Combien étaient-ils ? Selon le ministère, 29% des enseignants du premier degré, 37% en collège, 32% en lycée, 25% des ATOS. Pour les syndicats, un enseignant sur deux a fait grève le 4 octobre. Les cortèges ont réuni plus d’un million de personnes selon les syndicats, 470.000 selon la police.
Les syndicats se félicitent : » le gouvernement ne peut laisser en l’état ses projets et ses décisions sur la précarisation accentuée, sur les salaires et l’avenir des services publics » affirme l’Unsa. » Le Ministre de l’Education nationale doit répondre maintenant aux exigences des personnels largement soutenues par l’opinion publique » réclame le Snuipp.
Ca semble mal parti : pour le ministre la journée d’action est un échec : « la grève d’aujourd’hui a été moins suivie que ne l’avaient annoncé les syndicats, c’est sans doute (à cause de)… la qualité de la concertation avec les partenaires sociaux depuis trois mois ».
Pour E. Davidenkoff, dans Libération, « la mobilisation du monde de l’éducation pourrait signer la fin des illusions pour le ministre de l’Education nationale : les déclarations d’amour réitérées de Gilles de Robien n’ont pas entamé la mauvaise humeur de personnels qui ont le sentiment qu’on leur demande toujours plus avec toujours moins ».
Dépêche AFP
Communiqué MEN
Article de Libération