Quel avenir pour le manuel scolaire ?…
Sarkozy annonce-t-il un nouveau projet éducatif ?
Les réactions aux propos élyséens l 20 janvier : Journée de la précarité l Chatel poursuivra les fuites des évaluations CM2 l Le Sgen critique le report des opérations de carte scolaire l La FSU dépose un recours contre la réorientation professionnelle » des fonctionnaires l Le privé appelle à manifester le 22 janvier.
Décrochage scolaire : L’appel à projets de la Fondation de France.
La JPA lance sa campagne de solidarité.
L’Université Paris Créteil accueille des lycéens de première et seconde.
Formation des enseignants : « La professionnalisation, c’est ambigüe »…
Le projet de ré-écriture de la circulaire de missions des professeurs documentalistes à nouveau d’actualité l Changement climatique : Quatre instituts trouvent des évolutions parallèles.
Le fait du jour
Quel avenir pour le manuel scolaire ?
C’est la question à laquelle tente de répondre un rapport de l’Inspection générale, sous la plume d’Alain Séré et Alain-Marie Bassy. Leur rapport, très novateur, fait un état des lieux , y compris dans les usages du manuel par les élèves, analyse les effets de la numérisation de la société et des ressources éducatives et finalement fait des propositions pour « inspirer une nouvelle politique » scolaire. Ce rapport, qui arrive à un moment clé, fera date et ces recommandations pourraient avoir des conséquences, pas toujours positives, sur l’avenir de l’Ecole.
Venant après une expérimentation fort limitée des manuels numériques en collège, le rapport aurait pu s’y limiter. De cette expérimentation, les auteurs montrent les effets très limités. « Les apports déjà perceptibles correspondent, pour partie, aux attendus de l’expérimentation : poids du cartable, qualité des figures, des illustrations, intérêt et attention renforcés de la part des élèves, ouverture sur des pratiques pédagogiques renouvelées. Mais, sur ce plan, les quelques observations directes que la mission a pu effectuer donnent peu d’indices qui ne lieraient pas la pratique pédagogique de l’enseignant et l’exploitation du manuel numérique en classe. Autrement dit, si la démarche pédagogique reste frontale, l’utilisation du manuel numérique, avec projection à l’écran, renforce plus encore l’effet magistral et l’apport aux élèves est très faible. Par contre, dans le cas d’une pratique plus inductive, reposant sur une démarche qui associe le visionnement d’une illustration soutenu par un questionnement individuel, des analyses et des commentaires lors d’une mise en commun, une synthèse en appui sur le texte du manuel et enfin une évaluation par un court exercice ou un QCM animé, la plus-value est certaine ».
Le rapport a tenté de connaitre les utilisations du manuel scolaire par les élèves. Et, là encore, le manuel numérique ne s’impose pas naturellement. « D’une part, des lycéens plus « techniciens », assez favorables au passage progressif au tout numérique et à la disparition de la structure traditionnelle du manuel, attirés par les aspects ludiques et conviviaux du nouveau medium et cédant volontiers à une pratique de groupe (dans et hors de l’espace scolaire). Ainsi voient-ils dans les ressources numériques une modalité d’enrichissement de leur pratique scolaire personnelle, le moyen de se distinguer et d’accroître leurs performances. D’autre part, des lycéens plus attachés au système qui a façonné jusqu’ici leur parcours et à des méthodes et des outils pédagogiques plus traditionnels ».
Le rapport aurait pu aussi s’en tenir là compte tenu de la minceur reconnue du marché du numérique éducatif dans son ensemble : 20 millions d’euros. Un chiffre important mais qui est à mettre en parallèle avec celui de l’édition scolaire (400 millions) et du soutien scolaire (2 milliards). Sachant qu’un manuel numérique, dans ses normes actuelles, coûte en production nettement plus cher qu’un manuel papier (on passe de 120 000 à 180 000 euros), on comprend que la frilosité des éditeurs fasse augurer un temps d’attente assez long avant la numérisation.
Mais les auteurs ont passé tous ces obstacles au terme d’une analyse qui situe le manuel numérique dans un cadre général : celui de la numérisation des pratiques des enseignants, un phénomène dont le Café est un exemple et que nos lecteurs connaissent bien. « Le changement profond qui affecte la production, l’échange et la diffusion de la ressource éducative, dans les cinq dernières années du vingtième siècle, procède moins de l’arrivée des technologies « informatiques » que de l’existence d’internet et des réseaux. Grâce à internet, l’offre de ressources susceptibles d’être utilisées à des fins pédagogiques est devenue rapidement pléthorique », note le rapport. « Cette facilité nouvelle d’accès aux ressources numériques comme d’échanges possibles entre enseignants via les réseaux conduit à une double modification : celle de la pratique de l’enseignant et celle des circuits de production et de diffusion. Comme le note Éric Bruillard « Que l’enseignant ait, depuis fort longtemps, une part dans la constitution des ressources qu’il propose aux élèves, qu’il les construise à partir de morceaux glanés sur différentes sources, est connu. […] Internet augmente considérablement les opportunités, d’une part via une offre pléthorique […], d’autre part dans des modalités collectives de conception ou de qualification de ressources. Les chaînes de production sont modifiées : du support livre, objet souvent sacralisé, portant les mentions de l’éditeur et des auteurs, aux différents supports électroniques facilitant échanges, réécriture, recomposition, une gamme de nouveaux possibles se fait jour ».
Voilà qui a amené les auteurs à concevoir le manuel comme « un système informationnel« . « Il ne s’agit plus seulement d’une mutation de support que le numérique rendrait adaptable, modulable, transportable, jusque « dans les nuages »90. Mais en devenant « numérique », le manuel scolaire accède au statut de système informationnel ouvert, offrant, par sa logique applicative, de vastes possibilités de composition, de sélection, d’organisation de contenus et d’activités pour l’enseignement. Intégré à l’espace de travail du professeur, de l’élève, des parents, il décline, pour chaque profil d’utilisateur, des fonctions et des ressources adaptées. Il est un instrument de médiation pédagogique dont la mise en oeuvre est, en elle-même, un apprentissage des compétences appartenant à ce que l’on nomme la littératie. La diversité des fonctions et des usages du manuel produit des combinaisons variables (couple fonction/usage) selon les disciplines enseignées et le niveau d’enseignement considéré ».
Paradoxalement le retour de l’Etat ? Les recommandations des inspecteurs généraux poussent d’abord à la formation des acteurs aux usages du manuel numérique. Les auteurs poussent l’audace jusqu’à envisager une épreuve de maîtrise des ressources numériques au bac et à demander l’intégration de compétences nouvelles dans les masters de formation des enseignants et dans la formation des IPR. Ils ne vont pas jusqu’à demander une formation générale des enseignants s’en remettant aux nouvelles épreuves imposées aux examens… Surtout ils envisagent de modifier « la chaîne de prescriptions en matière de manuels, de ressources et d’outils pour l’enseignement ». Ce que l’inspection n’a pas réussi à imposer aux éditeurs papier, le numérique devrait l’amener par deux outils : le contrôle des canaux de diffusion (ENT par exemple) et la variation du taux de TVA sur les ressources numériques. Les auteurs imaginent d’élaborer des cahiers des charges pour les ressources numériques, de mettre en place des « instances de pilotage » composées par la Dgesco et l’Inspection générale, avec un Conseil national excluant totalement les enseignants. ON aurait ainsi « une liste limitée de critères qualitatifs permettant de déboucher sur une qualification « manuel scolaire » qui permettrait de bénéficier de la TVA à 5,5% plutôt que 19,6%. Les auteurs estiment aisni « renouveler le dialogue éditeurs privés et publics ».
Le fait que ce rapport, qui date de juillet, ait influé sur le « plan numérique » de Luc Chatel est certain. Il est certes dans la logique de l’institution que d’aller dans le sens de son affirmation. Mais il est aussi visible que tout dans les usages du numérique va dans une direction radicalement opposé à cette vision qui va du haut vers le bas. La réflexion sur le manuel numérique ne peut s’arrêter à une conclusion qui serait la suppression de la liberté de choix par l’enseignant de ses supports et de ses manuels et la limitation de la liberté éditoriale. Un événement très récent démontre si nécessaire que la révolution numérique ne sert pas les autorités étatiques.
Le plan numérique de Luc Chatel
Premiers retours sur le manuel numérique
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Sarkozy annonce-t-il un nouveau projet éducatif ?
Quelques semaines après la présentation du programme éducatif du candidat UMP aux présidentielles (c’était le 3 novembre), le président de la République a annoncé le 19 janvier 2011 de nouvelles décisions et les députés UMP pris de nouvelles initiatives qui mettent en question l’avenir de l’Ecole. L’amorce d’un nouveau programme ?
Adressant ses voeux au monde de l’éducation , Nicolas Sarkozy a annoncé une réforme de la formation des enseignants. « Je pesne qu’il faut que nous remettions sur le chantier des éléments de formation », a-t-il déclaré. « Passer d’un niveau licence à master ne suffit pas. Il y a toute la question de la formation pratique. Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de reconnaitre qu’il faut améliorer notre système ». Il a également réhabilité le redoublement. « Il faut attirer toute le monde vers le haut. Pas abaisser le niveau » a déclaré le chef de l’Etat, reprenant aisni un thème des traditionnalistes. « S’il faut que tel ou tel enfant mette plus de temps pour arriver à un bon niveau, je préfère qu’il mette plus de temps ».
Tuer le HCE pour supprimer le collège unique. Le même jour, la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté un amendement du député UMP Lionel Tardy supprimant le Haut Conseil de l’éducation (HCE). Le HCE est l’auteur de rapports remarqués, par exemple sur le collège cette année. Il préconise la création d’une « école du socle commun ». Ce vote a un sens précis : il montre qu’une majorité de députés UMP est contre le socle commun. On sait qu’après son adoption en 2005, sa survie n’a tenu qu’à un fil. Son application a été freinée. Nombreux , tant à gauche qu’à droite souhaitent sa disparition et le retour à un secondaire élitiste et la préprofessionnalisation pour les enfants des milieux populaires.
Soutenir le HCE. Dans ces trois décisions, une reste à préciser (la réforme de la réforme de la formation des maitres). Les deux autres sont cohérentes avec le projet UMP présenté le 3 novembre : suppression du collège unique, préprofessionnalisation dès la 4ème, réduction de l’enseignement des classes populaires au x fondamentaux. Ce serait un extraordinaire retour en arrière pour l’Ecole française. Le sort qui sera fait à l’amendement Tardy sera hautement significatif des changements éducatifs, sociaux et politiques que l’UMP veut mener. IL est urgent dans cette situation de soutenir le HCE.
Discours de N Sarkozy (vers la 18eme minute)
Les réactions aux propos élyséens
Le Snuipp et l’Unsa Education soulignent le désaveu porté par N Sarkozy sur sa propre réforme de la formation des enseignants. « Le président de la République vient de reconnaître implicitement l’échec de la masterisation Darcos » , écrit l’Unsa éducation. Le syndicat attend les propositions des deux ministères concernés. Le Snuipp parle de « gâchis et de temps perdu ». « Il sera essentiel de repenser en profondeur ce que doivent être les masters comme l’entrée dans le métier pour mettre en place une véritable formation professionnelle ».
20 janvier : Journée de la précarité
La Fsu, la CGT et Solidaires organisent le 20 janvier une journée d’action en faveur des précaires. Des rassemblements sont prévus à Paris et Bobigny.
Chatel poursuivra les fuites des évaluations CM2
Questionné par le député UMP Lionnel Lucca le 19 janvier, Luc CHatel a promis de poursuivre les responsables de la mise en ligne des évaluations de CM2. « Une petite minorité d’enseignants, depuis deux ans, ont décidé de ne pas adhérer à ce dispositif », a déclaré Luc Chatel. « Plus fort, en début de semaine, une infime minorité – mais agissante – d’enseignants ont décidé de boycotter ces tests et, associés à quelques parents d’élèves, ont mis en ligne les résultats de ces épreuves. Il s’agit d’un comportement inadmissible et irresponsable. Je ne laisserai pas faire de tels agissements. Après consultation de la direction juridique du ministère, j’ai décidé de déposer une plainte et des poursuites judiciaires seront engagées ». On ne voit pas ce que pourraient être ces poursuites judiciaires (et non administratives). Le 18 janvier les cahiers d’évaluation étaient en ligne sur plusieurs sites.
Extrait des débats d el’Assemblée
Le Sgen critique le report des opérations de carte scolaire
« Le ministère de l’Éducation nationale a décidé de repousser les opérations de carte scolaire du premier degré au lendemain des élections cantonales. Si cette décision politique commence à devenir malheureusement habituelle, elle prouve une nouvelle fois que le gouvernement n’assume pas ses choix politiques, ou tout du moins qu’il a peur de perdre des élections à cause de ses mauvais choix éducatifs« , écrit le Sgen. « Le report de cette carte scolaire en avril est inacceptable parce qu’il va avoir des incidences importantes à la fois sur le mouvement des professeurs des écoles et instituteurs, et sur les conditions de travail des agents administratifs des inspections académiques », poursuit le syndicat.
La FSU dépose un recours contre la réorientation professionnelle » des fonctionnaires
« En 2009, la loi sur la mobilité contestée par la plupart des organisations syndicales a ouvert la voie au décret du 12 novembre 2010 sur la réorientation professionnelle des fonctionnaires de l’Etat. L’article 7 modifie substantiellement le statut général des fonctionnaires en introduisant, en cas de restructuration d’une administration de l’État ou de l’un de ses établissements publics administratifs, la possibilité de placement des fonctionnaires en situation de réorientation professionnelle, laquelle peut déboucher sur le licenciement« , écrit la FSU. « Vendredi 14 janvier, la FSU, première organisation de la Fonction publique de l’Etat, a déposé un recours en annulation contre ce décret. Jointe à cette requête, une question prioritaire de constitutionnalité a été également déposée devant le Conseil d’Etat, qui s’il la juge pertinente la transmettra au Conseil Constitutionnel pour examen ».
Le privé appelle à manifester le 22 janvier
Après la FEP Cfdt, le Snec CFTC condamne les suppressions de postes à la rentrée et appelle à se mobiliser le 22 janvier. La Fep Cfdt a également refusé de participer aux voeux de N Sarkozy.
Décrochage scolaire : L’appel à projets de la Fondation de France
Parce que le décrochage scolaire est une injustice et une des préoccupations majeures de nos sociétés, la Fondation de France lance un appel à projets pour aider les équipes mobilisées contre ce fléau. L’appel s’adresse aux collèges publics et privés sous ocntrat, aux établissements agricoles intégrant des 4ème et 3ème, aux collèges supports de dispositifs relais, aux associations et aux laboratoires de recherche. Ils ont jusqu’au 15 avril pour déposer leur projet.
La classe
La JPA lance sa campagne de solidarité
Mercredi 19 janvier, les vrais voeux de l’éducation n’étaient pas au Grand Palais mais rue de Grenelle. Toute l’Ecole s’était retrouvée pour soutenir la campagne de la Jeunesse au Plein Air (JPA) en faveur des vacances des enfants défavorisés.
Ne boudons pas notre plaisir. Il est rare de voir les différents acteurs de l’Ecole réunis et solidaires pour une cause commune. Pourtant, mercredi 19 janvier, dans les salons du ministère, il y avait bien toute l’Ecole : Luc Chatel, Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’enseignement scolaire, François Testu, président de la JPA, quelques syndicalistes, des inspecteurs d’académie, des enseignants, une CPE, et une cinquantaine d’élèves de l’école élémentaire d’Ory de Nancy et du collège Montabuzard d’Ingré (45). Tous sont venus participer au lancement de la campagne 2011 de la Jeunesse au Plein Air.
Etablissement partenaire
L’Université Paris Créteil accueille des lycéens de première et seconde
Orientation Active dans les filières de lettres, langues et sciences humaines. Depuis le 14 janvier l’UPEC ( Université Paris Est Créteil) reçoit pour le deuxième année les lycéens dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Veni, Vidi, VIci. Au programme pour cette deuxième année des classes de seconde et de première de six lycées du Val de Marne (François Arago/ Villeneuve Saint Georges, Guillaume Budé / Limeil-Brévannes, Léon Blum/ Créteil, Christophe Colomb / Sucy en Brie, Romain Rolland / Ivry, Saint-Exupéry / Créteil):
– des ateliers de formation proposés à 90 lycéens de classes de première de trois lycées du Val de Marne pour préparer la réalisation d’un « clip métier
– et pour les secondes 3 journées à l’UPEC pour s’informer et récupérer « la matière » qui permettra la réalisation de journaux , romans photo et posters.
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La recherche
Formation des enseignants : « La professionnalisation, c’est ambigüe »
Peut-on dégager des évolutions universelles dans la formation des enseignants ? Quelle place doit y prendre la formation professionnalisante ? Comment préparer les professeurs à l’enseignement en zone prioritaire ? Ces questions, et quelques autres, étaient posées le 19 janvier, à l’occasion de la publication, par le CIEP, du numéro 55 de la Revue internationale d’éducation de Sèvres. Il revenait à Alain Boissinot, coordonateur du numéro, d’y répondre.
De ce numéro 55 de la Revue internationale d’éducation de Sèvres, où il pense, à juste titre, avoir « pris de la hauteur » avec les débats strictement français, Alain Boissinot pense pouvoir dégager quelques traits communs universels à la formation des enseignants. « Partout on assiste à l’allongement de la formation », un glissement vers le haut qui, en France, s’est traduit par la masterisation. « Partout, la formation des enseignants devient un enjeu universitaire », même dans les pays, comme en France, où on avait une tradition de formation spécifique. Partout aussi, on assiste à un débat sur la professionnalisation. Nulle part la question est arrivée à une stabilité. Les questions l’emportent sur les réponses. « Ce qui se passe en France, s’inscrit de façon cohérente dans des problématiques qu’on retrouve ailleurs et dont l’évolution n’est pas arrêtée ».
Les disciplines
Le projet de ré-écriture de la circulaire de missions des professeurs documentalistes à nouveau d’actualité
En 2010, trois essais successifs avaient donné un espoir à tous les professeurs documentalistes de France et d’ailleurs. Puis les vacances d’été aidant, plus aucune nouvelle… Enfin, le projet refait surface : depuis le 18 janvier, les syndicats et la Fadben l’ont entre leurs mains, avec pour mission de faire part de leurs remarques… avant le 24 janvier. Affaire à suivre…
Le projet de circulaire sur le site du snes
Changement climatique : Quatre instituts trouvent des évolutions parallèles
Les données sont différentes mais les conclusions identiques. Selon la NASA, le NOAA, l’Agence météo japonaise et le Met Office du Royaume Uni et ses propres services viennent de sortir des séries climatiques absolument parallèles pour la période 1880 – 1010. Le Met Ofice et la Nasa font également la même cartographie des zones touchées. Tout cela confirme la solidité des modèles.
le Cafe
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