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» Ce colloque a essentiellement pour but de faire se rencontrer et dialoguer les acteurs de l’EDD et d’élaborer un document final qui mette en exergue les principales avancées en matière d’éducation au développement durable et s’appuie sur ces avancées pour actualiser et modifier les stratégies en cours et faire des propositions qui puissent être prise en compte par les divers acteurs de l’EDD ». Du 14 au 16 juin, l’Unesco a organisé, dans le cadre de la Décennie des Nations Unies de l’éducation pour le développement durable, un important colloque à Paris. Il propose une douzaine d’ateliers : l’EEDD dans le cadre scolaire, dans l’enseignement agricole, dans la formation professionnelle, ou encore les outils d’enseignement de l’EEDD. On peut consulter les documents préparatoires du colloque. Ils permettent à la fois d’avoir une première vue sur le déploiement de l’EEDD et sur les difficultés rencontrées. Ainsi, l’académie de Poitiers revendique une « généralisation « de l’EEDD. En 3 ans, 42% des collèges, 56% des lycées généraux ont déposé des projets… mais seulement 33 écoles. Pour Muriel Pommier (INRP) » élément hétérogène par rapport à l’organisation scolaire actuelle du second degré, mixte de savoirs et de valeurs aux contours incertains, sa mise en oeuvre soulève nombre de questions tant au niveau des objectifs et des contenus de cette « éducation à » que de ses modalités d’intégration dans les collèges et les lycées. Les découpages disciplinaires comme les pratiques pédagogiques dominantes et les identités professionnelles sont particulièrement interpellées par l’EEDD… Multidimensionnelle et complexe, l’EEDD apparaît « naturellement » pluridisciplinaire à beaucoup. Elle impliquerait alors un changement de culture professionnelle substituant à l’individualisme la participation et la coopération autour de projets et d’objectifs communs. Si le quotidien de l’Ecole en est actuellement éloigné de l’avis de tous, une telle perspective n’est pas rejetée et même souvent appelée. Les enseignants s’accordent pour dire que l’EEDD suppose de sortir des formes de l’enseignement ordinaire ».. |
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