Une Ecole sans drogue
« Dans toutes les classes où j’enseigne, il y a toujours deux ou trois élèves gravement atteints par la consommation de cannabis. Cela concerne tous les milieux… On n’en parle pas assez. Il y a une sorte de fatalité. Tout le monde fait comme si ça n’existait pas. Même les parents ». A l’occasion d’une campagne publicitaire initiée par le ministère de la santé, Le Monde publie plusieurs témoignages d’enseignants qui attestent, si besoin était, de la diffusion et de la gravité du phénomène. Pour le quotidien, » le plan Douste-Blazy serait encore plus utile et efficace s’il était porté et défendu, conjointement, par le ministre de l’éducation nationale. De même que pour d’autres problèmes de comportement personnel, comme ceux qui touchent à la sexualité, la consommation de psychotropes devrait faire l’objet d’une information plus large dans les collèges et dans les lycées. Ce qui est fait, dans ce domaine, est bien, mais insuffisant. Cette pédagogie-là, elle aussi, devrait être systématique ». Le plan annonce une école sans tabac, sans complaisance vis-à-vis du cannabis et offrant une éducation préventive. On en est encore loin. Les établissements n’ont souvent pas les moyens pour faire cette éducation. Il y a pire : comment affirmer cette politique alors que chez plusieurs de nos voisins européens le cannabis est toléré ou légalisé ?
http://www.drogues.gouv.fr/fr/cannabis/cannabis.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-396536,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3208,36-396550,0.html
5% d’élèves absentéistes
En moyenne un élève sur vingt pratique l’absentéisme au moins 4 demi-journées par mois. Mais, selon une étude ministérielle, la situation varie beaucoup d’un établissement à l’autre. Alors qu’un cinquième des établissements ne connaissent pas d’absentéisme, 10% des établissements ont un taux d’au moins 15%. Les lycées professionnels, les gros collèges sont les plus concernés.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni/ni2005/ni0504.pdf