» Les filières scientifiques sont indéniablement en perte de vitesse, avec une baisse globale des effectifs d’environ 6 % sur la période 1995 1995-2000 20005. La baisse a perduré durant la période 2000 2000-2005, mais dans une moindre mesure (- 3 %) » précise une récente Note du Centre d’analyse stratégique, un service du Premier ministre. Mais cette désaffection touche essentiellement le premier cycle universitaire. » Si le nombre de bacheliers S est quasi stable depuis 1996, première année où l’on a enregistré la première baisse importante des inscriptions dans les filières scientifiques à l’université, l’analyse des taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans les différentes filières montre une désaffection pour les « disciplines générales » de l’université. En effet, le taux de poursuite des bacheliers généraux dans les filières Sciences à l’ l’université a chuté de près de la moitié entre 1995 et 2005, passant de 19,7 % à 11,7 %, celui des bacheliers S, quant à lui, passant de 39,9 % à 22,8 %. À l’inverse, les filières universitaires les plus sélectives (Santé et écoles d’ingénieurs à l’université notamment) ont bénéficié d’un afflux de nouveaux bacheliers ».
Cette désaffection ne tient pas au hasard. Une récente étude ministérielle, citée dans L’Expresso du 29/9/2006, montre que » tous les résultats obtenus convergent pour démontrer des conditions d’insertion professionnelle plus difficiles et la moindre valorisation – en termes de qualification et de rémunération – des sortants diplômés d’une formation en sciences fondamentales comparativement aux sortants diplômés d’une formation en sciences appliquées ».
Lettre du CAS
Rappel : L’Expresso du 29 / 9
Rappel: Colloque Comment donner le goût des sciences