Par François Jarraud
Un projet de fichage des écoliers de maternelle mobilise syndicats et parents……
Des élections professionnelles à surprises ?
Le Snuipp lance une campagne pour l’égalité des écoles l Elections : Premiers couacs l Rejet de la formation aux premiers secours l Mayotte : Décret sur l’accès aux fonctions d’instituteurs l Algérie : 4ème jour de grève l Etats-Unis : Quelles particularités pour le système éducatif ?.
Mettre mon ado en internat, une solution ? l Histoire Junior.
20 Octobre : Le retour de La Grande Lessive l Evaluer à l’heure des compétences l Les Envies de Savoirs de l’UPEC changent de formule l Le lycée Liberté fête la science.
Meirieu : L’éducation artistique pour « désengluer de la frénésie consommatrice »…
Le G20 sur Eduscol l Le développement durable.
Un projet de fichage des écoliers de maternelle mobilise syndicats et parents
Le ministère a présenté aux inspecteurs un dispositif de « repérage de élèves présentant des risques pour les apprentissages » destiné aux enseignants de grande section de maternelle. Il prévoit le dépistage de façon froidement bureaucratique des enfants « à risque » et leur traitement par l’enseignant avant une évaluation finale. Ce document, qui rappelle le rapport de l’Inserm de 2005 et le rapport Benisti, fait l’unanimité des syndicats qui appellent déjà à son boycott.
Ce sont en fait deux documents qui ont été réalisés par le ministère. Le premier présente les phases du repérage et du traitement de « l’aide à l’évaluation » des enfants. Dès cette année, en novembre et décembre les enseignants devraient faire passer des « épreuves étalonnées » identiques portant sur le comportement à l’école, le langage, la motricité et la conscience phonologique. Ces tests ont été réalisés par le laboratoire cognisciences de l’université de Grenoble. La seconde phase serait celle des « entraînements » où les élèves jugés « à risque » ou « à haut risque » seraient regroupés de façon homogène durant les heures d’aide personnalisée, de façon quotidienne, selon « une ritualisation forte ». La dernière phase serait celle des évaluations des acquis entre mai et juin. Elle porterait aussi bien sur la compréhension de consignes que sur la compréhension de texte lu, la connaissance des nombres ou le « devenir élève ».
Le second document est le guide destiné aux enseignants comportant l’outil de repérage appelé « Matris GS ». Inspiré d’un outil médical, le BSEDS 3, il transforme les enseignants en apprentis médecins en leur demandant de remplir des grilles d’observation du comportement de l’élève , de sa motricité et de sa conscience phonologique. ON aboutit ainsi à une fiche élève qui permet de statuer si l’élève est « à risque » ou « à haut risque ». La période « d’entraînement » où l’enseignant est sensé aider l’élève n’est pas documentée. Le document revient sur l’évaluation finale avec des fiches précises sur le langage, la compréhension et le devenir élève. On évalue par exemple si l’élève est « courtois », s’il ne monopolise pas la parole, s’il respecte l’intégrité des personnes ou des biens, s’il utilise « les formules habituelles de politesse ».
Ce document n’a qu’une apparence scientifique puisque le dépistage médical est proposé à des enseignants. C’est d’autant plus regrettable qu’il aboutit à une classification d’ enfants de 5 ans entre « à risque » et « à haut risque », avec toutes les conséquences sociales que l’on peut imaginer d’une telle qualification. C’est aggravé par le dispositif dit d’entraînement qui invite clairement à regrouper les enfants « à risque » de façon « rituelle » de façon quotidienne : on peut craindre une forte stigmatisation et des tentatives de formatage des enfants. Enfin l’importance accordée aux comportements, dont on sait bien à quel point ils peuvent varier, dans les observations, l’appel à des critères aussi flous que la courtoisie, montre que l’on s’éloigne du domaine scolaire.
Les syndicats montent au créneau. Le dispositif recueille une opposition assez universelle. Les parents de la Fcpe estiment qu’il s’agit « d’un dispositif de normalisation des enfants de 5 ans » et exigent « le retrait immédiat » de ce « projet honteux ». Le Sgen Cfdt le juge « absurde, contre productif et un peu effrayant ». « Le ministère s’apprêterait à enfermer tous les petits français de 5-6 ans dans des catégories dont tous les adultes de bon sens savent qu’elles ne peuvent avoir que des effets ravageurs sur la motivation et la capacité de grandir et d’apprendre ». Le Sgen demande l’abandon du projet. Le Snuipp demande aux enseignants de boycotter ce dispositif. Pour le syndicat, « la maternelle n’est pas une école de la compétition ». Le Se-Unsa évoque « une conception erronée des apprentissages » avec des épreuves « inadaptées ». « Ce programme nie les compétences des enseignants de maternelle qui savent reconnaître les élèves rencontrant des difficultés en les évaluant dans des activités signifiantes au moment opportun ». Le Se-Unsa appelle à signer une pétition contre ce projet.
Venant après l’ épisode des rapports Inserm et Bénisti, il est surprenant que l’éducation nationale se soit lancée dans un projet aussi peu raisonnable. Pour le moment le ministère ne fait pas de commentaires sur cette affaire. Un comportement à classer « à risque » ?
La pétition
Menteurs, voleurs, sécheurs (2005)
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L’Éditorial de Francois Jarraud
Des élections professionnelles à surprises ?
Ce 13 octobre s’ouvrent les premières élections professionnelles des enseignants avec vote électronique. Quelles conséquences faut-il en attendre aussi bien sur la participation que sur l’évolution du syndicalisme enseignant ?
Ce nouveau mode de scrutin résulte de la loi sur « la rénovation du dialogue social dans la fonction publique » adoptée en 2010. Elle instaure notamment le vote électronique, la liberté de candidature pour tous les syndicats et le principe d’accords majoritaires en voix. Ses effets se sont déjà faits sentir avant les élections puisqu’ elle a déjà recomposé la paysage syndical obligeant de « petits syndicats » à des regroupements avec des centrales plus importantes du fait des modifications des collèges électoraux. Par exemple un syndicat d’IPR, très important sur son créneau, a rejoint une grande centrale. Un autre syndicat influent pour une catégorie d’enseignants a éclaté, une partie de ses militants rejoignant une nouvelle coalition syndicale, une autre partie une vieille centrale syndicale.
Le vote électronique aura-t-il une effet sur la participation ? Il faut savoir que celle-ci est particulièrement forte à l’éducation nationale où 60% des personnels participaient aux élections. Le problème du vote qui s’ouvre le 13 octobre c’est de cumuler un nouveau média, un nouveau rituel et une grande complexité. Sur la complexité, les enseignants sont déjà bien au courant : il faut un identifiant pour accéder à un mot de passe qui, associé encore à d’autres ingrédients, va donner accès à la salle de vote électronique… Difficile de faire plus compliqué et d’ores et déjà un débat est ouvert pour savoir si l’information a bien circulé d’autant qu’il s’agit d’un scrutin à un seul tour. A cela s’ajoute le vote électronique alors que tous les enseignants ne sont pas forcément à l’aise avec les TIC. Mais le grand changement c’est la rupture du rituel. Alors qu ‘on votait collectivement au sein d’une petite communauté, l’acte électif est « atomisé » pour reprendre la formule d’André Robert. Par suite ce n’est pas le seul taux de participation qui pourrait être atteint. C’est aussi la composition des électeurs : le vote électronique va-t-il bénéficier aux militants les plus engagés ou aux jeunes enseignants proportionnellement moins politisés ?
Des effets durables. Reste ensuite la question des effets induits par la loi sur le fonctionnement de la vie syndicale. La loi responsabilise le vote syndical puisque les accords doivent être majoritaires. Les votes contestataires sans conséquences n’existeront plus et chaque syndicat devra assumer ses responsabilités. Là encore difficile de savoir si cela va renforcer le poids des organisations réformatrices ou au contraire jouer contre elles dans une période de restrictions. Enfin l’échelle géographique des responsabilités va changer également passant du département à l’académie, ce qui pour le premier degré n’est pas sans conséquences.
L’enseignement est un des fleurons du syndicalisme français avec une vie syndicale beaucoup plus riche que dans d’autres professions. La nouvelle loi adresse aux organisations de sérieux défis où elles jouent leur avenir et celui du système éducatif.
Le Snuipp lance une campagne pour l’égalité des écoles
C’est une configuration nouvelle que le Snuipp a présenté le 12 octobre. Un syndicat, le Snuipp, et des représentants des communes, l’Association des maires ruraux de France et l’Association des directeurs de l’éducation des villes, en clair les petites communes et les grandes, ont travaillé ensemble sur « l’agent de l’ école » et ses inégalités. Ils montrent de fortes disparités et plaident pour un nouveau partage des rôles entre Etat et communes et pour la définition d’un « kit de base » qui servirait de référence minimum pour l’équipement, au sens large, des écoles.
« Les disparités deviennent un facteur d’inégalité. Les principes d’égalité et de gratuité de l’école sont atteints ». Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, présentait le 12 octobre une enquête menée avec l’Andev (les grands communes) et l’AMRF (les petites) sur le budget dont disposent les écoles.
De fortes inégalités. L’enquête montre que les crédits de fonctionnement des écoles varient de 1 à 10. Cela concerne les crédits par élève pour la matériel scolaire, les fournitures ou encore le financement des sorties et des activités pédagogiques. Quelques exemples. En moyenne les crédits par élève se montent à 47€ mais en fait 67% des écoles ont moins de 45€. Ce sont les maternelles les mieux loties (64€). Les écoles en RAR bénéficient en moyenne de 44€. Moins de la moitié des écoles bénéficient de service de bus gratuit pour les sorties ou d’intervenants. Les crédits pour les spectacle svarient de 0 (pour 42% des communes) à plus de 20€ par élève pour 8% des écoles. L’inégalité est flagrante aussi pour les classes transplantées (0 pour une école sur 3, plus de 100€ par élève pour 11% des écoles). Si en moyenne il y a 8 ordinateurs pour 100 élèves , la moitié des écoles comptent plus de 10 ordinateurs, un cinquième moins de 5.
Elections : Premiers couacs
Cette première élection électronique se passe-t-elle bien ? Le Snes estime « qu’une partie très significative des électeurs ne peuvent pas disposer des outils nécessaires pour voter, identifiant et mot de passe, ou même ne sont pas informés des moyens de les obtenir ». Le Snes craint une baisse de la participation et demande au ministère de prendre des mesures. Le Sgen Cfdt se plaint de son coté du blocage de ses mails électoraux dans deux académies, Bordeaux et Grenoble. Il menace de recours en justice ceux qui s’opposeraient à sa campagne numérique.
Rejet de la formation aux premiers secours
La proposition de loi sur la formation aux premiers secours a été rejetée par l’Assemblée nationale le 12 octobre.
Mayotte : Décret sur l’accès aux fonctions d’instituteurs
Par décret publié au J.O. du 13 octobre, un concours interne d’accès aux fonctions d’instituteurs est ouvert aux agents titulaires et non titulaires de l’Etat, d’une collectivité territoriale ou d’un établissement public en dépendant possédant un diplôme de niveau III et justifiant de trois ans de services publics, ainsi qu’aux candidats justifiant de services comparables dans une administration, un organisme ou un établissement d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen. De plus de 2012 à 2016, des concours seront ouverts aux candidats possédant un diplôme de niveau IV et justifiant d’une ancienneté de deux ans dans des fonctions d’enseignement dans les services de l’éducation nationale à Mayotte.
Algérie : 4ème jour de grève
Les enseignants algériens entrent dans leur 4ème journée de grève avec un mouvement suivi à 90%. La principale revendication concerne le salaire, les syndicats demandant au gouvernement de remplir ses engagements. Mais d’autres questions, come celle de la réforme des vacances, alimentent le conflit. Le pays est touché par la baisse du prix du pétrole.
Etats-Unis : Quelles particularités pour le système éducatif ?
Les Comparative Indicators publiés le 12 octobre par le National Center for Education Statistics utilise les données de Pisa et des Regards sur l’éducation d el’OCDE pour comparer le système éducatif américain et ses résultats aux autres pays de l’Ocde. Impossible de donner ici toutes les particularités. Citons en trois. Les Etats-Unis est la pays du G8 qui a le plus fort taux de jeunes dans sa population (les 5-29 ans représentent 34% de la population, les 5-19 20%) et c’est, avec la France , le seul où cette population augmente. Mais c’est aussi lepays qui a le plus bas taux de scolarisation en pré-élémentaire (47%). Un taux qui augmente chez tous les pays du G8 sauf aux Etats-Unis…
Mettre mon ado en internat, une solution ?
Ce petit livre de Renée Greusard démonte les mythes qui courent auprès des internats. Il aborde aussi le sujet de façon très concrète et pratique. Car l’internat, à défaut d’avoir la cote (il a connu un net déclin passant de 13 à 4% des élèves depuis les années 1970) est présenté parfois comme la solution à des problèmes de scolarité.
R. Greusard aborde ainsi une série de cas concrètes depuis l’enfant qui n’a pas d’autre choix de scolarité à celui qui cherche en internat la solution à ses problèmes de concentration ou celui qui cherche l’excellence. Dans chaque cas, l’auteur fait le point des apports réels de l’internat. Par exemple elle montre que si l’internat permet de prendre de la distance avec des parents en conflit, il ne peut pas changer un adolescent en quelques mois…
Renée Greusard, Mettre mon ado en internat : une bonne solution ?, L’Etudiant, 2011.
Histoire Junior
Ce nouveau magazine s’adresse aux 10-15 ans et veut développer chez eux le goût de l’histoire. Il se présente aussi dans un esprit de reconquête de l’histoire nationale en promettant de couvrir les périodes que l’école omet et les grands hommes délaissés par l’école. Pour Histoire Junior , « la mode actuelle est d’expliquer l’Histoire par la sociologie en faisant abstraction des volontés individuelles » et ça ne lui plaît pas. Le contenu du premier numéro n’est pourtant pas aussi ringard que ce que pourrait donner à craindre une telle présentation. Ainsi il comporte un article sur l’invention de la fourchette et un gros article sur l’enfance de Louis XIV. Quelques jeux, une BD égaient une présentation un peu terne. Le mensuel est édité par le groupe Faton déjà éditeur de publications jeunesse comme Arkéo Junior.
20 Octobre : Le retour de La Grande Lessive
Le 20 octobre 2011, La Grande Lessive® passera par l’école à Tahiti et ailleurs, par le collège, le lycée et l’IUFM, le centre social, l’hôpital, la maison de retraite, un quartier ou une ville ici et là, des bibliothèques à Genève et Monaco, le Musée de l’Or de Bogota, et par des centaines d’autres lieux. Le Café vous invite à participer à ce projet totalement fou qui crée, par sa dimension artistique, du lien entre les hommes.
La Grande Lessive® est le titre d’une installation artistique éphémère qui se déploie, en France et partout dans le monde où quelqu’un décide de l’initier en respectant ses principes. Depuis sa création, fin 2006 à l’initiative de Joëlle Gonthier, plasticienne, cette installation s’est déployée dans au moins 56 pays et a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes, de tous âges et de toutes conditions. En 2010, le Musée de l’Or de Bogota en Bolivie et la Bibliothèque nationale de France l’ont organisée. Cette année, le musée de l’Or l’organise à nouveau.
Evaluer à l’heure des compétences
Pour ses coordinateurs, F Colsaët et Y Mével, avec ce dossier « il ne s’agit pas pour nous de reprendre le débat en termes binaires pour ou contre, mais d’explorer ce que le travail avec les compétences apporte à cette évaluation formative et si possible différenciée que nous cherchons à promouvoir ». Pourtant, pour une fois, les Cahiers pédagogiques offrent un dossier contradictoire avec un véritable débat sur l’approche par compétences.
Ainsi Maria-Alice Médioni pose la question de l’évaluationnite et de ses dérives. Xavier Nicquevert invite à ne pas perdre de vue l’évaluation formative. JM Zakhartchouk tente de montrer qu’on peut tirer du positif du LPC à certaines conditions comme la mise à distance avec la notion de acquis – non acquis. D’autres articles nous ramènent aux bonnes vieilles grilles ou nous expliquent comment nous lancer.
Evaluer à l’heure des compétences, Cahiers pédagogiques n°491.
Les Envies de Savoirs de l’UPEC changent de formule
Dans le cadre d’orientation active et du conseil d’orientation anticipé des élèves de classe de première, l’UPEC organise pour la quatrième édition, l’opération « Envie de savoirs ». Destinées aux lycéens, ces conférences ont pour but de leur faire découvrir le monde de l’enseignement supérieur à travers des thématiques très diverses.
Cette année, la manifestation se déroulera tout au long de l’année universitaire, d’octobre à avril, un vendredi par mois sur les thématiques de l’offre de licence de l’UPEC. Les conférences thématiques recherches sont animées par des doctorants des Ecoles Doctorales de l’Université Paris Est. Les inscriptions des classes des lycées se font en ligne. Première conférence vendredi 14 octobre : Médecine / Ergothérapie.
Le lycée Liberté fête la science
Du 12 au 15 octobre, le lycée Liberté à Romainville (93), lycée des métiers du laboratoire et de la santé, fête la science avec un programme d’activités très ambitieux et une question : « l’accès aux médicaments, quels enjeux scientifiques, sociaux, éthiques et culturels ? ».
Deux tables rondes sont organisées le jeudi 13 octobre sur la prévention et le vendredi 14 sur l’innovation en santé en partenariat avec le parc scientifique Biocitech. Samedi 15 octobre, de 9 à 12 heures, le lycée vous accueille avec « Expériences sur tous ». Elèves et professeurs vous feront fabriquer du paracétamol, réaliser des antibiogrammes, découvrir la vie sous le microscope. Un rendez-vous à ne pas manquer.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Meirieu : L’éducation artistique pour « désengluer de la frénésie consommatrice »
« La pratique des arts permet de désengluer la conscience de la frénésie consommatrice. Elle peut aussi – j’en suis convaincu – contribuer à faire découvrir aux enfants que le chemin de la découverte, même plus long et difficile que la possession immédiate, reste la voie la plus belle : celle qui libère et réunit les êtres à la fois ». Dans cet entretien avec E Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la ville, Philippe Meirieu revient sur la place du théâtre et de l’éducation artistique dans l’éducation.
Le G20 sur Eduscol
Eduscol publie une série de fiches pédagogiques pour « sensibiliser les élèves aux enjeux de la présidence française du G20 ». Plus prosaiquement le fiches reviennent sur quelques questions de la gouvernance économique mondiale. Le site propose des fiches sur le G20 lui-même, la réforme du système monétaire international, l’évolution des prix des matières premières, le « guerre des monnaies ».
Le développement durable
Ecrit par des experts, cet ouvrage présente en 75 notions clés les enjeux du développement durable. Chaque thème est bien documenté avec cartes, photographies, graphiques et s’appuie sur des informations récentes. Il sera très utile aux enseignants et aux lycéens qui veulent faire un point rapide et concret sur une question en lien avec le développement durable. Où en est-on du protocole de Kyoto ? Qu’est ce que l’empriente écologique ? Quelles limites au modèle énergétique ? Qu’est ce que la pression démographique ? Qu’est ce qu’une entreprise responsable ? Quel rôle pour l’ONU ou les ONG ? On a ainsi sous la main une véritable encyclopédie qui associe synthèse et données documentaires. Clair, net, précis et efficace.
Arnaud, Berger, de Perthuis, Le développement durable, Nathan 2011.
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