Suite à la nomination de Michel Barnier (LR), la FNEC FP FO dénonce « un coup de force » du président E Macron et une « attaque contre les libertés ». Le syndicat s’inquiète de la « volonté de poursuivre ses attaques contre la jeunesse et les travailleurs en s’asseyant sur les aspirations majoritaires » du Président de la République. Michel Barnier est qualifié de « partisan des politiques de rigueur et de privatisation », comme de « l’autonomie des établissements ». Pour le syndicat, il y a « une immense colère face aux conditions d’une rentrée désastreuse ».
Des constats de rentrée et revendications de la FNEC- FP FO
Le syndicat décrit « une situation de désordre » comme « un manque criant de personnels » ce vendredi 6 septembre 2024 à Montreuil. La FNEC-FP FO ( Fédération Nationale de l’Enseignement de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière) exige l’abrogation de la réforme des retraites Macon-Borne, l’augmentation des salaires de 10% du point d’indice, l’abrogation du choc des savoirs, l’annulation des coupes budgétaires et des suppressions de postes. Le secrétaire fédéral Christophe Lalande déclare « nous allons garder le cap de ces revendications (…) nous appelons les personnels à se réunir en AG et nous soutenons toutes les initiatives ».
Comme toutes les organisations syndicales, la FNEC FO-FP dénonce la réforme du choc des savoirs, qu’il qualifie de « maltraitante » pour les personnels. Il souligne l’engagement des familles dans la lutte contre la réforme. Le syndicat dénonce également les évaluations standardisées dans le Premier degré et le « pilotage par l’évaluation » « qui vise à remettre en question la liberté pédagogique, demande de trier les élèves pour préparer les groupes de niveau de 6 è ».
Pour un vrai statut et un vrai salaire des AESH
Le syndicat rappelle sa mobilisation pour un vrai statut et un vrai salaire des AESH. Il souligne le chiffre annoncé par la ministre démissionnaire du nombre des 24 000 élèves qui allaient être accueillis dans les établissements ordinaires, faute de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux. La FNEC FP-FP dénonce une « répartition des besoins selon les moyens et non l’inverse » qui génère une souffrance tant chez les personnels que les élèves.
Djéhanne Gani