« Je crois que nous sommes au début d’une nouvelle ère… La difficulté et l’avantage de la progression actuelle du chinois résident dans son essor quantitatif, mais aussi dans le fait que nous vivons une appréciation du statut de la langue : en témoignent la montée en puissance de la LV2, l’augmentation du nombre de sections de langues orientales, de sections en primaire et les premières tentatives pédagogiques d’application en primaire d’activités communicatives de chinois en cours d’éducation physique et sportive ». Joël Bel Lassen, chargé de mission d’Inspection générale pour le Chinois, conclue les Actes du séminaire national « Enseigner le chinois » tenu à Paris en mars 2004, par cette affirmation de la progression du chinois dans le système éducatif français.
Le séminaire donne des exemples de pratiques pédagogiques innovantes dans cette langue comme l’utilisation d’Internet (Olivier Salvan). Il montre également les difficultés de l’enseignement du français en Chine. Difficulté qui tient au fossé culturel. Notre enseignement des langues repose sur l’oral alors que c’est l’écrit qui réunit les Chinois. Il pratique une formation par l’erreur dans un pays où il ne faut jamais perdre la face…
Les actes du séminaire
Dossier du Café sur l’enseignement du chinois