« A coup sûr il y a des différences entre les sexes en matière d’éducation… On nous dit que c’est parce que la salle de classe traditionnelle est inadaptée à la nature énergique des garçons…. Que les féministes ont diabolisé le comportement des garçons. Que les méthodes pédagogiques faisant appel à la collaboration n’arrivent pas à stimuler le sens de la compétition des garçons… Les nouvelles techniques d’exploration du cerveau ont permis aux chercheurs d’observer mieux son fonctionnement. Et cela a montré des différences entre les sexes dans la taille de certaines structures du cerveau et dans les parties mobilisées dans certaines tâches. Mais si cette information nous intrigue, elle doit être interprétée avec précaution ». Tous ces facteurs Sarah Mead, de Education Sector, un centre de recherches américain indépendant, les balaye. Pour elle, il n’y a pas de crise scolaire des garçons.
Certes les résultats scolaires des garçons sont inférieurs à ceux des filles. Mais, en se basant sur les résultats des tests américains, elle montre que jamais les résultats des garçons n’ont été aussi hauts. Ils ont progressé sensiblement en lecture où l’écart entre garçons et filles a diminué, un phénomène que l’on retrouve en maths. Pour S. Mead, il n’y a pas de difficulté scolaire particulière pour les garçons. Simplement les filles ont progressé plus vite. Le problème des garçons n’est qu’une erreur de perspective.
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