« Lorsque l’élève est bon, c’est lui qui est intelligent. S’il ne
vaut rien, c’est le maître qui est mauvais. Cette situation renforce
davantage la maxime qui dit que l’enseignement est un métier noble mais
ingrat ». Au nom de la difficulté du métier, le Syndicat national des
travailleurs de l’éducation de base burkinabé appelle les enseignants à
manifester leur solidarité avec une enseignante condamnée à 3 mois de prison
pour avoir rossé une de ses élèves. Pour le Synateb, « Il est vrai que « la
pédagogie du bâton » relève de la vieille école et est proscrite par les
textes en vigueur. Qu’a-t-on proposé à la place du bâton quand on sait qu’on
attend toujours du maître de bons résultats ? On oublie du même coup les
textes régissant le recrutement dans les écoles (65 élèves maximum par
classe). Que peut faire un pauvre enseignant face à plus d’une centaine
d’élèves si les bases élémentaires de l’éducation ne sont pas acquises en
famille ? D’ailleurs, aucun maître n’a l’intention de blesser un élève en le
corrigeant. »
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