains sont des élèves brillants mais qui ne supportent plus les cours et l’autoritarisme des établissements. Ou alors ils ont été victimisés dans un établissement. Certains ne sont plus habitués aux contraintes sociales. D’autres traversent des problèmes graves, sont victimes d’addictions. Derrière un décrocheur il y a toujours la rupture d’un projet de vie, une fracture sociale parfois une fracture avec les parents.
S’engager en pédagogie Freinet
« Pourquoi Freinet ? Pourquoi et comment je me suis engagé ? » Ce numéro 206 du Nouvel éducateur est entièrement consacré à l’entrée dans le mouvement Freinet. Des enseignants témoignent des circonstances et souvent des raisons qui les ont poussé dans le mouvement. Les formations organisées par l’Icem n’y sont pas pour rien et c’est une façon de découvrir ce qui s’y passe. Mais l’entrée en Freinet concerne aussi les parents et plusieurs témoignages montrent ce qu’apporte la pédagogie Freinet pour nouer des liens avec les parents.
Découvrez les licences et les masters de l’UPEC
Samedi 11 février, de 10 à 16 heures, l’Université Paris Est Créteil (UPEC) organise sa journée portes ouvertes. Elle vous permet de découvrir l’université. C’est l’opportunité pour vous de rencontrer de manière conviviale des enseignants et des étudiants. Ils vous renseigneront sur le contenu des études, les attraits et les spécificités des différentes filières…
Vous pourrez aller à la rencontre des différents UFR, instituts et écoles et vous renseigner sur les différentes formations que propose l’Université : DUT, Licences, Licences professionnelles, Masters, préparations aux concours de l’enseignement.
Les services d’accompagnement à la pédagogie (services des relations internationales, bureaux d’aide à l’insertion professionnelle, service d’orientation, bibliothèques….), les associations étudiantes et les partenaires de la vie étudiante se mobiliseront pour présenter les différents aspects de la vie étudiante à l’UPEC.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Ecole – Entreprises en représentations
Le séminaire GEFE 2012 organise le 16 février à 13h à l’université Paris Est Créteil (batiment T 2ème étage) une séance avec Sylvain Starck. S Stark a travaillé sur les dynamiques de stage en entreprise des enseignants du second degré et sur les représentations de l’école et de l’entreprise auxquelles ces expériences donnent lieu.
Bac pro Gestion administration
Les dernières sessions du bac pro comptabilité et du bac pro secrétariat auront lieu en 2014. Place donc à la rentrée au bac pro Gestion administration qui devrait devenir un des principaux bacs s’il récupère les 113 000 élèves des deux bacs mis en extinction. Le B.O. du 9 février publie un arrêté précisant l’organisation des épreuves.
ST2S : Programmes de St2S et de bio physiopathologie
Le B.O. du 9 février publie les programmes de première de sciences et techniques sanitaires et sociales et de bio physiopathologie applicables à la rentrée 2012.
Maths en STMG
Applicable à la rentrée 2012 en première et 2013 en terminale, ce nouveau programme de maths paraît au B.O.
BTS : Thèmes de culture générale
Le B.O. du 9 février indique les deux thèmes de deuxième année de BTS en culture générale : « Le sport, miroir de notre société ? », « Paroles, échanges, conversations, et révolution numérique ».
Le marché du travail en 2010
« Depuis 2008, le chômage gagne les cadres et les plus qualifiés, catégories jusqu’alors les plus préservées. C’est parmi les plus de 50 ans, que le chômage a le plus progressé, même si les plus jeunes et les moins qualifiés restent les plus touchés », affirme ce nouvel Insee Première. Autre information : 6 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi.
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