De « la moins mauvaise des solutions » à « une solution satisfaisante » il y a un grand écart. C’est celui que font les associations de parents d’élèves. L’appel (enseignement privé) et la Peep soutiennent le ministre quand la Fcpe souligne des désaccords.
« Cette solution, sans doute imparfaite, était à notre sens la moins mauvaise », écrit la Fcpe. « La pression va désormais reposer sur les commissions d’harmonisation qui vont devoir prendre en compte le fait que les notations des 1ers et 2es trimestres n’avaient pas pour objectif l’obtention du diplôme. Nous leur demandons une bienveillance accrue, en particulier pour les élèves qui manquaient d’assiduité compte tenu du contexte social du pays depuis décembre ». La première association de parents ne comprend pas » pourquoi les oraux du bac français seront tout de même organisés à la fin du mois de juin-début juillet… parce qu’à ce moment-là, les élèves auront plus à cœur de participer au deuil national et à renouer lentement avec la «normalité». Elle conteste aussi la solution trouvée pour les E3C2.
Pour la Peep c’est « la solution satisfaisante pour le plus grand nombre » qui « a le mérite de répondre aux problématiques du plus grand nombre ». L’appel « comprend les choix de bon sens du gouvernement » et est favorable à la reconquête du mois de juin.
Pas un mot sur le caractère exceptionnel de ces mesures…