15% des élèves ne maîtrisent pas du tout les programmes
« A la fin de l’école primaire, un peu moins du tiers des élèves ont des performances manifestant une maîtrise complète des compétences en compréhension orale et écrite fixées par les programmes; 15% sont en difficulté voire en grande difficulté ». Une étude ministérielle, en ligne début octobre, révèle les faibles performances d’une fraction importante des écoliers et des collégiens. Car le reste des écoliers, environ un sur deux, a des compétences « fragiles ». Par exemple, ils sont en difficulté devant un texte qui exige une lecture suivie. A la fin du collège, la situation demeure : « 15% des collégiens ne manifestent pratiquement aucune maîtrise ou seulement une maîtrise réduite de ces compétences et sont en difficulté devant un texte complexe… Un peu plus de 2% sont ne très grande difficulté ».
Obsédante réussite scolaire…
Selon un sondage Sofres réalisé par les éditions Atlas, les parents mettent en première place de leurs préoccupations quotidiennes relatives à leur enfant la réussite scolaire. Ils attribuent l’échec scolaire à 82% à la faiblesse de l’aide aux élèves en difficulté, à 79% au déficit de motivation des élèves. 43% des parents ont déjà fait appel à des cours de soutien scolaire. Un taux qui devrait faire réfléchir l’Ecole.
http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/170904_soutienscolaire_r.htm
Supprimer la mixité n’augmente pas la motivation des élèves
« La non-mixité n’est peut-être pas la solution à tous les maux qu’on connaît en éducation ». Roch Chouinard, professeur de psychopédagogie québécois, a suivi pendant 3 ans 220 adolescentes scolarisées. Ses travaux montrent que leur motivation décroît qu’elles soient mélangées à des garçons ou pas.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/article/1,63,0,092004,785853.shtml
Réflexions sur le rapport Thélot
Sous le titre « la rupture du rapport Thélot », Luc Bronner, dans Le Monde du 15 septembre, défend l’idée d’un texte fondateur pour l’Ecole française. « L’instauration d’un socle (de connaissances) commun marquerait une rupture : en donnant à l’éducation nationale la mission de garantir son acquisition, on ne définit plus les exigences par le haut – ce que doit savoir un candidat au baccalauréat – mais par le bas – ce qu’aucun élève ne doit ignorer à la fin de la troisième ». Or le collège dans les années 1970 s’est aligné sur les exigences et la pédagogie du lycée. « La commission Thélot suggère un renversement de perspective. Plutôt que d’associer le collège au lycée, elle propose – en termes prudents – d’associer le collège à l’école primaire. Au lieu d’avoir, comme aujourd’hui, une opposition entre le premier et le second degré, la France choisirait ainsi le modèle d’une « école fondamentale », correspondant à la scolarité obligatoire de 5 à 16 ans, laquelle serait ensuite prolongée par le lycée ». Un modèle dominant l’Europe du nord, une zone où les résultats scolaires sont meilleurs.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-379195,0.html
La PEEP fait campagne contre l’illettrisme
Jeudi 30 septembre, l’association de parents d’élèves lance une campagne nationale contre l’illettrisme. Une conférence permettra à des spécialistes (Marie-Thérèse Geffroy, Directrice de l’ANLCI, Agance Nationale de Lutte contre l’Illettrisme, Jean Hébrard, Inspecteur Général, Martine Rémond, chercheur à l’INRP, Laurent Piolatto, Délégué Général de l’association Lire et Faire Lire, Marcelle Bernon, experte UNAF) de faire le point sur les recherches. Suivront toute l’année des ateliers régionaux sur la lecture.
http://www.peep.asso.fr/actualite.php?id_actu=29&PHPSESSID=26c727a116d0ed2bd72a34b98d31cddc
Les marques et l’uniforme
Pour libérer les enfants de la tyrannie des marques et faire des économies, rien de tel que l’uniforme affirme l’Union des familles en Europe, une association qui représente 23.000 familles. Selon elle, 48% des parents seraient favorables à l’uniforme. Un chiffre assez surprenant dans un pays où le port de l’uniforme par les enfants rappelle les Chantiers de la jeunesse de Vichy ou les Enfants de troupe. Les associations de parents ne partagent pas cette analyse. La FCPE parle de « vraie-fausse solution » et la PEEP invite les parents à éduquer leurs enfants.
http://www.uniondesfamilles.org/enquetes.htm
http://www.20minutes.fr/journal/france/article.php?ida=29620
La FCPE dénonce des abus dans l’application de la loi sur le voile
« Le monde enseignant soit lire la loi et non l’interpréter à sa guise » Un rappel qui semble urgent pour la FCPE. L’association de parents d’élèves dénonce des dérapages illégaux dans l’application de la loi sur la laïcité : mères de famille voilées à qui l’on interdit d’entrer dans l’établissement ou qu’on exclut du conseil d’administration.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=378
Loi sur le voile : combien d’exclusions ?
Alors que les conseils de discipline vont être bientôt convoqués, on ignore encore le bilan réel de l’application de la loi sur le voile. Sur Europe 1, selon l’AFP, le ministre de l’éducation nationale a précisé qu’ » il y avait l’année dernière un peu plus de 1.500 jeunes filles qui s’étaient présentées voilées tout au long de l’année scolaire, il y en a eu 635 depuis la rentrée, il y en a 534 qui ont accepté de le retirer après une phase de dialogue. 101 cas sont en cours de traitement ». Un chiffre suffisamment bas pour satisfaire le ministre. Il a confirmé son intention d’appliquer la loi, affirmant » on n’a rien à négocier dans cette affaire ». A en suivre ces chiffres, un millier de jeunes filles ont disparu. Ont-elles changé d’avis spontanément ou sont-elles scolarisées dans des structures parallèles ?
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040919180201.o5stax84.html
http://www.liberation.fr/page.php?Article=239494
Le Conseil de l’Europe appelle l’Ecole à lutter contre l’antisémitisme
Dans un texte publié le 20 septembre, le Conseil de l’Europe invite les gouvernements à lutter contre les « nouvelles manifestations d’antisémitisme ». Parmi les recommandations du Conseil, plusieurs concernent l’Ecole : « inclure l’éducation contre le racisme à tous les niveaux du programme scolaire et de manière transversale, y compris par un contenu qui sensibilise à l’antisémitisme…, promouvoir l’apprentissage de l’histoire du peuple juif ainsi que de l’apport positif des personnes, des communautés et de la culture juives aux sociétés européennes ; promouvoir l’étude dans les écoles de la Shoah ». Pour le Conseil, « lorsque des actes antisémites sont commis en milieu scolaire, (il convient) de veiller au moyen de formations et de matériels ciblés, à ce que les directeurs, les enseignants et les autres membres du personnel soient suffisamment préparés pour réagir à ces problèmes avec efficacité ».
http://www.coe.int/T/F/Droits_de_l’Homme/Ecri/