Quel contenu et quelles structures pour la formation des documentalistes ? Sur Savoirs CDI, Vincent Liquète, IUFM d’Aquitaine, pose la question de l’avenir de la formation initiale et continue des documentalistes. La profession a connu une évolution rapide ces dernières années. V. Liquète montre l’intérêt de redéfinir la formation initiale et continue. Il étudie le contenu actuel de la formation initiale et en montre les insuffisances. » Dans une optique de professionnalisation renforcée et efficiente, le cadre général qui semble être proposé aux futurs enseignants-documentalistes, en comparaison avec d’autres dispositifs de formation professionnelle du même secteur d’activités, reste insuffisant ». La formation continue compense-t-elle ce manque ? Dans le contexte actuel, la formation continue classique est déficiente. C’est par la mutualisation que les documentalistes se forment. « Une partie des acteurs ont fait preuve déjà d’inventivité et de motivation, en organisant des espaces collaboratifs, d’échange d’idées, de pistes de travail où un volume conséquent d’informations professionnelles, pédagogiques, institutionnelles est mis à la disposition des membres. Vraisemblablement ces informations ont compensé d’une certaine manière, les manquements institutionnels, en prenant en charge un ensemble d’informations et de « rencontres » (même virtuelles) qui l’étaient précédemment dans le cadre de divers regroupements formatifs. Ces dispositifs de dissémination de l’information à caractère réflexif participent invariablement à la diffusion des connaissances ». Il appelle donc au développement de ces réseaux.
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Documentation : Quel avenir pour la formation continue de la documentation scolaire ?
