« Que sait-on du rôle joué par la formation dans l’insertion des jeunes dans la vie active ? Répondre à cette question permettrait d’améliorer les plans régionaux de formation. Et c’est ce à quoi s’emploie le numéro 168 des Dossiers du ministère. C’est que le diplôme n’est qu’un indicateur flou. A. Lopez montre que » tous les CAP ne se valent pas puisqu’un CAP de ‘coiffure-esthéticienne’ permet de trouver sans difficulté un emploi non aidé, dans les trois ans qui suivent la sortie du système éducatif, alors que ce n’est pas le cas d’un CAP d’aide- comptable, et que pour travailler dans le ‘Nettoyage’, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme. Certains métiers n’embauchent en effet qu’au niveau du Bac ou d’un diplôme d’enseignement supérieur… alors que pour trouver un emploi de « coiffeur-esthéticien » le CAP est le bon niveau de formation ». D’autres articles montrent l’importance du territoire.
Cependant, une étude du Céreq rappelle les liens forts entre le niveau de formation et l’insertion. » Plus leur niveau de formation est élevé, plus les jeunes qui entrent sur le marché du travail accèdent aisément à l’emploi. Ce constat est attesté par nombre d’études mais qui se limitent bien souvent au seul lien entre niveau de formation et risque de chômage. Or, la formation se caractérise aussi par la spécialité, le type de filière et son caractère diplômant ou non. De même, l’insertion ne recouvre pas le seul fait d’avoir un emploi mais aussi la nature de celui-ci. L’analyse des premières années de vie active fait apparaître un lien fort entre les caractéristiques de la formation initiale et les conditions d’insertion professionnelle ». Ainsi le salaire médian de démarrage est 30% plus élevé pour les jeunes possédant un diplôme bac 2 que ceux ayant un cap ou bep,l’accès à l’emploi nettement plus facile. Des chiffres à mettre sous le nez des élèves…
Dossier 168
Bref du Céreq (en pdf)
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