Le radar de l’économie
Le ministère de l’économie et des finances présente un nouvel instrument intitulé « Le radar de l’économie française ». Cet outil, qui ressemble au « carré magique », prend en compte 7 objectifs de politique économique : les finances publiques, l’emploi, la consommation, l’investissement, le pouvoir d’achat et les exportations. Sont également fournies des comparaisons avec trois autres pays : Allemagne, Italie et Royaume uni.
http://www.minefi.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/ministre/conf060331/radar.pdf (4 pages – 1,6 Mo)
Le pouvoir d’achat de l’euro et du franc
Le tableau en base euro 2005 va de l’année la plus récente (2005) à l’année la plus ancienne (1901). Trois exemples éclairent l’usage qui peut être fait de ces coefficients : on souhaite savoir combien une somme fixée à 1 000 francs en 1956 vaut en francs de 2001, pour conserver le même pouvoir d’achat ; on cherche à déterminer le pouvoir d’achat de 1 000 euros de 2005, exprimé en francs de 1991 ; on cherche à déterminer le pouvoir d’achat de 1 000 euros de 2005, exprimé en euros de 2002.
http://www.insee.fr/fr/indicateur/achatfranc.htm
Les groupes étrangers en France
L’économie française est plus ouverte aux capitaux étrangers que celle de ses voisins : fin 2003, un salarié sur sept travaille dans une filiale de groupe étranger, hors secteur financier et administration. C’est davantage qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas. L’Union européenne et les États-Unis sont les premiers investisseurs étrangers en France : leurs filiales y emploient 90 % des 1,9 million de salariés travaillant dans des groupes étrangers. En dix ans ce nombre a été multiplié par 1,8. Cette croissance a été essentiellement externe : 9 000 sociétés sous contrôle français fin 1994 sont sous contrôle étranger fin 2003 ; elles emploient à cette date 900 000 salariés. Le tiers de ces sociétés étaient des filiales de groupes français en 1994. La présence étrangère en France est d’abord industrielle : le secteur de l’industrie y compris l’énergie concentre la moitié des effectifs. C’est deux fois plus que dans l’ensemble des firmes françaises. Entre 1993 et 2003, les groupes étrangers ont élargi leur présence dans l’industrie en augmentant d’un tiers le nombre de leurs salariés dans ce secteur. Dans les services, où leur poids est encore faible, ils progressent beaucoup plus vite : sur la période, le nombre d’emplois sous contrôle étranger y a été multiplié par 3,7.
http://www.insee.fr/fr/ffc/ficdoc_frame.asp?doc_id=1590
L’économie mondiale à l’ère des flux
Flux de marchandises, de capitaux, de technologies, d’images, de références culturelles : l’économie mondialisée est celle de toutes les mobilités, à l’exception notable des personnes les moins qualifiées, ou nées dans les pays les plus pauvres. Cette fluidité s’accompagne d’une fragmentation des systèmes productifs qui se déploient désormais à l’échelle du monde, en s’appuyant sur des réseaux de sites de plus en plus homogènes en termes de niveau technologique. Elle s’accompagne aussi d’une concentration croissante des activités au sein d’un archipel de grands pôles interconnectés, par-delà la mosaïque des nations et des économies nationales. Mais ce n’est pas seulement la répartition géographique des activités qui se trouve ainsi bouleversée : c’est la relation entre les espaces qui se transforme en profondeur. L’articulation traditionnelle entre centres et périphéries, pôles et arrière-pays, se délite. Les périphéries et les arrière-pays deviennent des charges plutôt que des ressources pour les centres les plus riches et les plus insérés dans l’économie mondiale. Dans les pays développés, comme la France, des mécanismes de redistribution puissants jouent en faveur des zones rurales ou des villes moyennes. Ailleurs, s’applique le « paradoxe de Robin des bois » : la redistribution est la plus faible là où elle serait la plus nécessaire…
Une conférence de l’université de tous les savoirs du mardi 3 janvier 2006 par Pierre Veltz, socio-économiste et ingénieur à Sciences-Po, Ecole des ponts, à télécharger au format audio.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3328,36-725351@51-721464,0.html
D’autres conférences sont disponibles : mobilité et inégalités sociales, les industries du voyage, le tourisme culturel, le tourisme et les institutions culturelles, …
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3328,36-307642@51-726623,0.html
Wal-Mart à l’assaut du monde
En 1992, le président des États-Unis eut cette formule : « Le succès de Wal-Mart est le succès de l’Amérique. » Désormais, la multinationale de la distribution est devenue la plus grosse entreprise du monde. Et le dumping social qu’elle pratique – elle vient d’être condamnée à 172 millions de dollars d’amende pour avoir refusé à ses employés une pause-déjeuner – contamine l’économie occidentale. Ainsi, au nom de la lutte contre Toyota, General Motors, qui a déjà annoncé 30 000 suppressions d’emplois, entend imposer à ses ouvriers une baisse des salaires, et à ses fournisseurs une réduction de prix. Delphi, le plus gros équipementier américain, voudrait carrément payer ses salariés 9,50 dollars de l’heure au lieu de… 28 dollars actuellement.
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/01/HALIMI/13083
La jurisprudence européenne
Les textes de la jurisprudence européenne.
http://www.curia.eu.int/fr/content/juris/index_infos.htm
Union européenne
Une carte interactive de l’Union européenne.
http://www.elysee.fr/europe/index.html
Les auditions de la Commission d’enquête sur Outreau
Les vidéos des auditions de la commission d’enquête sur l’affaire d’Outreau sont visibles en ligne sur le site de la chaîne Parlementaire.
http://www.lcpan.fr/outreau_sommaire.asp
Après la projection, le prof en prison ?
15 000 euros d’amende, un an de prison, la radiation… Pour répondre à une question qui nous est souvent posée par courrier, voilà les peines qu’encoure un enseignant lorsqu’il diffuse à ses élèves une oeuvre cinématographique ou audiovisuelle dont les droits ne lui ont pas été cédés pour cet usage.
http://cinema-education.fluctuat.net/blog/2495_Apr%E8s+la+projection%2C+le+prof+en+prison+%3F.html
Je blogue tranquille
Sur le net, les premiers journaux intimes francophones sont apparus au Canada vers 1995. En France, ce sont aujourd’hui près de 4 millions de blogs qui existent sur la toile. Skyblog, l’un des hébergeurs de blogs, compte à lui seul 3 millions de sites personnels et sur cette seule plate-forme se crée un blog toutes les 10 secondes… Le blog est donc clairement un phénomène de société et il témoigne de l’appropriation du réseau par le public et tout spécialement les jeunes. Mais les blogs ont une position singulière : s’ils constituent effectivement de nouveaux usages du réseau, loin de bouleverser le paysage juridique de l’internet, ils s’y coulent paisiblement ou peu s’en faut. L’absence de débat sur le terrain juridique ne signifie pas pour autant que le phénomène fonctionne hors du droit ou que le droit ne s’applique pas à lui. Le cadre juridique des blogs est en place et il fixe le périmètre des usages. Des ajustements seront peut-être nécessaires, le Forum des droits sur l’internet y prendra sa part. Pour l’heure, il importe d’informer. C’est pourquoi, le Forum des droits sur l’internet a réalisé ce document, pour que tous puissent bloguer en toute tranquillité !
http://www.droitdunet.fr/telechargements/guide_blog_net.pdf (14 pages – 194 Ko)