« On sait que les notes ne sont pas la panacée, pourtant on les utilise largement et les parents les demandent. Et dès qu’on touche à cette question, on tire un fil qui révèle beaucoup de choses. On touche à l’identité des enseignants : le seul pouvoir qui leur reste, c’est de mettre des notes. On touche aussi à la tradition scolaire des parents, qui ne peuvent pas concevoir qu’on ne mette pas de notes à l’école. Quant aux élèves, ils jouent le jeu, préparant leur bac comme des gestionnaires, en fonction des coefficients ». Bertrand Gimonnet, IUFM de Tours, est cité en modèle dans ce dossier de La Croix car il refuse de noter.
Le dossier montre les limites de l’art de la notation. A.Antibi expose sa thèse sur la constante macabre. Un sondage et des témoignages d’élèves montrent l’importance des notes dans la vie familiale. Des établissements se sont affranchis des notes au bénéfice de nouvelles formes d’évaluation. Un dossier à méditer.