« Le brevet informatique et internet fait désormais partie du paysage éducatif du collège. Pourtant, bien que le dispositif donne globalement satisfaction à ceux qui le font fonctionner, il est important de noter qu’il ne concerne encore que le quart seulement des enseignants et ne semble pas actuellement jouer le rôle de levier que d’aucuns lui avaient assigné pour développer l’usage des TIC dans les pratiques enseignantes disciplinaires ». Selon une étude ministérielle, deux collèges sur trois auraient mis en place le B2i, un dispositif lancé en 2001. L’enquête montre la place déterminante des chefs d’établissement pour assurer sa diffusion. Mais les validations demandées par le B2i restent le fait « d’un petit nombre d’enseignants parmi lesquels le professeur de technologie est très impliqué ».
Ce rapport confirme sur ce point l’enquête du Café pédagogique qui avait mis en évidence le rôle des chefs d’établissement et des profs de technologie mais par contre estimé en 2004 à seulement 40% la proportion de collèges préparant le B2i. Elle avait également mis en évidence » la dispersion des pratiques » d’évaluation, un point assez préoccupant qui n’est pas analysée dans l’étude officielle.
Celle-ci estime que le B2i échoue à faciliter une évolution des pratiques enseignantes. « Le développement du B2i passe d’abord par l’intégration toujours plus grande de l’usage des TIC dans les pratiques des enseignants puis par une meilleure information de ces derniers, qui peuvent utiliser les TIC avec les élèves sans toujours savoir qu’ils mettent régulièrement en oeuvre des compétences constitutives du B2i qu’ils pourraient valider. À cet égard l’amélioration de la circulation des feuilles de position des élèves paraît indispensable ».
Etude (en pdf)
Rappel : le dossier du Café sur le B2i
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