« Les propositions du ministre sont paradoxales. D’un côté, elles mettent le doigt là où ça fait mal, d’un autre, elles y répondent en accentuant les problèmes. Depuis plusieurs décennies, l’école a connu une démocratisation indéniable, mais malheureusement encore partielle. Ainsi, les enfants des classes populaires, majoritaires, sont toujours ceux qui ne parviennent pas à s’approprier les savoirs, dans une école où une bonne partie des programmes est toujours conçue sur le modèle, pourtant minoritaire, des enfants des classes cultivées. Dans sa réforme, Fillon occulte cette dimension. Il n’explique pas, fondamentalement, d’où viennent les difficultés des élèves en échec et ne cherche pas à les résoudre. Il se contente juste d’estimer que cela vient d’eux-mêmes, de leurs capacités. C’est le retour de l’idéologie des « dons ». » Dans L’Humanité du 6 décembre, Stéphane Bonnéry, Paris VIII, critique la loi d’orientation, accusant F. Fillon de créer « une sous-école… pour les gamins qui ne suivent pas ».
Article de L’Humanité
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