Alors que le Front national est présent au second tour de l’élection présidentielle; les organisations syndicales sont d’accord pour juger la situation dangereuse. Mais là semble s’arrêter leur prise de conscience commune. C’est avec des mots d’ordre différents qu’elles abordent ces deux semaines décisives pour l’avenir du pays alors que le 1er mai porte historiquement le souvenir de réactions plus vigoureuses. Il n’y aura pas de barrage syndical républicain.
La première fédération , la FSU, juge « l’arrivée au pouvoir du Front national inenvisageable pour la FSU ».Mais c’est pour ajouter que « continuer sur la voie des politiques libérales ne fera qu’aggraver le chômage et la précarité, fragiliser les services publics ». La consigne de la Fsu se limite à un » Pas de vote pour le Front national ».
L’Unsa Education monte d’un ton. » L’UNSA Éducation appelle l’ensemble de nos collègues à participer massivement le 7 mai pour faire barrage au F.N. », écrit L Escure. « Mobilisons-nous : Pour la République et contre le FN ».
Le Sgen Cfdt va au bout du raisonnement. » La CFDT appelle dès maintenant toutes celles et tous ceux qui sont attachés à notre République à se mobiliser pour battre la candidate du Front National, dimanche 7 mai et donc à voter Emmanuel Macron ». Une position qui a couté à la confédération Cfdt le saccage de ses locaux.
Ce 25 avril au matin, le Snalc, FOO et la CGT ne donnent aucune consigne de vote pour le second tour.