L’article
Dans son livre « Jeunesses françaises – Bac+ 5 made in banlieue » réédité en 2022, Fabien Truong, sociologue et ancien professeur en Seine-Saint-Denis, évoque les trajectoires de vingt de ses anciens élèves de terminale qui sont passés par des filières d’élites, ou par des cursus universitaires encadrés, moins « nobles ». « Quand on est prof, les graines poussent que bien après. Cela peut parfois décourager. Enquêter sur plusieurs années permet de mesurer les effets des relations sociales et pédagogiques. Cela permet aussi d’avoir un autre regard sur les politiques publique » explique-t-il. « Jeunesses françaises – Bac+ 5 made in banlieue » brosse le portrait de jeunes qui incarnent la promesse méritocratique, de jeunes du « bas de l’échelle » qui essaient de s’émanciper à travers l’école. Des jeunes qui incarnent la promesse de l’école républicaine.
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Le plan québécois pour mettre fin à la ségrégation scolaire
On peut vaincre la ségrégation scolaire et les inégalités en éducation. Le message nous vient du Québec où un collectif de parents, bien appuyé par des spécialistes de l’éducation, propose un véritable plan en 6 ans pour rendre l’école égalitaire. Le collectif « Ecole ensemble » présente un plan très concret pour mettre fin à ces inégalités. Pour réussir, il faudra peu de ressources financières mais beaucoup de volonté politique…
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Le niveau d’éducation des familles immigrées progresse plus vite que leur ascension sociale
Sur trois générations, le niveau d’éducation des familles immigrées a fortement augmenté, annonce une étude de l’Ined (C Beauchemin, M Ichou et P Simon) basée sur les résultats de la 2de édition de l’enquête Trajectoires et Origines.
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Comment démocratiser l’accès aux grandes écoles ?
» Les inégalités d’accès aux grandes écoles selon le milieu social, l’origine géographique et le genre sont largement dépendantes, en amont, de l’accès inégal aux formations de premier cycle qui y préparent : les classes préparatoires (CPGE) et les écoles postbac (comme les instituts d’études politiques ou certaines écoles d’ingénieurs). Or, les inégalités d’accès à ces filières ne s’expliquent qu’en partie par les écarts de notes entre les groupes considérés : ils sont à l’origine de moins de la moitié des inégalités sociales d’accès aux CPGE et écoles postbac et moins de 20 % des inégalités géographiques d’accès », note Julien Grenet sur le site Inegalites.fr.
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