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Au-delà de la haine : un film contre les discriminations« Voilà un film exceptionnel. Il nous confronte avec la pire haine, celle qui s’acharne sur l’Autre dont elle ne sait rien, sauf qu’il est arabe, juif, homosexuel. Cette haine là conduit trois jeunes néonazis à frapper sans merci un jeune homosexuel, rencontré dans un parc et à le jeter dans un lac où il se noiera. Cette mort là atteint au cœur les parents du jeune homme. Mais eux refusent la haine. Ils veulent savoir, comprendre. Et surtout amener les meurtriers de leur fils à prendre la mesure de leur crime, à se voir enfin tels qu’ils sont, dans leur indignité, dans leur barbarie. Ce chemin de croix qu’ils parcourent, nous le suivons pas à pas, de la découverte du corps martyrisé de François jusqu’à la Cour d’Assises et la lettre qu’ils adressent aux condamnés pour les appeler à redevenir des êtres humains comme les autres. Honorons ces parents admirables, et remercions le réalisateur pour cette leçon si précieuse d’humanité« . Rarement film aura reçu un hommage aussi vibrant d’une plume aussi honorable, puisque c’est celle de Robert Badinter.Cet hommage seul suffirait à attester que ce film, qui sort en salles le 14 mars, mérite de retenir l’attention des enseignants. Il ne traite pas particulièrement de l’homophobie (sujet encore tabou dans les établissements scolaires) mais donne à voir la justice dans sa dimension humaine. Il aborde les thèmes de l’intolérance et aussi du fonctionnement de la justice. Deux sujets qui relèvent du programme d’Ecjs en seconde (citoyenneté et intégration) et en 1ère (institutions et pratiques de la citoyenneté). La dimension humaine du film ne peut qu’élever les élèves. Un excellent dossier pédagogique, réalisé par Sylviane Costerg et Jean-Pierre Meyniac, montre comment l’utiliser en classe.. Le dossier pédagogique (pdf)Fiche sur le site des ClionautesLes chroniques du ghetto de VarsovieDe 1940 à 1943, le ghetto de Varsovie est isolé du monde, assailli par la faim, le froid, la maladie et la terreur. Pourtant, autour de l’historien Emmanuel Ringelblum, un petit groupe accumule des documents sur la vie du ghetto. Ces « archives Ringelblum » sont parvenues jusqu’à nous. Près de 6 000 pièces originales sont présentées par le Mémorial de la Shoah jusqu’au 29 avril. A l’occasion de cette exposition exceptionnelle, le Mémorial organise un cycle de projections-conférences.L’exposition
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