Selon le ministère de l’éducation nationale, 814 lycées (sur 4330) étaient bloqués le 21 mars ainsi que 57 universités (sur 84). La Fidl estime à plus de 1000 le nombre d e lycées perturbés et l’Unef revendique 68 facs occupées. Le 20 mars, le ministère annonçait 44 facs et 313 lycées bloqués. Des manifestations ont eu lieu le 21 mars à Paris, Nancy, Rennes, Clermont, Nantes.
Selon l’AFP, le principal syndicat des chefs d’établissement, le Snpden estime que « la réponse du gouvernement a tendance à radicaliser le mouvement… Les jeunes sentent bien qu’il n’y a pas de vrai dialogue, qu’il n’y a pas eu de concertation avant la mise en place du CPE, qu’il y a eu passage en force au Parlement, ils n’ont pas confiance en ce dialogue qu’on leur propose ». Le syndicat craint « une situation de tension extrême qui semble s’inscrire dans la durée ».
Dépêche AFP
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