» L’éducation au développement et à la solidarité internationale peut s’effectuer dès le plus jeune âge. Elle participe notamment de l’enseignement de l’éducation civique à l’école primaire et au collège, et à l’éducation civique, juridique et sociale dans les lycées. Elle peut aussi prendre appui sur les enseignements disciplinaires, notamment d’histoire, de géographie, de sciences de la vie et de la Terre, de français, de mathématiques et de philosophie. Elle s’inscrit également dans les dispositifs pédagogiques transversaux, tels que les itinéraires de découverte au collège, les travaux personnels encadrés en classe de première et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel en lycée professionnel ; elle s’appuie enfin sur l’ensemble des projets pédagogiques et actions éducatives inscrits dans les projets d’école et d’établissement. L’éducation au développement et à la solidarité internationale vise à faire comprendre les grands déséquilibres mondiaux et à encourager la réflexion sur les moyens d’y remédier. Elle entend donner aux jeunes des clés pour mieux s’orienter dans le monde dans lequel ils vivent et mieux analyser la multiplicité d’informations auxquelles ils sont confrontés.
Elle privilégie la démarche pédagogique dans la durée et contribue ainsi à faire évoluer les mentalités et les comportements de chacun dans le but de construire un monde plus juste et solidaire ».
Il s’agit d’une « priorité des pouvoirs publics » nous dit une note publiée dans le B.O. du 8 juin. Celle-ci fixe 5 thèmes : »
les droits humains : civiques et politiques, économiques, sociaux et culturels; le développement durable ; la diversité culturelle ; l’éducation de qualité pour tous ; l’économie au service de l’homme » et annonce un « suivi ».
Pour le reste aux enseignants de se débrouiller. Le B.O les invite à s’appuyer sur des « temps forts » : Semaine mondiale de l’éducation, Quinzaine du commerce équitable etc.
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/23/MENC0601405N.htm