Par Antoine Maurice
Editorial : La planche est de plus en plus étroite et glissante !
On en a pris l’habitude, une rentrée de plus placée sous le signe du changement. Parmi lesquels, la généralisation de l’histoire des arts, les nouveaux concours, avec également les expériences sur les rythmes scolaires avec « cours » le matin et sport l’après midi, sans parler des nouveaux programmes pour le lycée général et technologique (voir notre analyse ci dessous). Ce même lycée, proposant pour la première fois un enseignement d’exploration « EPS » d’une durée de 5h en seconde…
Le paradoxe d’un enseignement d’exploration « EPS » d’une durée de 5h
En effet, un enseignement d’exploration de 5h en EPS va être proposé au lycéen à la rentrée, au même moment, où on ne cesse de leur répéter que les études en faculté des sports ou STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ne proposent « aucun » débouché. Propos en contradiction total avec l’enquête du CEREQ (1) qui place les STAPS parmi les facultés ayant le meilleur taux d’insertion professionnelle du paysage universitaire français ! En d’autres termes, quelle est la vision à long terme de ce dispositif ?
« Cours » le matin, sport l’après midi…
A ceux qui se poser la question de la place de l’EPS dans ce dispositif, la réponse est assez claire : les élèves auront un enseignement le matin (« cours ») et une activité l’après midi : le sport… Cependant, on peut logiquement soulever certains doutes sur la faisabilité de cette démarche, qui obligerait à multiplier par deux le nombre d’installations sportives en France.
La rentrée, c’est aussi de nouveaux collègues, d’autres qui partent pour une retraite bien méritée, de nouveaux élèves, des programmations à ajuster, de nouveaux défis.
Et c’est bien pour tout ça que nous vous proposons ce guide de rentrée. Au menu, le point sur les programmes du lycée, ceux du collège, les nouveaux concours, l’histoire des arts, les incontournables, des réflexions et différentes ressources que ce soit aussi bien concernant les TICE qu’au niveau des APSA.
A tous, bonne rentrée !
1 – enquête du CEREQ (centre d’études et de recherches sur les qualifications) menée en 2005
Une année charnière même, pour plusieurs raisons.
En vrac : nouveaux capeps, sport l’après midi, agenda avec le fête de l’eps etc etc !
Les nouveaux programmes
Collège
Les programmes en application depuis la rentrée 2009
Le programme pour le collège dans le BO du 28 Août 2008
http://www.education.gouv.fr/cid22119/mene0817062a.html
Les fiches ressources
Voici les différentes fiches ressources en lien avec les nouveaux programmes du collège
http://www4.ac-lille.fr/~eps/college/telecharge/fiches_prog_college.pdf
*Réflexions autour des programmes
7 questions, 7 réponses concernant les nouveaux programmes
L’académie de la réunion propose une vidéo explicative autour des questions relative aux nouveaux programmes.
http://eps.ac-reunion.fr/cellEPS/Circulaires/COM_IPR/NVX_PRO[…]
Les cahiers EPS n°39 : « Les programmes de collège : réflexions et mises en œuvre.
Michel Delaunay fidèle à sa position et celle du GAIP de Nantes, apporte son point de vue sur les nouveaux programmes.
http://thales2.crdp-nantes.fr/eps/default.php
Lycée
Les programmes en application dès la rentrée
Le nouveau programme d’EPS pour les lycées d’enseignement général et technologique.
http://www.education.gouv.fr/cid51336/mene1007245a.html
http://media.education.gouv.fr/file/special_4/73/3/education[…]
* Réflexions autour des programmes
Nouveaux programmes du lycée : une occasion ratée !?
Une fois de plus, voici le sentiment que l’on ressent à la lecture des nouveaux programmes du Lycée. Certes ces derniers placent l’élève sur un trajet de formation du collège au lycée, et il convient de souligner ici une évolution considérable. Toutefois les programmes entretiennent à nouveau le flou sur un grand nombre de sujets. Modestement, nous tenterons de soulever quelques interrogations pour permettre la discussion.
Tout d’abord, sans revenir sur l’extrême rapidité pour publier ces programmes, il convient de se poser la question de ce que, ces « nouveaux » programmes vont apporter à l’enseignement de l’éducation physique et sportive au lycée.
En effet, si on laisse de coté l’enseignement d’exploration, le nouveau texte peut se résumer en une refonte terminologique. La terminologie des programmes du collège étant transférée aux programmes du lycée. Là encore, nous en avions parlé au moment de la publication des programmes du collège : si l’accent est mis sur ces termes, c’est que ces derniers apportent une plus-value, une cohérence.
Là encore, on peut se poser certaines questions ! En ce qui concerne la pierre angulaire de la notion de compétence, le législateur nous propose trois définitions, à travers les compétences propres, les compétences méthodologiques et sociales, et les compétences attendues. Il sous-entend d’ailleurs qu’une compétence attendue « articule et intègre » des compétences !? On se trouve bien loin ici du concept de compétence. Et pourtant, les textes proposent une définition qui par la suite s’inscrit dans le concept actuel des compétences (voir à ce propos la rencontre avec Didier Delignières dans le mensuel n°100, repris dans la revue EPS n°338). Des réserves logiques peuvent alors émaner laissant penser que l’on a simplement habiller d’anciennes pratiques (voir à ce propos l’ouvrage de Didier Delignières « complexité et compétences » 2009).
Autre aspect, la « consultation » mise en place avait souligné beaucoup d’inquiétude par rapport à une « éventuelle » obligation d’enseigner systématiquement en seconde la cinquième compétence propre à l’EPS : « réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi ». De nombreux collègues et nous l’avions également fait dans le café, s’étaient interrogés sur le pourquoi de cette obligation ! (Voir à ce propos l’article du café sur le contre pied intitulé « Entretien ou développement de la personne ») Dans le nouveau texte, le législateur parle désormais de « passage obligé de formation » ! Comment se passage obligé va t’il être mis en place ? Pourquoi est il mis en place ?
De plus, on peut logiquement se poser la question de la pertinence de proposer pour des élèves dans un premier cycle de musculation par exemple, l’atteinte d’un niveau 3 de pratique ?
En ce qui concerne le référentiel de compétences attendues, les programmes définissent trois niveaux. Un niveau 3, 4 et 5. Par exemple en Escalade l’élève de niveau 3 devra « conduire son déplacement et se dominer en s’adaptant à différentes formes de prises et de support, pour grimper en moulinette des voies de difficulté 4 et 6… ». La logique étant ici de proposer à l’élève un continuum collège lycée, avec une progression hiérarchisée. Et là encore si on regarde la compétence attendue de niveau 2 au collège (« Choisir et conduite un déplacement pour grimper en moulinette (…) en optimisant les prises de mains et de pieds et en combinant efficacement la poussée des jambes et la traction des bras… ») on peut penser logiquement que la marche entre le niveau 2 et le niveau 3 est sans aucun doute plus facile à franchir que la suivante menant à un niveau 4 de pratique. Une fois de plus, on peut se poser la question si l’accent n’a pas été mis sur le cadre plutôt que sur le fond.
Enfin, autre pierre angulaire, fort logiquement mis en avant par les programmes : offrir un « long temps d’apprentissage ». Nous éviterons ici de revenir sur la multitude de production mettant en avant l’importance, du temps d’engagement moteur, de cycle long, etc. Je pense qu’à l’heure actuelle un grand nombre de personnes sont d’accord avec cette priorité. Et les programmes de conclure : « la durée du cycle d’apprentissage ne saurait être inférieure à dix heures de pratique effective ». Encore une fois, l’occasion semble ratée ! Pourquoi ne pas s’être positionné sur un nombre d’heures conséquents et compatibles avec l’atteinte des compétences attendues ?
La rencontre avec Didier Delignières sur les programmes du collège
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pa[…]
Séminaire des 10 et 11 Mai 2010 à Toulouse à propos de la CP5
Décidemment on arrête plus de parler de la CC5 ou CP5 des nouveaux programmes du lycée. En effet, le 10 et 11 mai un séminaire s’est tenu à Toulouse à ce sujet. L’académie de Limoges met en ligne les diaporamas des différentes interventions et ateliers qui se sont déroulés. On y retrouve notamment les interventions de JP. Barrué (IGEN), Raymond Dhellemmes, Thierry Tribalat, Francis Bergé, Patrick Pelayo, Michel Pradet…
http://www.ac-limoges.fr/eps/spip.php?article405
La spécificité scolaire des ADSEP
M. Bourgault nous propose des éléments de réflexion autour de la spécificité scolaire des Activités Scolaires de Développement et d’Entretien Physique (ADSEP). La première réflexion se situe autour de la problématique : « la CC5 ou apprendre à « se mettre dans tous ses états » dans le milieu scolaire » la deuxième réflexion s’intitule : « la CP5 : Dogmatisme ou rupture paradigmatique ? Entre illusions des sens et décence d’une démarche d’appropriation du corps sensible.
http://www.site.aeeps.org/spip.php?article895
Rénovation de la voie professionnelle en EPS
Intervention de jean pierre Barrué inspecteur général de l’éducation nationale, groupe EPS à Lille le 12 janvier 2010, le Power point de l’intervention est disponible.
http://www4.ac-lille.fr/~eps/evenement/index.php
Evaluation
Evaluation de l’EPS aux examens du baccalauréat professionnel, du certificat d’aptitude professionnelle et du brevet d’études professionnelles
Le B.O. du 12 novembre publie une note de service précisant » les modalités d’évaluation de l’éducation physique et sportive (E.P.S.) au baccalauréat professionnel, au certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.) et au brevet d’études professionnelles (B.E.P.), définies par l’arrêté du 15 juillet 2009 et applicables à compter de la session 2011 de l’examen pour les C.A.P. et B.E.P. et 2012 pour le baccalauréat professionnel. »
http://www.education.gouv.fr/cid49529/mene0922931n.html
Les autres nouveautés de cette année
Concours
Calendrier
Pour le CAPEPS externe : 29 et 30 novembre 2010
Pour le CAPEPS interne : 4 Février 2011
Pour l’Agrégation Interne : 25 et 26 Janvier 2011
Pour l’Agrégation Externe : 13 et 14 Avril 2011
Programme concours session 2010
Pour le CAPEPS Externe et Interne
http://media.education.gouv.fr/file/programmes_2011/32/0/[…]
Pour l’Agrégation Interne
http://media.education.gouv.fr/file/programmes_2011/31/[…]
Le BO
http://www.education.gouv.fr/cid52420/menh1013175n.htm[…]
Nouveaux concours session 2011
Voici les points les plus important de l’arrêté du 28 décembre 2009, publié au JORF n°0004 du 6 janvier 2010. Ce dernier fixe les modalités d’organisation des concours du certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive, et de l’agrégation d’éducation physique et sportive.
Épreuves du concours externe du CAPEPS
A. Epreuves écrites d’admissibilité
1° Dissertation portant sur les fondements sociohistoriques et épistémologiques de l’éducation physique.
L’épreuve a pour but d’évaluer la capacité du futur enseignant à situer son action professionnelle au regard des permanences et des transformations de l’éducation physique, sous l’influence de déterminants endogènes et exogènes au système éducatif.
Durée : cinq heures ; coefficient 2.
2° Dissertation ou étude de cas sur l’enseignement de de l’éducation physique et sportive faisant appel à des connaissances relevant des sciences humaines et sociales et, parmi elles, les sciences de l’intervention, des sciences de la vie et des champs techniques et technologiques propres aux activités physiques sportives et artistiques, des champs institutionnels.
L’épreuve a pour but d’évaluer la capacité du futur enseignant à mobiliser les connaissances scientifiques, techniques et professionnelles nécessaires à la compréhension des conditions d’enseignement et d’apprentissage, afin favoriser les acquisitions des élèves dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’éducation physique et sportive du second degré.
Durée : cinq heures ; coefficient 2.
Le programme de ces deux épreuves est fixé annuellement et publié au Bulletin officiel du ministère de l’éducation nationale.
B. Epreuves d’admission
1° Prestations physiques et leçon de spécialité :
Durée totale de l’épreuve : trois heures (durées cumulées des prestations physiques : soixante minutes ; durée de la préparation de l’exposé : une heure ; durée de l’oral : une heure).
Durée de l’oral de spécialité : une heure (exposé : quinze minutes maximum ; entretien : quarante-cinq minutes maximum, dont quinze
minutes maximum pour la seconde phase) ; coefficient 4.
L’épreuve est composée de trois prestations physiques et d’un entretien de spécialité. La leçon présentée par le candidat lors de l’entretien de spécialité doit répondre aux besoins de formation pour un groupe singulier d’élèves. Ce groupe est défini par un niveau de classe, un niveau de pratique, des caractéristiques observées dans la pratique de l’activité physique sportive et artistique (APSA) retenue par le candidat.
L’épreuve a pour but, d’une part, d’évaluer le niveau de performance du candidat dans deux APSA parmi celles inscrites dans la liste du programme du concours et d’autre part, d’apprécier le niveau d’expertise technique, didactique et scientifique du futur enseignant qui tente de résoudre le problème posé dans l’énoncé de la question initiale support de la leçon de spécialité.
Chaque partie de l’épreuve compte pour moitié dans l’attribution de la note.
Les prestations physiques :
Les trois prestations physiques sont réalisées dans trois APSA inscrites dans le programme du concours, l’une est issue d’une liste de spécialité et les deux autres de la liste de polyvalence. Les activités choisies pour les trois prestations doivent impérativement relever de deux compétences propres (CP) à l’EPS différentes parmi les quatre compétences propres retenues pour cette épreuve : CP 1, CP 2, CP 3, CP 4. En aucun cas elle ne relève de la compétence propre CP 5. Les listes des APSA sont arrêtées pour deux ans et sont renouvelables ou modifiables pour partie. Elles sont publiées au Bulletin officiel de l’éducation nationale.
En vue de réaliser les trois prestations physiques, le candidat choisit, au moment de l’inscription au concours, une APSA dans chacune des quatre premières compétences propres à l’éducation physique et sportive identifiées dans les programmes disciplinaires (CP 1 à CP 4).
Parmi ces quatre APSA, il en retient une comme activité de spécialité, les trois autres constituant le support du tirage au sort par le jury pour la réalisation de la deuxième et de la troisième prestations physiques. Les APSA tirées au sort sont notifiées au candidat dans sa feuille de route, au moment de l’accueil des candidats par le président du jury.
L’évaluation de chaque prestation physique est réalisée, selon les APSA concernées, soit à l’aide d’un barème lorsque les performances sont directement mesurables et quantifiables, soit à l’aide d’un référentiel lorsque la performance est appréciée et jugée.
Au terme l’exécution par le candidat des deux prestations de polyvalence, seule la note de la prestation la plus faible est retenue.
La note finale des prestations physiques correspond à la moyenne établie entre la note de prestation physique de spécialité et la note de la prestation de polyvalence la plus faible.
L’entretien de spécialité :
Seule la prestation de spécialité est associée à une interrogation orale, composée d’un exposé de leçon suivi d’un entretien avec le jury.
La question posée par le jury et les documents fournis, écrits, photographiques ou vidéos, conduisent le candidat à fonder et présenter sa réponse sous la forme d’une leçon de spécialité. Le candidat doit être capable d’analyser l’activité des élèves, de proposer une ou des situations d’apprentissage permettant de résoudre le problème posé par la question et de justifier ses choix. Il doit également montrer sa capacité à utiliser un cadre de réflexion permettant d’articuler en continuité ou rupture ses réponses au cours des deux phases de l’entretien.
A partir de la leçon exposée, l’entretien apprécie le niveau de maîtrise des connaissances scientifiques, techniques, didactiques et institutionnelles disponibles. Il comprend deux phases :
Une phase d’interrogation visant à approfondir la réponse du candidat à la question initiale, définie par son APSA, son niveau d’élèves par un type de problème à résoudre. Elle peut s’étendre, autant que de besoin, aux différents niveaux de pratique rencontrés dans l’enseignement du second degré.
Lors de la seconde phase de l’entretien, le questionnement est élargi à tout ou partie des APSA relevant de la compétence propre à l’EPS à laquelle est rattachée l’activité de l’exposé. Dans ce second temps l’entretien permet au candidat de montrer sa capacité à utiliser un cadre de réflexion articulé en continuité ou rupture, avec celui retenu dans la réponse à la question initiale.
2° Epreuve comportant deux parties : 14 points sont attribués à la première partie et 6 points à la seconde (durée hors prestation physique : préparation des deux questions : deux heures ; durée de l’épreuve : une heure trente minutes ; coefficient 4).
Première partie : leçon d’éducation physique et sportive se référant aux programmes d’EPS des collèges et des lycées, déclinés dans un contexte d’établissement et organisés par un projet pédagogique d’EPS (exposé : vingt minutes maximum ; entretien : cinquante minutes maximum).
L’épreuve a pour but de vérifier le niveau de maîtrise des connaissances didactiques, pédagogiques et scientifiques du futur enseignant pour proposer une leçon d’EPS inscrite dans un contexte d’établissement et pour une population caractérisée d’élèves, en vue d’acquisitions de compétences, référées aux programmes d’enseignement. L’établissement est représenté par les priorités retenues dans le projet d’établissement, ses résultats scolaires, par son projet pédagogique d’EPS et enfin son projet d’association sportive. La population de la classe concernée est définie par ses compétences en EPS, notamment dans l’activité physique et sportive concernée par la leçon, son expérience antérieure, mais aussi par les attitudes singulières des élèves et leurs résultats scolaires.
L’exposé se déroule à partir d’une question posée par le jury, prenant appui sur un dossier d’établissement présenté sous forme de document écrit, photographique et/ou audiovisuel. Le contexte d’enseignement du second degré est fourni par le jury, activité physique, sportive ou artistique ; projets d’établissement, projet pédagogique d’éducation physique et sportive, projet d’association sportive ; projet de classe ou groupe d’élèves ; caractéristiques des élèves ; programmations des activités de la classe ou du groupe d’élèves.
L’APSA support de la leçon ne peut relever des trois compétences propres à l’EPS déjà retenues pour la première épreuve d’admission (activité choisie d’une part, activités tirées au sort d’autre part) ; elle appartient donc à l’une des deux compétences propres restantes parmi les cinq qui existent en EPS.
Seconde partie : l’épreuve consiste en une interrogation portant sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable » (présentation : dix minutes, entretien avec le jury : dix minutes).
A partir d’une question préalablement posée par le jury lors de la phase de préparation, le candidat réalise un exposé d’un maximum de dix minutes, suivi d’un entretien d’une durée maximum de dix minutes.
La question est posée à partir d’un document fourni par le jury, portant sur les thématiques regroupées autour des connaissances, capacités et attitudes définies, pour la compétence désignée ci-dessus, dans le point n° 3 de l’annexe de l’arrêté du 19 décembre 2006 : « Les compétences professionnelles des maîtres ». La question et la réponse sont situées dans le contexte du dossier d’établissement utilisé pour la leçon d’EPS.
Le but de l’épreuve consiste à évaluer la capacité du candidat à traduire en actes professionnels inscrits dans la logique de l’EPLE et dans le respect de la réglementation en vigueur, sa réponse à la question initiale.
L’exposé se poursuit par un entretien avec le jury pendant dix minutes.
Épreuves du concours interne du CAPEPS
A. Epreuve écrite d’admissibilité
Composition relative à l’enseignement de l’éducation physique et sportive, en relation avec l’expérience professionnelle acquise par le candidat dans la discipline.
L’épreuve fait appel aux connaissances du candidat sur les activités physiques, sportives ou artistiques, la didactique de l’éducation physique et sportive, son programme d’enseignement, son organisation et sa mise en œuvre dans le second degré.
L’épreuve prend appui sur un programme fixé pour deux ans et qui se rapporte au programme des lycées et collèges.
Durée : quatre heures ; coefficient 2.
B. Epreuve orale d’admission
Analyse d’une situation d’enseignement.
Cette épreuve comporte un exposé suivi d’un entretien ; elle porte sur une expérience d’organisation de l’enseignement de l’éducation physique et sportive dans un établissement du second degré.
L’épreuve prend appui sur un dossier réalisé par le candidat. Le dossier porte sur une expérience d’organisation de l’éducation physique et sportive dans un collège ou un lycée et comporte, en outre, deux séquences d’enseignement réalisées ou observées dans une ou plusieurs classes du niveau d’enseignement (collège ou lycée) choisi par le candidat et fondées sur deux activités physiques distinctes choisies pour chacune dans deux groupes différents d’activités en référence aux programmes de la discipline dans les lycées et les collèges.
Un programme valable pour deux années fixe la liste des activités qui peuvent servir de support aux deux séquences d’enseignement : cette liste ne peut excéder seize activités et s’appuie en accord avec les programmes de la discipline sur la réalité des activités les plus couramment enseignées dans les collèges et les lycées.
Le jury choisit d’interroger le candidat sur l’un ou sur plusieurs des éléments du dossier.
Le dossier, dactylographié, comprend les éléments relatifs à la réglementation, à la didactique et à la pédagogie qui justifient la mise en œuvre de cet enseignement, ainsi que des préparations de leçons et de contenus d’enseignement. Il comporte, en outre, trois notes de synthèse, ne dépassant pas chacune deux pages dactylographiées et se rapportant, respectivement, à l’expérience d’organisation de l’éducation physique et sportive et à chacune des séquences d’enseignement présentées. L’ensemble du dossier, les trois notes de synthèse comprises, ne doit pas excéder vingt pages dactylographiées.
Les candidats admissibles doivent faire parvenir, par la voie postale, en recommandé, leur dossier comprenant les trois notes de synthèse, au président de jury dans les conditions et le délai fixés par le jury. Le fait de ne pas adresser le dossier au jury dans le délai et selon les modalités fixées au présent article entraîne l’élimination du candidat.
L’entretien a pour base la situation d’enseignement choisie : il porte sur les aspects techniques et didactiques de l’activité choisie et est étendu à d’autres aspects de l’expérience professionnelle du candidat.
Le dossier et les notes de synthèse ne donnent pas lieu à notation, seuls l’exposé et l’entretien sont notés.
Durée de la préparation : deux heures.
Durée de l’épreuve : une heure quinze minutes maximum (exposé : trente minutes ; entretien : quarante-cinq minutes maximum) ; coefficient 2.
Épreuves du troisième concours du CAPEPS
A. Epreuve écrite d’admissibilité
Seconde épreuve d’admissibilité du concours externe (coefficient 3).
B. ? Epreuve orale d’admission
Première épreuve d’admission du concours externe (coefficient 3).
Les deux épreuves d’admission doivent en outre permettre au candidat de démontrer qu’il a réfléchi à l’apport que son expérience professionnelle constitue pour l’exercice de son futur métier et dans ses relations avec l’institution scolaire, en intégrant et en valorisant les acquis de son expérience et de ses connaissances professionnelles dans ses réponses aux questions du jury.
Epreuves de l’Agrégation externe d’éducation physique et sportive
A. –Epreuves écrites d’admissibilité
1o Activités physiques et sportives et civilisations:
Dissertation ou commentaire d’un document écrit portant sur la mise en pratique et le développement des activités physiques et sportives: déterminants historiques, économiques, sociaux et culturels (durée de la dissertation ou du commentaire: six heures; coefficient 2).
Le sujet porte sur un programme défini chaque année.
2o Education physique et sportive et développement de la personne:
Dissertation portant sur les aspects biologique, psychologique et sociologique des conduites développées en éducation physique et sportive (durée de la dissertation: sept heures; coefficient 4).
Le sujet porte sur un programme défini chaque année.
B. –Epreuves d’admission
1o Interrogation à partir d’un dossier d’établissement:
A partir d’une question posée par le jury, l’épreuve comprend un exposé et un entretien.
L’épreuve porte sur les finalités, la planification, la mise en place et l’évaluation de l’enseignement de l’éducation physique et sportive.
A partir d’un dossier fourni par le jury et comportant notamment des documents relatifs au projet d’éducation physique et sportive d’un établissement scolaire du second degré, le candidat devra montrer qu’il a réfléchi aux finalités et à l’évolution de l’éducation physique et sportive et qu’il est informé des conditions dans lesquelles s’effectuent les choix que font les équipes pédagogiques pour déterminer le programme d’enseignement de la discipline dans chaque classe. Il devra pouvoir faire des propositions sur ces questions.
Une bibliographie indicative est publiée au Bulletin officiel de l’éducation nationale (durée de la préparation: quatre heures; durée de l’épreuve: une heure maximum [exposé: trente minutes maximum; entretien: trente minutes]; coefficient 2).
2o L’épreuve se déroule en deux parties:
La première partie est notée sur 15 points, la seconde sur 5 points (durée de la préparation: cinq heures; durée de l’épreuve: une heure trente-cinq minutes maximum; coefficient 3).
Première partie: leçon devant le jury suivie d’un entretien et se référant à un programme limitatif d’activités physiques et sportives. Ce programme peut être assorti d’une bibliographie indicative publiée au Bulletin officiel de l’éducation nationale (leçon: trente minutes maximum; entretien: quarante-cinq minutes).
Seconde partie: interrogation portant sur la compétence «Agir en fonctionnaire de l’Etat et de façon éthique et responsable» (présentation: dix minutes; entretien avec le jury: dix minutes).
Le candidat répond pendant dix minutes à une question, à partir d’un document qui lui a été remis au début de l’épreuve, question pour laquelle il a préparé les éléments de réponse durant le temps de préparation de l’épreuve. La question et le document portent sur les thématiques regroupées autour des connaissances, des capacités et des attitudes définies, pour la compétence désignée ci-dessus, dans le point 3 «les compétences professionnelles des maîtres» de l’annexe de l’arrêté du 19 décembre 2006.
L’exposé se poursuit par un entretien avec le jury pendant dix minutes.
3o Pratique et analyse d’une activité physique et sportive:
Réalisation par le candidat d’une prestation physique dans une activité physique et sportive choisie, au moment de l’inscription, parmi celles inscrites dans un programme défini chaque année. Cette pratique est suivie d’un entretien avec le jury à partir de l’enregistrement vidéo de la démonstration. Le candidat examine sa prestation avec le jury sans préparation. Il est autorisé à prendre des notes; il peut donner à son commentaire l’orientation de son choix et n’est pas interrompu durant les dix premières minutes.
L’épreuve est appréciée pour moitié sur la prestation physique et pour moitié sur les qualités manifestées par le candidat lors de l’entretien, y compris celles attestant une maîtrise des techniques audiovisuelles (durée totale de l’épreuve hors prestation physique: une heure [projection et prise de notes par le candidat: dix minutes; entretien: cinquante minutes]; coefficient 2).
4o Pratique d’une activité physique et sportive:
Réalisation par le candidat d’une prestation physique dans une activité physique et sportive choisie, au moment de l’inscription, parmi celles figurant dans un programme défini chaque année. L’activité choisie pour cette épreuve doit être différente de celle retenue pour la troisième épreuve d’admission (coefficient 1).
Les programmes et la bibliographie indicative prévus pour certaines épreuves sont publiés chaque année au Bulletin officiel du ministère de l’éducation nationale.
Epreuves de l’Agrégation interne d’éducation physique et sportive
A. –Epreuves écrites d’admissibilité
1o Dissertation ou commentaire d’un document écrit portant sur l’éducation physique et sportive comme discipline d’enseignement, sur ses références culturelles et sur les déterminants historiques, économiques et sociaux des activités physiques et sportives.
Durée: six heures. Coefficient 2.
2o Composition portant sur les données scientifiques des activités physiques et sportives: aspects biologiques, psychologiques et sociologiques des pratiques corporelles – en relation avec les mises en œuvre didactiques.
Durée: six heures. Coefficient 3.
B. –Epreuves orales d’admission
1o Première épreuve.
Exposé suivi d’un entretien.
Exposé: présentation d’une leçon ou d’une ou de plusieurs séquences d’enseignement s’adressant à une classe du second degré. La leçon ou les séquences d’enseignement portent sur une activité physique et sportive inscrite dans un programme limitatif d’activités physiques et sportives. Ce programme est publié au Bulletin officiel de l’éducation nationale.
Le candidat disposera d’un dossier fourni par le jury comprenant un ensemble de données relatives à l’enseignement de l’éducation physique et sportive dans un établissement du second degré.
Entretien: le candidat, au cours de l’entretien, sera invité à justifier ses choix pédagogiques et didactiques et à manifester sa connaissance des textes relatifs à l’enseignement de l’éducation physique et sportive dans les établissements du second degré.
Durée de préparation: cinq heures.
Durée de l’exposé: quarante-cinq minutes.
Durée de l’entretien: quarante-cinq minutes.
Coefficient 4.
2o Seconde épreuve: prestation physique et entretien.
Réalisation par le candidat d’une prestation physique dans une activité physique et sportive choisie, au moment de l’inscription, parmi celles inscrites dans un programme défini chaque année et publié au Bulletin officiel de l’éducation nationale.
Cette prestation est suivie d’un entretien avec le jury. L’entretien porte sur les aspects techniques et didactiques de l’activité choisie par le candidat et peut être étendu à des activités permettant de répondre à des objectifs éducatifs d’un même type.
L’épreuve est appréciée pour moitié sur la prestation physique et pour moitié sur les qualités manifestées par le candidat lors de l’entretien (durée de l’entretien: quarante-cinq minutes; coefficient 2).
L’Histoire des arts
Histoire des arts et EPS
L’académie de Rouen propose un rappel concernant l’histoire des arts. Le bulletin officiel concernant l’organisation de cet enseignement et la note de service concernant l’évaluation est mis en lien.
http://eps.ac-rouen.fr/communication/spip_new/spip.php?article1219
Stage Danse
L’académie de Montpellier par l’intermédiaire de Francine Carrascosa de la DAAC de l’académie et sous la direction de M. Bartolini nous propose un site remarquable et au multiple facette ! L’idée est de faciliter l’approche de l’enseignement de l’histoire des arts. Ceci commençant par la capacité à analyser une œuvre chorégraphique, l’auteur et son parcours, pour pouvoir envisager ensuite l’étude d’œuvres et leur analyse à l’école. Une véritable mine à explorer sans modération.
Les incontournables
Educnet
Le site est particulièrement précieux à propos de l’apport des TICE en EPS, par exemple l’usage des PDA ou les programmes liés au Schène.
http://www2.educnet.education.fr/eps
Textes officiels
Accès direct aux textes
Le site réunionnais publie les textes officiels organisant l’enseignement de l’EPS au collège, en lycée, en L.P. et lycées agricoles.
http://eps.ac-reunion.fr/Textes/default.htm
L’ensemble des textes pour enseigner l’EPS sur un CDROM à télécharger
Vous trouverez en lien le fichier à télécharger vous permettant d’avoir l’application Textes EPS (issue du CDROM d’origine de P Gaduel). Les textes sont regroupés selon différentes thématiques (projet, programme, évaluation, citoyenneté, juridique, etc. Un outil indispensable et fort utile.
http://ww2.ac-poitiers.fr/eps/spip.php?article170
Le guide du prof
Examens, horaires, programmes, sécurité, inspection : le guide d’organisation de l’enseignement de l’eps a réponse à tout. De façon succincte il fait le point sur les instructions officielles et est bien tenu à jour.
http://www.ac-poitiers.fr/eps/ipr/guide/index.htm
Mémento du coordonnateur
Ce document de l’académie de Versailles présente le rôle du coordonnateur et donne des conseils pour gérer le temps, les informations et établir l’emploi du temps d’EPS. La sécurité est également évoquée.
http://eps.ac-versailles.fr/spip.php?article34
Les TICE
Au cours de cette année nous vous avons proposé une multitude de ressources concernant les TICE en EPS. Parmi celle ci nous vous proposons un retour sur le livret numérique de l’académie de Grenoble, la rencontre avec Natalia Roudneff et le pack EPS de l’académie de Créteil et le cahier d’entraînement numérique
Rencontre avec Natalia Roudneff
Un travail remarquable, d’une grande utilité au quotidien
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/[…]
Le cahier d’entraînement numérique
Voici la rencontre avec Eric Ruiz à la suite du forum des enseignants innnovants
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pag[…]
Le Pack EPS
Rencontre avec Fabrice Bruchon de l’académie de Créteil
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pa[…]
Un livret interactif sur les TICE en EPS
L’académie de Grenoble par l’intermédiaire de Florent Colombat nous propose un livret interactif remarquable, fruit d’une rencontre entre les différents acteurs des TICE au sein de l’académie de Grenoble.Le livret propose des précisions sur l’organisation des TICE au niveau national puis local. Puis différentes contributions sont regroupées.
L’utilisation du GPS en Course d’Orientation par Didier Martin
Le dispositif présente les avantages de l’utilisation du GPS en course d’orientation. Pour exemple, l’élève peut avoir un vrai retour et comparer ses impressions lors de la course et son parcours. Du coté de l’enseignant, il peut également dans la même logique repérer et analyser plus facilement les différents problèmes, ainsi que la progression.
Cardiofréquencemètre et course longue par Michel Duport
Michel Duport nous présente le rôle que peut avoir le cardiofréquencemètre en course longue. Ainsi on voit que le professeur peut directement après l’effort faire l’analyse de la course. Et pour l’élève, il peut mettre en rapport ses sensations lors de la course et sa performance du jour.
Vidéo et remédiations par Damien Lebègue
Nous vous avions déjà présenté la démarche de Damien Lebègue et l’utilisation des tablettes tactiles. Le livret interactif prend l’exemple de l’apprentissage du salto avant, l’élément est présenté aux élèves par la tablette puis différentes conduites typiques sont pointées, pour ensuite proposer des remédiations afin de répondre aux différents problèmes.
Le tableau blanc interactif (TBI) en EPS par Sylvie Lallet et Florian Colombat
Les auteurs nous présentent les avantages de l’utilisation du TBI en EPS à travers différents scénarios pédagogiques, parmi lesquels, le commentaire d’une image statique, la démonstration et le décodage de l’expert, ou bien tout simplement pour faire partager objectivement un bilan.
L’utilisation du Flash en EPS par Natalia Roudneff
Nous avions rencontré Natalia Roudneff il y a peu, et nous vous avions présenté sa démarche. Le livret interactif présente l’intérêt du logiciel Flash à travers des exemples d’utilisations en Acrosport et en Volleyball
Analyse Vidéo par Eric Lanoé et Pierre Katan
Les auteurs commencent par une présentation du logiciel Dartfish et son intérêt pour l’enseignement de l’EPS. Parmi ses intérêts, l’élève peut avoir un retour sensoriel rapide du geste qu’il vient de réaliser. Ceci lui permettant d’avoir une connaissance immédiate du résultat, mais également de pouvoir jouer sur l’aspect moteur pour réguler son action. Puis, le dispositif est présenté ainsi que différentes précisions.
Les logiciels adaptés à l’EPS pour les PDA par Joseph Berardi
La présentation aborde dans un premier temps les outils de PDAgogie puis d’EPSOFT. Différentes applications sont abordées, à la fois pour la gestion de la classe, mais également pour la course d’orientation, la course de durée, la gestion d’un cross.
Demi fond assisté de lecteur MP3 par Patrick Simon
Patrick Simon conclut sa présentation par « nous courons souvent avec nos « i-pod », pourquoi pas eux ? », Cette phrase résume bien la démarche ici présentée. En effet, malgré certains obstacles, l’auteur nous propose des solutions et surtout des avantages certains pour les élèves et pour l’enseignant.
Evaluation des compétences en EPS par Yoann Deldossi
A l’image de la validation du B2i, l’auteur présente ici comment évaluer ou plutôt « valider » les différentes compétences que l’élève doit acquérir en EPS au cours de sa scolarité. Et surtout comment rapidement avoir les statistiques rapportant le pourcentage de validation de telle compétence.
L’article
http://www.ac-grenoble.fr/eps/spip.php?article256
Le livret interactif
http://v.calameo.com/2.0/cviewer.swf?bkcode=000142002b681[…]
Les APSA
Trois dossiers vous sont servis : Le premier sur le Basket, un autre sur le hand et enfin un dossier sur la boxe française.
Le dossier basket
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/P[…]
Le dossier handball
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps[…]
Le dossier boxe française savate et EPS
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps[…]
Quelques réflexions
Voici trois réflexions autour de l’enseignement de l’éducation physique. La première essaye modestement de faire un tour d’horizon sur les réflexions concernant la question de l’autorité en EPS. Puis, sujet d’actualité, une réflexion autour de l’entretien ou du développement de la personne. Enfin, nous avions, il y a quelques mois poser la question de la place des filles en EPS en appelant à sauver les filles !
Autorité et EPS
Nous avons décidé de vous présenter une thématique peu présente au niveau des recherches en éducation physique ! En effet, les questions autour de l’autorité pédagogique du professeur sont importantes, et encore plus lorsqu’on est professeur novice…
Un constat
Le rapport à l’autorité pose de plus en plus de problèmes de nos jours, la société dans laquelle nous vivons a changé d’attitude, les actes d’incivilités se répètent, les règles sont contournées, non respectées. La violence prend une place de plus en plus importante médiatiquement et les politiques s’en emparent. Aucun secteur ne semble épargné, que ce soit la police, l’éducation, le sport, ou tout simplement la vie de tous les jours. Le constat qui en découle est simple : Comment mener à bien sa mission de transmission dans un contexte où l’autorité sur l’autrui est sans arrêt remise en cause…
En EPS, la question de l’autorité ne se pose pas !?
Il est commun de penser que l’autorité de l’enseignant d’EPS est beaucoup plus facile à obtenir que dans d’autres disciplines où l’élève est obligé, contraint, de rester assis et d’écouter la leçon de son enseignant. Pourtant, la réalité est bien différente et cela au regard de différents paramètres. Le premier est que certains élèves vont en cours d’EPS avant tout pour se défouler, on comprend bien les difficultés que cela peut engendrer, ne serait que ce pour la simple transmission des consignes. De plus, pour d’autres, l’éducation physique et sportive met en avant « le corps » de l’élève, ce corps, source à l’adolescence de tant de maux…
De plus, le corps pose le problème de la sécurité et de l’importance du respect des règles… On perçoit les enjeux et les problématiques que peuvent poser l’enseignement de la gymnastique ou de l’escalade et les conséquences qui en découlent en terme d’autorité.
Stéphane Allec (8ème biennale de l’éducation et de la formation) met également en avant une autre problématique : celle du rapport que l’EPS entretient avec le sport ! En conséquence, « la similitude qui existe entre le sport pratiqué en milieu fédéral et le même sport pratiqué dans le cadre de l’Ecole crée souvent une source de confusion en décrédibilisant la légitimité de l’enseignement scolaire, parce qu’ils pratiquent la même activité en club, certains élèves viennent en cours d’EPS en supposant déjà tout savoir, et de ce fait, portent peu d’intérêt et d’attention aux contenus proposés ».
Différentes autorités apparaissent !
Nous venons de l’évoquer précédemment, l’enseignant d’EPS est confronté à la nécessité de faire respecter les règles et de l’autre celle d’accompagner l’élève. L’autorité est donc polysémique. Stéphane Allec (8ème biennale de l’éducation et de la formation) utilise une terminologie très représentative des différentes conceptions autour de la notion d’autorité. Ainsi, il met en avant « l’autorité de fonction » notamment chez le jeune enseignant, vers « une autorité de compétence ». Stéphane Allec place aussi l’autorité dans son contexte et donc au rôle de l’enseignant, « un chef » dans sa capacité à être autoritaire, pour faire obéir le groupe, à un rôle « d’arbitre » dans sa capacité à « faire preuve d’autorité » pour réguler une action, au rôle de « leader » dans sa capacité à « avoir de l’autorité » pour inciter les élèves à se mettre en action, en terminant par le rôle « d’expert », dans sa capacité à « faire autorité » et être reconnu pour ses compétences ».
L’autorité, une conséquence et non une finalité
Nous faisons ici référence aux deux ouvrages du CRDP de l’académie de Créteil (1997 et 1998), coordonnés par Annick Davisse et Jean-Yves Rochex, intitulé chronologiquement « pourvu qu’ils m’écoutent… » et « pourvu qu’ils apprennent… ». En effet, dans le cadre des mémoires professionnels d’enseignants stagiaires, plusieurs réflexions émanent, avec ce souci, cette nécessité, de maintenir le calme dans la classe, d’asseoir son autorité, d’être respecté. Avec en toile de fond, cette volonté que les élèves « écoutent ». Cependant, face au contexte actuel, la question de l’autorité est évidemment remise en question, Jean Yves Rochex, parle d’ailleurs de « la violence de l’école ». Ainsi, la réflexion évolue pour mettre en avant la nécessité de faire apprendre les élèves, de les transformer, pour permettre à l’enseignant de construire son autorité. On est alors face à une autorité « conséquence » où la priorité consiste avant tout à faire réussir et apprendre l’élève.
Différentes réflexions
L’autorité pédagogique de professeurs novices en situation d’EPS
Stéphane Allec et Anne Jorro se pose la question de l’autorité au commencement de la carrière de l’enseignant d’éducation physique et sportive : à travers leur réflexion, l’autorité apparaît comme un enjeu de professionnalisation indispensable ! Il nous propose ainsi un protocole expérimental, l’analyse des différentes données et enfin leur interprétation. Ainsi, la formalisation permet de rendre accessible le concept au champ de la formation professionnelle. L’autorité apparaît alors comme « une autorité latente, une autorité en devenir qui doit afficher des compétences réelles, avérées et démontrées, pour finir par ne plus exister et laisser place à l’expertise. »
http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00429816/fr/
L’autorité, le négociable et le non négociable
Pour les cahiers EPS, le constat est clair, « il ne s’agit plus d’être pour ou contre l’autorité » ! Désormais, les réflexions tournent autour de deux thématiques : D’un coté l’autorité est discuté à travers les notions « d’avoir de l’autorité, d’être l’autorité et de faire autorité ». Et de l’autre coté, l’autorité est considérée comme un outil à utiliser pour faire apprendre.
http://www.crdp-nantes.cndp.fr/service/vente/cahiers-eps/les-[…]
EPS : Entretien ou développement de la personne
Introduction
Le site EPS et société nous propose un nouveau contrepied, qui une fois de plus questionne l’enseignement de l’EPS. La question tourne cette fois autour des activités scolaire de développement et d’entretien. On voit bien ici qu’il existe un premier paradoxe. En effet, l’école, et notamment l’éducation physique ont pour principal objectif de faire apprendre les élèves, un rôle de transmission, de développement. A l’inverse, l’EPS a vu apparaître ces dernières années des « pratiques d’entretien », ceci laissant supposer l’idée d’une sorte de « maintenance corporelle »…
Autre paradoxe ou questionnement : la notion de « développement personnel », qui est sujet à controverse. On préférera parler dans ce numéro de « développement de la personne »
Nous vous proposons ici d’évoquer brièvement certains des articles de la revue afin de commencer la réflexion
Extrait du rapport au parlement européen et de la commission culture et éducation (extraits recueillis par Jackie Marsenach)
« l’éducation physique est la seule matière scolaire qui vise à préparer les enfants à un style de vie sain et qui se concentre sur le développement physique et mental global… »
« Etre seuls ensemble » (article d’Anne Roger)
Anne Roger décrypte ici l’article publié dans la revue Science et motricité, qui analyse les arguments souvent présentés pour justifier la programmation d’activités physiques issues du champ social. L’article de Audrey Ernst et Claude Pigeassou nous interroge ainsi sur la réalité de certaines activités de développement et d’entretien, en reversant certaines idées reçues. De plus, et c’est l’intitulé de l’article, ils mettent en avant le fait que certains « clubs de remise en forme » contribuent à construire un sentiment d’isolement des individus : « être seuls ensemble »…
« Education physique et développement de la personne » (article de Thierry Terret)
L’article de Thierry Terret, à partir du concept d’éducation, considère que le développement n’est pas davantage porté par les pratiques des ASDEP que par celle des APSA ! Il part des différentes conceptions de l’éducation physique pour montrer que le développement de la personne est une préoccupation ancienne dans le système éducatif et plus particulièrement en EPS. Ainsi au fil du raisonnement, l’auteur montre que ASDEP et APSA sont nécessaire pour le développement de la personne
« Le step pour réconcilier les filles avec l’effort de durée » (article de Brigitte Flippe)
Face aux problèmes d’absentéisme récurant, Brigitte Flippe présente sa démarche en Step pour développer ses élèves et leur faire vivre l’expérience de l’effort d’une manière ludique. La première étape consistant à apprendre un enchaînement imposé, lui même composé de quatre modules, pour ensuite à partir de cela jouer sur la création d’une enchaînement et le sentiment d’appartenance au groupe.
« Festival de situations, de moments, de démarches, de réglées »
On retrouve ici une multitude de témoignages montrant que la connaissance de soi n’est pas réservée aux ASDEP mais se travaille dans toutes les APSA. Catherine Laurence présente par exemple son projet d’EPS ou la douche est partie intégrante de la leçon, d’autres mettent en place « un code en Acrogym obligeant les élèves à mieux se connaître », ou bien le « bonus du libre et de l’anti-gros bras en escalade »
Un développement ancré dans la culture, celle des APSA qui ont un sens en EPS (article de J.Y. Rochex)
« Le développement de la personne ne peut se passer hors de l’appropriation de la culture, mais exige aussi que celle-ci prenne sens pour les élèves. Pour les APSA cela demanderait de les rendre plus signifiantes et de les épurer des logiques marchandes et inégalitaires »
Le débat est lancé…
http://www.contrepied.net/parution.php
« Filles et Garçons en EPS !? » Sauvons les filles !
Sauvons les filles ! En effet, si on regarde l’écart de notes entre les filles et les garçons aux différentes évaluations (bacs, bep, cap) le constat est évident ! Comment s’inscrire alors dans la droite ligne de Jean louis Auduc et de « Sauvons les garçons » ?
L’EPS fait réussir les garçons au détriment des filles ! Le dossier qui suit tente modestement de faire le point sur la situation des filles en EPS, et d’apporter différents outils d’analyses pour essayer de faire évoluer les pratiques et la situation actuelle.
Enfin, plusieurs propositions sont faites…
Constat
Résultats des filles et des garçons en EPS !
Filles et garçons au bac : Le rapport de la commission nationale d’évaluation
Cette année encore, le rapport annuel, qui étudie les résultats aux examens (cap – bep – bacs) en EPS, met l’accent sur les inégalités entre filles et garçons. « Dans l’attente d’une réorganisation significative de l’offre de formation prenant mieux en compte les attentes et les appétences des filles, la commission nationale invite les commissions académiques à mettre tout en œuvre pour réduire l’écart entre les filles et les garçons ».
C’est que pour tous les examens l’écart entre les sexes est de 1 point de moyenne au détriment des filles. Le javelot, le pentabond, le volley, le tennis de table, le basket et le handball sont particulièrement négatifs pour les filles. Or justement, les épreuves les plus répandues sont le badminton, le volley, le demi-fond et le tennis de table.
La commission préconise donc une nouvelle liste d’épreuves : « la commission nationale préconise que la liste nationale subisse un renouvellement et soit composée des cinq binômes suivants : demi fond et badminton, demi fond et tennis de table, tennis de table et sauvetage, basket-ball et gymnastique, basket-ball et sauvetage ».
Le rapport
http://eduscol.education.fr/D0010/ressref.htm
Dans la même lignée, l’académie de Créteil s’interroge sur les possibilités pour assurer les mêmes chances de réussite aux filles et aux garçons au Bac.
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2006/09/inde[…]
Réflexions
La construction des inégalités de réussite en EPS au baccalauréat entre filles et garçons, thèse de Cécile Vigneron en ligne
L’objet de cette recherche est donc d’examiner les écarts de réussite en EPS au baccalauréat, contradictoires avec les bons résultats scolaires des filles décrits par ailleurs. Il s’agit notamment d’analyser les mécanismes scolaires qui conduisent les filles et les garçons à ne pas développer un même type de motricité ou qui limitent les filles dans l’exploitation de leurs réelles possibilités physiques ». La thèse de Cécile Vigneron s’attaque avec efficacité à un tabou de l’éducation nationale : l’absence de parité et, au-delà sa participation à la fabrication des genres.
S’appuyant sur une enquête auprès de plus de 1000 élèves, elle montre précisément comment les pratiques scolaires pénalisent les filles en EPS. » Par les choix de contenus enseignés en EPS, conçus à partir d’une analyse asexuée des techniques sportives, par les effets d’attente et les représentations spécifiques des enseignants à l’égard des élèves des deux sexes, l’école accentue les écarts de résultats entre garçons et filles initialement constitués par les effets de la socialisation familiale et de l’environnement culturel ». Par exemple, dans les apprentissages l’accent est mis toujours sur l’attaque, les apprentissages techniques sont relégués, les filles confinées sur le terrain dans des espaces périphériques, le rôle des défenseurs dévalorisé etc.
Ce qui amène C. Vigneron à poser la question d’une éducation sportive équitable. » L’EPS doit-elle se construire à partir des pratiques sportives, majoritairement masculines, marquées par la compétition et l’affrontement sous couvert de leur universalité en n’ignorant pas que derrière la mondialisation des pratiques sportives se dresse aussi une commercialisation des pratiques masculines ou doit-elle souscrire aux aspirations spécifiques des filles et édulcorer les pratiques culturelles pour préserver les filles de la compétition, de l’agressivité voire même s’en tenir à l’enseignement d’activités sportives typiquement féminines ? Une troisième voie est proposée ici qui s’intéresse réellement au sujet qui apprend, qui cherche à extraire des pratiques sociales de référence des éléments essentiels mais surtout diversifiés. Ne pas prendre en compte les différences génétiques et culturelles des filles au nom d’une égalité affirmée c’est en définitive appuyer et encourager une inégalité de fait. Construire une équité dans le cadre de la mixité c’est transformer les représentations et la motricité de tous, sans mettre en place un enseignement à deux vitesses. C’est aussi concevoir que des savoirs différents puissent être d’égale valeur même s’ils ne prennent pas la même expression ».
http://tel.archives-ouvertes.fr/halshs-00005202/fr/
Ecarts de notation : Quelques hypothèses !
Francis Bergé fait ici une analyse des écarts de notation entre garçons et filles dans la Loire. Loin des explications classiques qui voudraient que les filles soient moins sportives, moins présentes dans les clubs et moins motivées. Il propose une analyse mettant en avant la nécessité de prendre en compte les différences génétiques et culturelles des populations filles et garçons, pour une plus grande équité. Deux hypothèses sont proposées : la différence des notes garçons/filles ne dépend pas des élèves mais des enseignants qui établissent ces notes ; l’écart des moyennes de notes des garçons et des filles dépend du degré de féminisation de l’équipe pédagogique.
http://www.inrp.fr/publications/edition-electronique/document[…]
Dans la même ligné, voici un autre article de Francis Bergé : « les filles et les garçons, c’est différent ? »
ftp://ftp2.contrepied.net/contrepi/annexes/berge_mix_eval.pdf
Une EPS pour les garçons !
Au sein de cet article, Geneviève Cogérino présente une analyse surprenante au premier abord! En effet, il est évident de penser, que la réussite des élèves est différente selon la connotation masculine ou féminine d’une activité. A travers, ceci on peut logiquement présenter l’EPS comme masculine en raison de son lien étroit avec le sport, à travers ses valeurs d’affrontements, de défi, d’effort, de dépense énergétique. Et pourtant, nous proposons une multitude d’activités physiques avec des connotations différenciées, la gymnastique, le badminton, la danse, le football, la musculation, le volley-ball, la lutte, etc. Le paradoxe est alors frappant car les APS présentent une diversité de connotations et ainsi le traitement semble être favorisé et pourtant ce n’est pas le cas !
L’auteur présente alors différentes explications : la première montre que la grande majorité des situations proposées aux élèves, et ceci quelle que soit l’APS, met davantage l’accent sur un engagement « masculin » ; la deuxième montre que les interactions verbales et comportementales entre enseignants et élèves sont en faveur et/ou en direction des garçons ; enfin la dernière explication pointe le fait que les situations sont souvent très proches et ainsi « affiche » aux yeux de chacun les différences et le sentiment d’être moins compétent.
L’analyse se déporte du seul sujet pour mettre en avant que l’enseignant a également un rôle dans les inégalités de réussite des filles en EPS. Et Geneviève Cogérino de conclure « Pourquoi autant de différences entre l’EPS des filles et celle des garçons ? Mais : pourquoi si peu de différences dans l’enseignement de l’EPS occasionnent-elles autant de différences de réussite entre filles et garçons ? »
Bibliographie :
Cogérino G. « Quelle place pour les filles dans une EPS pour les garçons ? » Les cahiers pédagogiques n°441 (2006)
Cogérino G. (coord.) « Filles et garçons en EPS », Paris, Edition EPS (2005)
Les inégalités inter sexes en EPS : sont-elles perçues injustes chez les élèves de second degré ?
Vanessa Lentillon présente son étude, à travers la nécessité dans un premier temps de caractériser comment les élèves ressentent les inégalités objectives en EPS. L’objectif est alors de se centrer sur les différences inter sexes d’attitudes, d’injustices perçues en fonction de leurs schémas de soi lié au genre.
Les résultats montrent que les inégalités concernant la notation sont plus accentuées en EPS alors que les injustices inter sexe perçues au niveau du comportement de l’enseignant sont rares.
http://ep.inrp.fr/EP/colloques/colloque_repenser_justice/communi[…]
L’EPS des filles
Voici le compte rendu d’une table ronde ayant eut lieu en 2005 dans l’académie de Créteil. De nombreux participants, d’une grande qualité, interviennent (Davisse, Volondat, Leblanc…) sur la différence de notation entre les filles et les garçons au Baccalauréat. Un document très intéressant !
http://eps.ac-creteil.fr/spip.php?article221
Les filles, les garçons, la mixité
Cathy Patinet nous propose un cadre théorique à travers 6 points :
Pourquoi interroger l’enseignement de l’EPS en prenant en compte le sexe des élèves ?
Que disent les programmes de la discipline EPS concernant la mixité ?
Difficultés et enjeux d’un enseignement en mixité
Sexe, genre, féminité, virilité. En quoi garçons et filles sont ils différents ?
Que disent les innovations et recherches sur l’EPS et la mixité ?
Quels indicateurs pour prendre conscience du problème ?
http://pedagogie.ac-amiens.fr/eps/mixite/default.htm
Réfléchir à la mixité en EPS un défi professionnel à relever
Dans la continuité de la réflexion précédente, Cathy Patinet (groupe académique de réflexion sur les filles, les garçons, la mixité de l’académie d’Amiens) questionne le pourquoi d’une réflexion sur la mixité, et pourquoi peut on parler d’un défi professionnel à relever ?
http://pedagogie.ac-amiens.fr/eps/groupes_acad/spip.php?article4
« Elles papotent, ils gigotent » Annick Davisse
L’incontournable article d’Annick Davisse, à découvrir ou à redécouvrir !
En effet, l’auteur met en avant la nécessité de prendre en compte les différences, et ainsi faire le deuil de l’égalitarisme pour tendre vers l’équité !
http://www.cndp.fr/RevueVEI/davisse116.htm
Intervention de Annick Davisse
Voici une intervention d’Annick Davisse intitulé « prise en compte de la diversité des publics dans un groupe mixte d’EPS : quels apprentissages possibles ? »
http://ww3.ac-poitiers.fr/eps/peda/assact/adavis.htm
Des propositions
Perspectives pour un changement ? Des exemples en sports collectifs
Cécile Vigneron présente une réflexion visant à percevoir quels sont les contenus proposés aux élèves lors des sports collectifs. Elle tente ainsi de vérifier se ces éléments prenaient en compte de manière équivalente les ressources des élèves des deux sexes ou s’ils s’appuyaient plutôt sur une analyse des conduites rencontrées chez les garçons. Ainsi, les situations proposées confinent les filles dans des rôles subalternes.
L’objectif est alors de proposer des contenus en sports collectifs qui transforment la motricité des filles, ainsi plusieurs pistes sont évoquées, notamment à travers la réappropriation des grandes fonctions motrices, le travail du duel, la maîtrise des gestes techniques ambitieux, le travail de la défense, du dribble…
Un document, pertinent et indispensable pour prendre en compte la place des filles en EPS à travers les sports collectifs !
ftp://ftp2.contrepied.net/contrepi/annexes/vigneron_propositions.pdf
Vers des pratiques innovantes
Le groupe académique de l’académie d’Amiens, nous propose une série articles proposant des traitements didactiques
http://pedagogie.ac-amiens.fr/eps/groupes_acad/spip.php?rubrique8
Rendre nos pratiques plus justes avec les filles de LP
http://pedagogie.ac-amiens.fr/eps/groupes_acad/spip.php?article33
Equité et Acrosport
http://pedagogie.ac-amiens.fr/eps/groupes_acad/spip.php?article27
Les filles de LP et le futsall
http://pedagogie.ac-amiens.fr/eps/groupes_acad/spip.php?article26
La mixité en Danse au collège
Comment allons nous vivre ensemble cette activité dans nos singularités, nos différences ?
Françoise Poulteau, nous propose différents axes de réflexion et des propositions, autour de la prise en compte de la mixité au collège en Danse.
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/EPS/spip/spip.php?article188
Mixité, coéducation en activités d’opposition
La mixité un enjeu social dans le vivre ensemble, et un enjeu d’équité dans la prise en compte différenciée des ressources. Oui, mais dans les activités d’opposition ?
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/EPS/spip/spip.php?article14
Et aussi !
Retour sur deux dossiers que vous nous avions proposés. D’un coté l’EPS au Maroc de l’autre, l’EPS à l’école
L’EPS au Maroc
Lors du mensuel 110, nous vous avions présenté un reportage sur l’EPS au Maroc à travers trois rencontres. Celle d’EL Chaheb Mustapha, professeur agrégé d’eps, licencié en histoire et civilisation et ancien internationale marocain de Handball. Ainsi que Ayoub Achaach, fondateur du site « EPSMaroc » et enfin Christophe Luczak enseignant d’EPS au lycée français Lyautey de Casablanca.
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps/Pages[…]
l’EPS à l’école
L’EPS à l’école n’est pas la même partout ! Chaque maître ayant son propre vécu, sa propre formation. Ainsi, nous avons souhaité vous proposer un dossier regroupant une sélection des différentes ressources disponibles sur la toile.
Les programmes et horaires
Maternelle
http://eduscol.education.fr/cid48644/ecole-maternelle.html
Primaire
Programme et horaire du cycle des apprentissages fondamentaux
http://eduscol.education.fr/cid48645/cycle-des-apprentissage[…]
Programme et horaire du cycle des approfondissements
http://eduscol.education.fr/cid48646/cycle-des-approfondissements.html
Plusieurs synthèses
http://eps-premier-degre.scola.ac-paris.fr/circulaire 20[…]
Réglementations
Participation d’intervenants extérieurs aux activités d’enseignement dans les écoles maternelles et élémentaires
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/politique/educati[…]
Organisation des sorties scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires publiques
http://www.education.gouv.fr/bo/1999/hs7/som.htm
Risques particuliers à l’enseignement de l’EPS et au sport scolaire
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/32/MENE0401637C.htm
Enseignement de la natation dans les établissements scolaires du premier et du second degré
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/39/MENE0402320C.htm
En plus du texte, l’académie de Dijon propose différents tests, etc.
http://ia89.ac-dijon.fr/?eps_textes#natation
Cyclisme à l’école primaire
http://ia89.ac-dijon.fr/?eps_textes#cyclisme
Evaluation
Le livret de l’élève
Voici un outil remarquable en lien direct avec les nouveaux textes. Ce dernier permet de valider les différentes acquisitions des élèves. Ainsi, l’analyse du degré d’acquisition des compétences est facilitée.
http://livretscolaire.scola.ac-paris.fr/
Des outils au service de l’évaluation
http://livretscolaire.scola.ac-paris.fr/Evaluation_EPS.htm
Les indispensables du primaire
Le coup de cœur
L’académie de Paris, une exception, un exemple !
L’EPS à l’école, au sein de l’académie de Paris, est une particularité remarquable ! On peut le dire, l’académie de Paris est une véritable locomotive ! Pourquoi ? Tout d’abord par rapport au recrutement des intervenants sur concours, mais surtout par rapport à la qualité des actions et démarches réalisées.
Ainsi vous trouverez sur le site, une multitude de fiches abordant les différentes compétences à acquérir pour les élèves. L’académie met également l’accent sur le comment enseigner, notamment à travers son document « savoir enseigner l’EPS » et à travers différentes connaissances pour enseigner l’EPS.
http://eps-premier-degre.scola.ac-paris.fr/
Du coté des académies
Le site de l’académie de Reims
Plusieurs liens sont regroupés autour des 4 compétences et des 3 cycles
http://www.ac-reims.fr/ia08/eps1/index.htm
Le site des Pyrénées Atlantiques
Très pratique, plusieurs productions sont à disposition, notamment concernant l’Acrosport, les jeux collectifs avec ballon en cycle 2, mais également des propositions pour aborder le handicap moteur en EPS.
http://webetab.ac-bordeaux.fr/Primaire/64/EPS64/
Dossier de l’académie de Nantes
Voici un dossier très complet de l’académie de Nantes. Une vision de la discipline est proposée, puis des réflexions et aides autour de la construction des séances, la gestion des groupes, les situations d’apprentissages. Enfin les 4 compétences sont abordées
http://appli-etna.ac-nantes.fr:8080/ia49/ecole/eps/maternelle/html/
Quelques sites perso
L’EPS pour les nuls
Une multitude d’outils fort utiles, que ce soit le lexique EPS, la bibliographie, les textes, les téléchargements, les liens, les APSA. Une véritable mine, un outil indispensable !
PlanetOlak
Le café vous avez proposé dans le mensuel 84 une rencontre avec Olivier Aksa, webmestre et fondateur du site PlanetOlak. Il va de soi, que le site reste un incontournable par sa qualité, sa diversité, etc. Si vous ne le connaissez pas encore, vous ne serez pas déçu!
Le site
L’entretien dans le café
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/eps[…]
Divers
Publications
EPS au cycle 3 « séquence d’apprentissage pour valoriser les progrès »
Les auteurs Pascal Moniot et Fabrice Reichert proposent une démarche pour valoriser les progrès des élèves, plusieurs activités sont proposées
http://www.site.aeeps.org/spip.php?article774
Concours
Préparation au concours de recrutement des Professeurs des Ecoles (CRPE)
Jean François Gibert propose un document pour accompagner et synthétiser la préparation au CRPE des candidats dits « en reconversion ». Ainsi, le document se veut synthétique et ainsi gagne en qualité.
http://www.site.aeeps.org/spip.php?article688
Sur le site du Café
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