« Comment articuler et mettre en cohérence deux disciplines voisines mais très cloisonnées au collège, le français et la langue étrangère ? Quelles approches, quels contenus, quels dispositifs peuvent faciliter la compréhension et la construction des énoncés en langue étrangère tout en contribuant à améliorer la maîtrise du français écrit (orthographe et syntaxe) ? » L’équipe INRP Adis2.Icar a organisé le 12 mai à Paris une « Journée internationale d’étude pour aborder la question de la didactique des langues en 6ème ».
Le compte-rendu est maintenant en ligne et les contributions militent en faveur du « modèle ARB ». « Immédiatement exploitable dans n’importe quelle langue, il vise le développement des compétences métalinguistiques indispensables à la maîtrise d’une langue qu’il s’agisse du français ou d’une L2. Le modèle ARB représente alors un savoir opératoire, partagé entre enseignants et élèves, un construit commun à toutes les langues enseignées, que chaque enseignant peut s’approprier très vite pour l’utiliser en cours. D’autre part, ce modèle contribue à développer chez l’apprenant des stratégies favorisant la « compétence à communiquer langagièrement » définie dans le Cadre européen commun de référence ». La journée a été l’occasion de faire connaître plusieurs expériences : valise pédagogique pour l’apprentissage du FLE, remédiation en 3ème à l’aide du schéma ARB par exemple.
Pour Line Audin, interrogée par le Café, avec la méthode ARB, « en gros, il s’agit d’entraîner les élèves a retrouver la relation essentielle (ARB) correspondant à la « réalité » qui est évoquée par l’interlocuteur (en compréhension) ou a laquelle ils veulent renvoyer (en expression). Le ARB est une espèce d’intermédiaire, de sas entre le monde la « réalité » et celui de la langue ».
Compte-rendu (pdf)