» L’Education, c’est un sujet trop sérieux, trop complexe pour tolérer le simplisme, l’à-peu-près, les contre-vérités ou les trous de mémoire !… Un candidat veut rompre avec le règne de l’ « idéologie folle » à l’école et dans les I.U.F.M. Eh bien, c’est ce qui sera fait, dès mars 2007, en restaurant une approche réaliste et pragmatique, centrée sur les savoirs fondamentaux : la lecture, la grammaire, le calcul ». Mardi 5 décembre, le ministre de l’éducation nationale a convoqué la presse pour l’entendre critiquer trois candidats à la présidence de la République, oubliant au passage, d’ailleurs, Le Pen.
Evidemment il est assez habituel de voir un ministre prendre à partie les candidats de l’opposition. Mais chacun reconnaîtra dans ce premier exemple Nicolas Sarkozy. Fait sans précédent, un ministre de la majorité réunit la presse pour dénigrer le candidat de la majorité ! Celui-ci bénéficie encore d’une seconde correction dans le discours de Robien qui enfonce un ultime clou : « certains ont donc peut-être besoin de cours de rattrapage. Le ministère est à leur disposition pour un soutien individualisé ! »
L’événement est aussi imprévisible qu’unique. Quel bel exemple de solidarité gouvernementale ! On aimerait savoir ce que le ministre de l’intérieur et celui de l’éducation nationale vont se dire le 5 au Conseil des ministres…
Communiqué