Selon Le Monde, Le Point devrait publier le 31 août la carte des 334 établissements scolaires connaissant le plus d’actes de violence scolaire. Cette publication stigmatisera-t-elle davantage ces établissements ou générera-t-elle davantage d’aides ?
Le magazine prend le risque d’entretenir les peurs. Pourtant, l’étude officielle sur laquelle s’appuie Le Point, montre un ralentissement de la violence scolaire. » « On enregistre une hausse de 1% (en 2004-2005) par rapport à l’année scolaire 2003-2004, beaucoup plus modérée que celle de 12% enregistrée en 2003-2004. Comme les années précédentes, seule une proportion limitée d’établissements a signalé un grand nombre d’actes : la moitié des incidents sont déclarés par 10% des établissements seulement… Les auteurs et les victimes des actes de violence signalés sont en très grande majorité des élèves ».
Pour le sociologue Eric Debarbieux, interrogé par le Café, » en ce qui concerne la montée de la violence, il faut souligner plutôt la stabilité : depuis 1993 en France on n’observe pas une progression globale. C’est ce que nous disent les enquêtes de victimation. La violence est ciblée sur quelques établissements en lien avec l’exclusion sociale ».
Article du Monde
Etude (en pdf)
Article d’Eric Debarbieux