« Pour des parents de milieu défavorisé, entrer dans l’école n’est pas chose facile… Ce que beaucoup d’enseignants prennent pour désintérêt, manque d’implication, démission n’est que silence lié à l’incompréhension et aux complexes devant les attitudes hautaines de l’école… Permettre aux familles d’apporter leurs inquiétudes, leur culture… en faire des partenaires actifs des décisions éducatives demeure une ambition » écrit Marguerite Bachy dans le Nouvel Educateur (n°181).
Pourtant des écoles Freinet relèvent le défi comme le montre ce second numéro dédié à l’éducation prioritaire. A Montreuil, en maternelle, le partage de contes ouvre les portes des cultures traditionnelles à l’école. A Nanterre les parents participent à des ateliers d’écriture. A Nantes, elles collaborent au règlement intérieur.
Ce n’est pas le seul pari. Gérard Chauveau, INRP, montre « comment réussir en zep ». « Le défi pédagogique des zep est le suivant : comment promouvoir un public scolaire globalement défavorisé ? Comment injecter de l’excellence pédagogique dans chaque école populaire.. Pour répondre à ces interrogations…, il faut au moins retenir un principe : « donner plus à ceux qui ont moins » c’est donner beaucoup plus d’intelligence aux élèves de zep : plus d’activités intellectuelles, plus d’aides aux apprentissages,plus d’apports didactiques,plus de situations de recherche… ».
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