L’APHG, association professionnelle des professeurs d’ histoire-géographie, tenait le 28 janvier des « Etats-généraux ». Peu bavarde, l’association a publié quelques-uns des « cahiers de doléances » rédigés par ses régionales.
Ils montrent une profession assez découragées avec la moitié des enseignants tentés par le départ. Le premier problème des enseignants réside dans les programmes jugés de façon répétitive comme « infaisables », « trop ambitieux ». Le programme de première est visé mais ce n’est pas le seul, en Bretagne les programmes de collège sont aussi critiqués. Trop vastes ils réduisent els études de cas à des exercices « artificiels » et invitent els élèves « au zapping permanent ». Certains thèmes introduits récemment avec peut-être trop de force sont jugés comme du « bourrage de crâne ». C’est el cas par exemple du développement durable qui a quasiment remplacé la géographie en seconde. Une troisième critique concerne la « bureaucratisation des évaluations », « l’évaluation niaise et mensongère du socle commun ». De ce fait les enseignants ne se sentent pas respectés, le métier « perd son sens ». Enfin se pose la question salariale. Une situation qui finalement n’est peut-être pas propre à l’histoire-géo ?
Les Etats généraux
http://www.aphg.fr/etats-generaux/etats-generaux-histoire-geographie-janvier-2012.html