LE FAIT DU JOUR
BETT 2008 : Voyage au pays des Tice
ÉDITORIAL
Réussir des études supérieures dépend toujours d’abord de l’origine sociale
LE SYSTEME
Les syndicats appellent à la grève le 24 janvier l Polémique sur les primes des personnels de direction l Salaire : Ca menace aussi en Grande-Bretagne l Direction : 880 postes aux concours.
L’ÉLÈVE
Les jeunes vus par la Fondation pour l’innovation politique l Santé : Les ados vont bien l La Fcpe demande de vraies campagnes pour les élections des représentants des parents l Dépistage à trois ans : le retour !
LA CLASSE
Classe bavarde : Que faire ?
CITOYENNETE
L’Assemblée nationale a adopté la loi sur la « rétention de sûreté »
LES DISCIPLINES
E.D.D. : OGM : une interdiction, zéro débat l Histoire : Le Sénat a adopté la loi sur les archives l S.E.S. : Les perspectives mondiales de l’ONU l Musique : La Semaine du son
LES TICE
L’université numérique vue par le rapport Isaac l MSN et Quick Time menacés
Le fait du jour
BETT 2008 : Voyage au pays des Tice
« Lorsqu’on pénètre les lieux, le Bett apparaît comme une gigantesque foire aux Tice. Vous avez visité le salon de l’Education ? Oubliez cette référence. Pensez plutôt au salon de l’agriculture avec ses allées bondées et ses appels incessants aux merveilles des stands. L’innovation technique est au rendez vous, vidéo projecteurs dernier cri qui exemptent les tableaux interactifs de toute ombre, animations en 3 D pour représenter le corps humain, globe animé pour simuler les courants marins, les merveilles technologiques se concurrencent pour attirer le chaland ». Glissée parmi les membres de la délégation française au BETT 2008, le rendez-vous mondial des Tice, Monique Royer, envoyée spéciale du Café, rend compte de ses trouvailles. Un blog à suivre…
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Réussir des études supérieures dépend toujours d’abord de l’origine sociale
Les bacheliers sont-ils tous égaux devant l’enseignement supérieur ? A coup sûr non ! C’est ce que met en évidence « L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche« , une publication annuelle ministérielle. Si 83% d’une génération obtient le bac, seulement 42% des jeunes ont obtenu un diplôme d’enseignement supérieur. Moitié moins !
Le taux de réussite dépend d’abord des filières choisies. Si 43% des bacheliers généraux ont leur licence à l’heure, ce taux descend à 14% pour les bacheliers technologiques. Globalement 11% des premiers échouent dans le supérieur contre 30% des bacheliers technologiques et 26% des (rares) bacheliers professionnels ayant poursuivi après le bac.
Problème pédagogique ? Sans doute. Mais bien d’autres obstacles demeurent comme le montre l’évolution de l’accès à l’enseignement supérieur. On a toujours deux fois moins de chance d’accéder à l’enseignement supérieur quand on a un père ouvrier que quand on a un papa cadre. Les statistiques officielles mettent même en évidence une double particularité française : l’écart entre ces catégories sociales se maintient depuis 20 ans et en plus la progression de tous s’est arrêtée depuis 10 ans… Cette situation permet la reproduction sociale puisque, les chiffres officiels l’attestent, il y a un rapport étroit entre durée du chômage, type d’emploi et niveau d’étude.
Dernière particularité française, « oubliée » dans l’ouvrage officiel. Si la France compte maintenant autant de diplômés du supérieur chez ses jeunes qu’aux Etats-Unis et que dans les grands pays européens, mais toujours moins qu’au Canada, Japon et Corée du Sud, c’est du à l’importance des formations supérieures courtes (BTS, IUT) qui n’ont de reconnaissance que nationale. Le retard sur les formations longues reconnues internationalement demeure. Là aussi les obstacles ne sont sans doute pas que pédagogiques.
Terminons par des perspectives plus optimistes. Deux facteurs pourraient aider à améliorer ce tableau. D’une part l’évolution de l’enseignement technologique,par exemple en STG, qui va faciliter l’adaptation à l’université. D’autre part l’évolution de l’université elle-même qui modifie fortement sa première année. Mais a-t-on pris suffisamment en compte les dimensions sociales et ethniques de l’échec universitaire ?
L’état de l’enseignement supérieur (pdf)
Les chiffres de la réussite en licence (pdf)
Les syndicats appellent à la grève le 24 janvier
« Le ministre le dit clairement : les changements d’échelon des fonctionnaires suffisent à augmenter leur pouvoir d’achat ! Il n’est donc pas question de rattrapage et encore moins de mesures générales pour tous. En refusant la revalorisation du point d’indice, en voulant individualiser les mesures de promotion, le ministre remet en cause le principe même de la négociation collective des salaires dans la Fonction publique ». Le Snuipp appellera les enseignants du primaire à faire grève le 24 janvier.
Sept fédérations, le Sgen Cfdt, la Faen la Cgt, la Fsu, l’Unsa, FO et le Snalc, invitent à l’action. Le thème principal est les salaires. Elles estiment que « aucune réponse n’a été donnée après les interpellations du 20 novembre ».
Pourtant E. Woerth apporte dans L’Express d’une certaine façon sa réponse sur les salaires. « C’est vrai les fonctionnaires ne gagnent pas très bien leur vie. Il y a une échelle de salaires qui est très courte mais en même temps pour gagner mieux leur vie il faut accepter de prendre plus de responsabilités, il faut accepter de faire plus d’heures supplémentaires.. Il faut changer ».
Polémique sur les primes des personnels de direction
Le Snpden, principal syndicat de personnels de direction, dénonce « le risque de division » du mouvement syndical. Il critique la polémique lancée par le Snes qui a dénoncé les primes viennent de toucher les chefs d’établissement (750 euros) et leurs adjoints (3675 euros). Ces primes résultent de l’accord négocié l’année dernière par le Snpden.
Pour le SNPDEN, « le syndicalisme est trop faible en France pour des querelles intercatégorielles, au moment où les syndicats de la Fonction Publique sont engagés dans une négociation difficile, et doivent faire valoir que les réponses apportées par le gouvernement, sous forme de défiscalisation d’heures supplémentaires, de primes ou de rémunération au mérite, ne sont satisfaisantes pour aucune catégorie de fonctionnaires ». Les personnels de direction ne bénéficient pas d’heures supplémentaires.
Salaire : Ca menace aussi en Grande-Bretagne
« Sans aucun doute ce qui est tout en haut de l’agenda du ministre de l’éducation c’est « que faire à propos de la paie des enseignants ? ». BBC News se demande si le pays pourra échapper à une grève des enseignants. C’est qu’on entre dans les différents systèmes éducatifs du pays dans de nouveaux cycles de négociation. Le dernier avait accordé 2,5% d’augmentation. Or les professeurs se demandent comment faire face à la hausse des crédits, du pétrole et à une hausse des prix de détail de 4%.
Direction : 880 postes aux concours
Un arrêté publié au J.O. du 13 janvier fixe le nombre depostes offerts aux concours des personnels de direction : 1ère classe : 80. Seconde classe : 800.
Les jeunes vus par la Fondation pour l’innovation politique
Thinktank de la droite, la Fondation pour l’innovation politique a lancé une enquête sur les jeunes dans les grands pays développés,l’Inde et la Chine. On trouve dans cette enquête nettement deux parties. D’une part des analyses de sociologues qui tentent d’expliquer les résultats de l’enquête. D’autre part ce qu’en tire l’équipe de la Fondation.
La première leçon est tirée par François de Singly. Pour lui trois traits marquent la jeunesse française. D’abord un assez faible intérêt pour l’entreprise (l’esprit d’entreprise n’est une valeur que pour 21% des jeunes, seule la Suède fait moins). Le rapport au travail est marqué par une certaine distance : les jeunes ne sont pas prêts à investir coûte que coûte n’importe quel emploi et à brader leur vie personnelle. A noter que Patricia Loncle nuance ce dernier point.
Ensuite le goût de l’obéissance. « Les jeunes Français sont plus nombreux à estimer que l’obéissance est très importante, comparativement à l’indépendance… Contrairement à une représentation répandue par des politiques, des intellectuels, des médias, les excès de l’individualisme antiautoritaire ne caractérisent pas la France ». Le trait le plus inquiétant est lui aussi connu (entre autre par une enquête de l’Unicef) : c’est le pessimisme des Français. Seulement 26% des jeunes Français estiment que leur avenir est prometteur. Ils ne sont battus sur le terrain du pessimisme que par les Japonais.
« Ce pessimisme », estime Olivier Galland, « est alimenté par une profonde crise de confiance dans les institutions et les élites… mais aussi par une forme d’hyper conformisme des jeunes qui les conduit à une sorte de résignation, comme si leur sort était écrit d’avance ». Cette crise n’épargne pas l’estime de soi et O. Galland fait le lien avec l’importance des classements dans la culture française à commencer par l’Ecole.
Que tire de tout cela la Fondation ? La flexibilité des horaires de travail ! « Les jeunes aspirent à un emploi intéressant et stimulant, à travailler dans de bonnes conditions, à être intégrés dans leur univers professionnel. Ils aspirent à une certaine stabilité. Il existe donc une certaine incohérence à souhaiter que les jeunes élaborent des projets de vie personnelle, familiale, professionnelle, et à ne leur offrir bien souvent que des contrats précaires comme première insertion dans le monde du travail… Il paraît dès lors nécessaire de repenser l’articulation entre temps libre, environnement social et conditions de travail, ce qui suppose l’adaptation des horaires publics dans les magasins et les administrations, mais aussi la mise en place de temps de travail adapté aux préoccupations familiales ».
La Fondation demande également une nouvelle politique vers les jeunes. » Il semble préférable, au vu des résultats de notre enquête, de privilégier des politiques en termes d’objectifs (accès à l’emploi, au logement, à la santé, etc.) plutôt qu’en terme de catégories de bénéficiaires ».
Pas besoin donc de politiques sociales donc. La question de l’inégalité sociale d’accès au savoir, par exemple, est escamotée. La dimension ethnique de ces inégalités n’est à aucun moment évoquée. Ce n’est pas avec cette enquête que la Fondation pourra parler au nom des jeunes. Ni que les jeunes retrouveront confiance dans l’avenir !
Sur le Café, une enquête de l’Unicef
Santé : Les ados vont bien
» Il faut arrêter de dramatiser, on ne torture pas nos élèves! » déclare Didier Jourdan dans le quotidien 20 Minutes. Co-auteur d’une étude sur « la santé à l’école en Europe » il estime que « moins d’un ado sur quatre ressent une pression par le travail à l’école, soit moins que dans la plupart des neuf pays européens étudiés ». Seulement 15% des collégiens passeraient 3 heures à faire leurs devoirs chaque jour. Les jeunes français seraient moins tentés par les comportements à risque que les autres Européens. Cependant 15% des ados sont en grande souffrance.
Rappelons que D. Versini, défenseure des enfants, avait lancé une campagne d’opinion en novembre dénonçant la souffrance des adolescents.
Dans le Café, l’appel de D. Versini
La Fcpe demande de vraies campagnes pour les élections des représentants des parents
Première association de parents d’élèves avec près de 2 millions de suffrages, la FCPE « réitère sa demande auprès du ministre de l’Education nationale d’organiser une véritable campagne d’information nationale dans les médias sur les élections de parents d’élèves ». Pour elle c’est la solution pour stopper la la baisse continue du taux de participation des parents aux élections (- 0,89% dans le premier degré et – 0,73% dans le second degré).
Dépistage à trois ans : le retour !
Ce sont les « minicaïds qui sèment la terreur dès la maternelle ». Evidemment ils s’appellent Aziz, Bemba, Kader et Hakim. Evidemment ils sont décrits : Aziz a une respiration « animale », Bemba est associé à un « cannibale ». Ces bêtes féroces ont 5, 7, 6 et 9 ans. Ils sont présentés en ces termes dans un article du Figaro qui appelle au dépistage précoce qu’envisageait un rapport de l’Inserm et… Nicolas Sarkozy.
« Le dépistage si contesté de la délinquance avant trois ans, qu’avait suggéré Nicolas Sarkozy, est la mesure d’urgence à adopter… Le signal d’alarme… devrait être tiré dès la maternelle. «Oui, on sait dans la cour de récré lesquels vont devenir délinquants, dépressifs ou tenter de se suicider !» » conclut sans sourciller l’article de Delphine de Mallevoüe…
La classe
Classe bavarde : Que faire ?
Recherche participative : le numéro XXXV-2 d’Education et francophonie est dédié à ce thème. Et il en donne de bons exemples à commencer par cet article de Nathalie Clément (université du Québec en Outaouais).
Intervenant dans une classe où l’enseignante fait face à un bavardage régulier durant les périodes de lecture, la chercheure a relevé le défi de dénouer la situation. Elle met au point un questionnaire qui invite les élèves à expliquer leur comportement. Et ça marche.
Laissons N. Clément conclure. « La force de cette recherche provient de ce que la question posée est une véritable question. Quand la question est endogène et percutante, quel que soit l’âge, il devient possible de générer une co-construction de sens qui culmine dans l’identification de solutions souhaitées. Par leur discours co-construit, les élèves démontrent clairement leur engagement…. La présente recherche démontre qu’en découvrant, par cette co-construction, les diverses raisons de leurs comportements, en leur conférant ainsi du sens, les élèves gagnent un sens des responsabilités et prennent la gestion de classe en main. La richesse des résultats soulève la question pragmatique suivante : quelle place devrait être accordée à la gestion conjointe de classe entre les élèves et l’enseignant? »
Cela marche-t-il partout? Ce cas assez rare de recherche participative collant étroitement au terrain mérite qu’on vérifie l’hypothèse. Justement j’ai une classe bavarde…
Article de N. Clément et sommaire du numéro (en pdf)
Citoyenneté
L’Assemblée nationale a adopté la loi sur la « rétention de sûreté »
L’Assemblée nationale a adopté le 9 janvier le projet de loi sur la « rétention de sûreté ». Ce texte autorise l’enfermement d’une personne, à la fin de sa peine, « lorsqu’elle présente, en raison d’un trouble grave de la personnalité, une particulière dangerosité caractérisée par la probabilité très élevée de commettre à nouveau l’une de ces infractions ». La décision est prise par une commission. La « rétention de sûreté peut être renouvelée… dès lors que les conditions prévues par l’article 706-53-14 sont toujours remplies », c’est-à-dire que l’enfermement peut être à vie tant que la personne est susceptible d’être dangereuse. Enfin le texte s’applique « aux personnes faisant l’objet d’une condamnation prononcée après la publication de la présente loi, y compris pour des faits commis avant cette publication » et « aux personnes condamnées avant la publication de la présente loi ». Le projet de loi contient un autre dispositif concernant le jugement des malades mentaux qui passeront dorénavant devant le tribunal « dans la mesure où leur état le permet ».
Le texte est donc l’objet de violentes critiques de la part de députés de l’opposition et aussi parfois de la majorité. Sur les bancs socialistes, Dominique Raimbourg estime « le texte viole le principe de la légalité des crimes et des peines. On retient en effet quelqu’un en détention pour des faits qu’il n’a pas commis, mais seulement à cause de ce que son profil psychologique laisse penser qu’il pourrait commettre. Il s’agit d’une violation de l’article VII de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, à laquelle le préambule de la Constitution de 1958 donne valeur constitutionnelle. Le projet viole également l’article 8 de la même Déclaration, qui pose le principe de la non-rétroactivité de la loi pénale ». Le jugement des malades mentaux n’échappe pas non plus aux critiques, s’agissant de malheureux à priori irresponsables.
Le texte doit maintenant passer au Sénat avant d’affronter le Conseil constitutionnel.
Les disciplines
E.D.D. : OGM : une interdiction, zéro débat
Un communiqué du gouvernement annonce l’activation de la clause de sauvegarde prévue dans les accords européens et donc l’interdiction du maïs OGM MON810. Cette décision fait suite à l’avis de la Haute autorité provisoire sur les OGM qui fait part « d’interrogations quant aux conséquences environnementales, sanitaires et économiques possibles de la culture et de la commercialisation du maïs transgénique ». Les « éléments scientifiques nouveaux » de la Haute Autorité consistent en « les effets possibles sur la flore et la faune ». Elle demande des études complémentaires.
Les Verts estiment que « cela fait des années que des scientifiques de renom sont aux côtés des écologistes pour exposer – notamment dans les prétoires – les risques masqués des OGM ». Pour eux, « suite à la reconnaissance gouvernementale des risques, on peut désormais envisager la révision des procès de toutes les personnes qui se sont opposées à la culture de tels maïs. Les délinquants n’étaient pas ceux que l’on croyait … »
Il n’en faut pas plus à 40 académiciens (académies des sciences, de la technologie et d’agriculture) pour protester dans Le Figaro contre cette mesure, rappelant que le génie génétique est largement utilisé dans l’industrie pharmaceutique sans que cela soulève d’obstacles. Ils estiment que « la parole des scientifiques (a) été totalement inaudible ».
Les liens étroits entre la Haute Autorité et la majorité, la minceur de son dossier sur le plan scientifique apportent quelque crédit au raisonnement des académiciens. Le sujet ne mériterait-il pas un véritable débat scientifique ?
Le débat sur Science et citoyen
Histoire : Le Sénat a adopté la loi sur les archives
Le projet de loi sur les archives débute son chemin législatif. Le texte facilite l’accès aux documents judiciaires audiovisuels. Le délai de communication des documents touchant la vie privée est porté de 50 à 75 ans. Le délai sera de 100 ans pour les documents de police ou de justice concernant une personne. La communication des archives sera donc réduite.
S.E.S. : Les perspectives mondiales de l’ONU
« Après plusieurs années de forte croissance, l’économie mondiale fait face à de sérieux défis ». En publiant les « Perspectives économiques pour 2008 », les experts de l’ONU apportent de mauvaises nouvelles. Ils confirment le ralentissement de la croissance mondiale : de 3,7% en 2007, on descendrait à 3,4% en 2008. Ce taux moyen cache de fortes inégalités. La croissance serait en baisse dans les pays développés, en Chine (mais à 10% !), en Inde (mais à 8% !) mais continuerait à augmenter en Afrique (mais à 6%).
A l’origine du ralentissement, la bulle immobilière américaine et ses conséquences sur le crédit, la chute du dollar et les déséquilibres des changes.
Si la crise américaine s’aggravait, la situation pourrait devenir nettement plus grave : croissance mondiale ramenée à 1,6%, récession aux Etats-Unis (-0,5%), faible croissance dans les pays développés (0,5%), ralentissement des PVD (4,2%). Le commerce international reste la locomotive de l’économie mondiale : il progresse deux fois plus vite que la production.
Musique : La Semaine du son
Du 14 au 26 janvier, la (grande)Semaine du son est un moment important pour connaître les sons,savoir comment on les identifie et découvrir son environnement sonore. Des manifestations ont lieu dans la France entière. Ainsi, à Paris, un colloque se penche sur les bruits des transports. Des spécialistes analysent les voix des aéroports, le bruit routier, les sons du métro etc. A Lyon, on associe des moments musicaux avec des interventions scientifiques sur l’audition et le handicap.
les tice
L’université numérique vue par le rapport Isaac
« Le nouvel environnement numérique constitue un double défi pour les établissements d’enseignement supérieur. Cette révolution numérique oblige les institutions d’enseignement supérieur à mieux répondre aux attentes de la génération actuelle, native du digital, en leur offrant des dispositifs de formation adaptés à cette nouvelle donne et intégrant les nouvelles possibilités de transmission des connaissances. L’université est donc amenée à repenser ses méthodes pédagogiques. Les technologies de l’information et de la communication constituent un réel levier pour bâtir ces nouveaux dispositifs d’apprentissage. La finalité est de préparer l’insertion des étudiants « natifs du digital » dans la société de la connaissance en réseau. Ce premier défi nécessite d’en relever un second : insérer les universités dans les réseaux numériques de la connaissance ». Ce diagnostic est posé par Henri Isaac dans le rapport sur l’université numérique remis à la ministre de l’enseignement supérieur.
Pour lui, « l’usage des technologies numériques permet de compléter et d’améliorer la pédagogie de face-à-face; de repenser la pédagogie classique en face-à-face en articulant des temps en présentiel et du travail asynchrone (forum, blog, wiki, travail collaboratif, etc…); de donner accès à des enseignements grâce au numérique dans des dispositifs hybrides présentiel/ à distance; de développer l’enseignement à distance ».
Il fixe donc la barre très haut : « 100% des documents pédagogiques numériques pour 100% des étudiants; le numérique au service de la réussite étudiante (podcast, tutorat); le numérique pour une pédagogie innovante (travail collaboratif en réseau); faciliter le travail de l’étudiant (ressources accessibles 24h/24h, 365j/365j)… ; accompagner les équipes présidentielles face aux défis du numérique; améliorer la formation au métier d’enseignant; réarticuler la production des ressources numériques des Universités Numériques Thématiques; favoriser l’essor de l’Enseignement à Distance (E.A.D.) ».
La question c’est évidemment comment faire cette révolution numérique ? Là le rapport est un peu court car le sujet va bien au-delà des questions d’équipement. On en retiendra une proposition intéressante : développer une recherche sur les serious games.
MSN et Quick Time menacés
Secuser signale un nouveau virus dans MSN ainsi qu’une faille non corrigée dans Quick Time.
le Cafe
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