LE FAIT DU JOUR
Choisir son école : Au cœur des stratégies familiales avec Agnès Van Zanten
ÉDITORIAL
Automne
LE SYSTEME
Défenseur des enfants : déjà près de 10 000 signatures l Le Snuep craint une remise en cause de la scolarité jusqu’à 16 ans l H1N1 : Quand faut-il fermer les écoles ? l Les instits parisiens pique-niquent le 26 septembre l Zimbabwe : Bientôt un manuel pour chaque élève ?
L’ÉLÈVE
23 septembre : 2de Journée du refus de l’échec scolaire l
LA CLASSE
Apprendre dans une classe coopérative l Luc Chatel lance le Goncourt des lycéens Etablissements, devenez partenaires du Café !
LA RECHERCHE
Richesses et limites du modèle médical en éducation l Colloque de didactique professionnelle
LES DISCIPLINES
Tout sur le basket l Allemand : Faire face à la pandémie l Professeurs de français, braves soldats des néologismes ?
LES TICE
Paris capitale du net avec Paris Wi-Fi
Le fait du jour
Choisir son école : Au cœur des stratégies familiales avec Agnès Van Zanten
Qu’est ce qui pousse les parents à choisir une école plutôt qu’une autre ? A vrai dire la question ne se pose pas dans toutes les familles. Agnès Van Zanten a enquêté auprès de parents appartenant aux classes moyennes de 4 communes de banlieue parisienne : Rueil, Nanterre, Montreuil et Vincennes.
« Mon ouvrage déconstruit cette vision que l’on a communément des « consommateurs d’école » » écrit-elle. « Certes, les évolutions du marché du travail ainsi que les modalités d’orientation dans le système scolaire poussent beaucoup de parents à se soucier particulièrement de la capacité des établissements à améliorer le « niveau » de leurs enfants et à leur permettre d’accéder à de « bons » établissements de niveau supérieur… Pourtant les parents des classes moyennes ne font pas que des choix « instrumentaux ». Ils font aussi des choix « expressifs », c’est-à-dire orientés vers le bien-être, le bonheur et le développement global de leur enfant ».
Agnès van Zanten éclaire aussi les responsabilités de l’Etat. « L’Etat et ses agents sont ainsi partie prenante, par des choix officiels et des pratiques officieuses, de la mise en marché des établissements. Ils relaient les attentes et les pratiques des parents, mais ils font plus que répondre à la demande : ils favorisent, canalisent et légitiment dans nombre de cas les choix des familles et ce au nom notamment de la préservation de parcours protégés pour les bons élèves ».
Lire l’entretien avec Agnès van Zanten
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Automne
« Odeur des pluies de mon enfance, derniers soleils de la saison !… ». Que ceux qui ne connaissent pas la suite se rassurent : ils font quand même partie de la famille. Même s’ils ne connaissent pas les délices surranés de la rouge pomme à couteau et des guêpes écrasées. C’est qu’à l’époque de René-Guy, l’Ecole commençait effectivement à l’automne, récoltes engrangées. Et l’odeur de l’encre, que voulez-vous, c’est quand même une autre madeleine que le logiciel du TBI…
Et de nos jours, quand le solstice arrive, la rentrée est loin. Si quelques-uns se préoccupent bien de champignons, les professeurs des écoles craignent parfois la sortie presque flemmarde qu’affectionnait le maître d’école. Il faut dire que ça ne rigole plus du tout : évaluation, diagnostic, remédiation, soutien… Hop, que ça saute. Le ministre l’a dit : sa nouvelle réforme doit diviser l’échec par trois. Si possible en divisant aussi le nombre des « spécialistes » qui devaient y contribuer.
Quand les jours raccourcissent et que les conseils des maîtres s’éternisent (« alors, quatre jours et demi, vous pensez vraiment qu’on peut y réfléchir ? »), la jeune PE pense à ses enfants. Non, pas ses élèves, ses enfants. Et parce qu’elle est moins souvent femme et fille d’instit qu’à l’époque de René-Guy, elle est peut-être moins sensible la brume douce qui tombe. Et se demande finalement si elle a bien fait de choisir ce métier « parce qu’il laisse du temps »…
Allez, la semaine prochaine, on révisera le Cancre…
Marcel Brun
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Défenseur des enfants : déjà près de 10 000 signatures
En 48 heures, près de 10 000 personnes ont signé la pétition pour le maintien du Défenseur des enfants. Pédopsychiatre, juge des enfants, femme au foyer, enseignante, comédien, enseignant-chercheur, conteur, médecin, aide soignante : c’est un peu tous les métiers en lien avec l’enfance que l’on retrouve chez les signataires de ce texte qui proclame que « au moment où dans le monde entier, se préparent les célébrations du 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la France ne peut pas être le pays qui supprime son institution indépendante « Défenseur des enfants » ».
Sans doute les signataires seront-ils confortés dans leur démarche à la lecture de « l’étude d’impact » de la mesure de suppression du Défenseur réalisée par DEI France. Elle montre que le projet de texte créant un « défenseur des droits » apporte quelques avancées. Mais le futur texte apporte « une vision très restrictive des droits de l’enfant… limités aux seuls droits de protection des enfants en danger ». Pour DEI France, « les missions et l’organisation du défenseur des droits telles que définies par le projet de loi organique ne permettent pas de répondre à la spécificité des droits de l’enfant et présentent un grand risque de dilution des saisines liées aux droits de l’enfant dans une structure indifférenciée de défense des droits des administrés ».
Le Snuep craint une remise en cause de la scolarité jusqu’à 16 ans
« Après l’apprentissage junior de 2006 et le dispositif de substitution DIMA (Dispositif d’Initiation aux Métiers en Alternance) en 2008, certains parlementaires, dans le cadre du débat sur le projet de loi « Orientation formation », veulent imposer une nouvelle voie de relégation pour les jeunes les plus en difficulté » affirme le Snuep Fsu. Le syndicat fait allusion à la création « d’un « sas » vers l’apprentissage qui permettrait aux jeunes de 15 ans de suivre une formation en CFA (Centre de Formation d’Apprentis) sous statut scolaire ».
Pour le Snuep, « le gouvernement dégrade les conditions de fonctionnement du service public et se présente en sauveur, en proposant de sous-traiter la difficulté scolaire dans le privé par le biais de l’apprentissage ! De plus, une proposition du sénat voudrait dessaissir l’éducation nationale de la gestion du suivi des décrocheurs, un an après leur sortie du système scolaire, pour la confier à : Pôle emploi, la MIFE, les structures locales… » Le syndicat demande des moyens pour que les lycées professionnels prennent encharge les jeunes en échec scolaire.
Sur ce point, ils rejoignent une campagne du Snetaa et de FO qui appelle à « ouvrir des CAP et des places en L.P. en formation initiale » pour prendre en charge les « 100 000 jeunes sur le carreau ».
H1N1 : Quand faut-il fermer les écoles ?
» Il est extrêmement important de fermer les établissements scolaires au bon moment » écrit l’Organisation Mondiale de la Santé dans une nouvelle recommandation. « Les études fondées sur une modélisation semblent indiquer qu’il est préférable de fermer l’établissement tout au début de la flambée, idéalement avant que 1% de la population ne tombe malade ». Selon l’OMS la fermeture préventive permet de ralentir la propagation du virus. « C’est particulièrement important lorsqu’au pic de l’épidémie, le nombre de personnes dont l’état nécessite des soins médicaux menace de saturer les services de santé ou de dépasser leurs capacités ». Selon l’OMS on peut ainsi réduire de 50% la demande de soins au moment du pic.
Mais la mesure a un coût. « Le principal coût économique de la fermeture des écoles découle de l’absentéisme des parents ou des tuteurs qui doivent rester chez eux pour s’occuper de leurs enfants. Selon certaines études, la fermeture des établissements scolaires pourrait entraîner l’absence de 16% des employés à leur poste de travail, qui viendrait s’ajouter à l’absentéisme habituel et à l’absentéisme pour maladie. Cependant, ces estimations varient considérablement selon les pays ».
Des millions de morts ? L’OMS craint une mortalité élevée dans les pays peu développés. « Il faudra surveiller attentivement l’évolution de la situation dans les pays en développement. Le même virus qui entraîne des perturbations gérables dans un pays riche pourra avoir des effets dévastateurs dans de nombreuses régions en développement ».
http://www.who.int/entity/csr/disease/swineflu/notes/h1n1_school_measures_20090911/fr/index.html
http://www.who.int/csr/disease/swineflu/notes/h1n1_second_wave_20090828/fr/index.html
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/Grippe.aspx
Les instits parisiens pique-niquent le 26 septembre
A l’appel de la Fcpe et du Snuipp 75, un grand pique-nique réunissant enseignants et parents aura lieu à Paris dans l’ile de la Cité le samedi 26 septembre à 12h. Deux cortèges partant de la rive droite et de la rive gauche convergeront vers Notre Dame. Il s’agit pour les organisateurs de « réaffirmer son opposition aux réformes de l’école primaire ».
Zimbabwe : Bientôt un manuel pour chaque élève ?
» L’objectif … est que chaque enfant du Zimbabwe ait un manuel scolaire d’ici 12 mois » annonce IRIN News. L’organisation rend compte d’une aide exceptionnelle de l’Union européenne de 70 millions de dollars. Elle servira à acheter des manuels : on compte actuellement en moyenne un manuel pour 10 élèves. Le Zimbabwe sort de deux années de crise politique ayant conduit à un effondrement de l’économie. Le système scolaire en a beaucoup souffert : le pourcentage de jeunes débutant au collège est passé de 1 à 53% ) Berlin.
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23 septembre : 2de Journée du refus de l’échec scolaire
Chaque année, 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. Un gâchis humain, social, économique, que notre pays ne doit plus accepter! Sous le parrainage de François Dubet, la deuxième édition de la Journée du refus de l’échec scolaire, organisée par l’Afev en partenariat avec Curiosphère, ESF, les Cahiers pédagogiques et le Café, abordera le thème des collégiens, et plus particulièrement la question du passage entre l’école primaire et le collège. Elle aura lieu le 23 septembre simultanément à Paris, Lyon et Nantes. Vous pouvez vous inscrire en ligne.
Echec scolaire : le dossier du Café
Qui se soucie de l’échec scolaire ?
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La classe
Apprendre dans une classe coopérative
C’est une journée d’ateliers, où se croisent adultes et écoliers, qu’organise l’Icem Freinet, à Paris le 14 octibre. Les ateliers évoqueront l’évaluation, l’apprentissage, l’organisation du temps mais aussi la gestion du temps scolaire ou les pratiques artistiques. Une table ronde réunira C Brossel, H Montagner, L Ott etc.
Luc Chatel lance le Goncourt des lycéens
Le ministre d el’éducation nationale a lancé le 21 septembre le 22ème Goncourt prix des lycéens. 52 classes participent à ce concours qui amène les lycéens à lire les œuvres sélectionnées et à échanger sur eux.En compétition cette année, des œuvres de Sorj Chalandon, Daniel Cordier, Eric Fottorino, J Lévy etc.
Etablissements, devenez partenaires du Café !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
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La recherche
Richesses et limites du modèle médical en éducation
« La France et, plus généralement, les sociétés occidentales, ont fait de la médecine un modèle qui envahit progressivement tous les domaines, au point que peu de questions lui échappent aujourd’hui : on traite les enfants hyperactifs et délinquants par la médecine ; on traite les dysfonctionnements de la famille ou de l’entreprise par la médecine ; on traite les difficultés d’insertion sociale par la médecine, etc. » Dans un texte fort, Philippe Meirieu aborde la question des liens entre médecine et éducation.
Ils sont forts. « Le postulat d’éducabilité est ainsi né dans le prolongement du paradigme médical », rappelle P Meirieu. Mais la médecine tend à envahir le champ du pédagogique à court terme.
Colloque de didactique professionnelle
Qu’est ce que l’expérience ? Quelle place lui accorder ? Comment est-elle reconnue ? Du 2 au décembre 2009, l’association Recherches et pratiques en didactique professionnelle organise son 1er colloque international à Dijon. Au programme des ateliers sur les dimensions sociales de l’expérience, sa place dans les activités et dans l’identité, et des tables rondes sur l’expérience dans l’analyse de l’activité.
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Les disciplines
Tout sur le basket
Le café a rencontré Pascale Dupré, professeur d’EPS au collège Georges Besse à Loches (37). A travers 4 articles, Pascale Dupré nous présente une réflexion et une démarche basées à la fois sur les apprentissages fondamentaux en Basket, mais également sur la nécessité de répondre aux motivations des élèves pour trouver du plaisir à apprendre.
Allemand : Faire face à la pandémie
Entre panique contenue et risque maîtrisé, voire prudence de bon aloie, la rentrée s’est faite dans une ambiance très spéciale. Un élève qui tousse et toute la classe entrevoit déjà les possibilités d’une semaine de congés supplémentaires, quand le professeur, lui entrevoit surtout des heures supplémentaires à préparer des ressources utilisables en ligne par ses élèves, car son principal vient de lui demander de préparer (pour avant-hier) une semaine de cours « à emporter ». Souvent l’on offrira donc du « réchauffé », à l’instar du CNED qui ressort de ses archives des contenus créés entre 2006 et 2008 lorsque les autorités craignaient la grippe aviaire, histoire d’écouler les stocks. Notons que pour l’allemand cela ne change absolument rien, vu qu’aucun contenu n’est disponible sur le site académie–en-ligne ! Ne laissant jamais un professeur désemparé dans le besoin, le Café met à votre disposition dans ce qui suit, tout un dossier comprenant des sites offrant des contenus utilisables en (semi-)autonomie par les élèves : de quoi briller et combler élèves, enseignants et directeurs d’école.
Professeurs de français, braves soldats des néologismes ?
La mode officielle est aux néologismes français pour combattre le vocabulaire anglo-américain, particulièrement dans le domaine de l’informatique. Ces créations peuvent-elles être viables sans le concours de l’Ecole ? Comment les professeurs de français, à la fois conscients de l’évolution de la langue, chargés d’enseigner un français normé et amenés à accompagner l’élève dans la connaissance du monde contemporain, peuvent-ils prendre position face à ce phénomène ?
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le Cafe
Les anciens Expresso ?
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Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
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