LE FAIT DU JOUR
L’école primaire première victime des suppressions de postes ?
ÉDITORIAL
Débrouillez-vous !
LE SYSTEME
Rentrée : le scepticisme du Snuipp l Une rentrée en débandade pour le Se-Unsa l Rentrée « nouvelle génération » pour X. Darcos l Les revalorisations de la rentrée l Dépression scolaire selon Meirieu l Journée d’action le 11 septembre l Primaire : Les temps de service des enseignants du 1er degré l Le Se-Unsa dénonce les imprécisions de la loi sur le SMA l Collège : Les programmes au B.O. l Les assistants d’éducation pourront participer à l’accompagnement scolaire l La Nuit des IUFM l L’essentiel de l’été en une page.
L’ÉLÈVE
Quel coût pour la rentrée ? l Apprendre, pas si simple ! l L’Angleterre retarde sa Base élèves
LA CLASSE
En direct de Ludovia… l Une chaîne éducative nationale l Reconquête du mois de juin : Le SNPDEN marque les limites
LA RECHERCHE
L’inflation scolaire confirmée par une étude de l’Insee
LES DISCIPLINES
Histoire des arts : un programme ambitieux l La clé du prof de langues l Des enseignants et universitaires soutiennent le rapport Guesnerie
LES TICE
I.E. 8 disponible
Le fait du jour
L’école primaire première victime des suppressions de postes ?
« Cette annonce, si elle était confirmée, serait incompréhensible et inacceptable… La suppression de 6 500 postes conduirait à de nombreuses fermetures de classes, à un alourdissement des effectifs, à une diminution de la scolarisation des élèves en maternelle, à une détérioration du système des remplacements… La baisse du nombre de places au concours se traduirait par une diminution considérable de la formation continue et une remise en cause des 3000 décharges de direction assurées par les professeurs des écoles stagiaires au cours de leur formation ». Cette déclaration du Snuipp fait suite à un communiqué du Snes. Selon ce dernier la majorité des 13 500 postes supprimés en 2009 serait prélevée dans le primaire, à hauteur de 6 000 postes.
Ces 6 000 postes seraient composés à moitié de profs remplaçants, à moitié de postes de stagiaires du fait de la diminution des postes mis aux concours. Dans le secondaire, 3 000 postes de remplaçants seraient supprimés.
X. Darcos conteste ces chiffres. La répartition réelle, selon l’AFP, sera connue le 24 septembre.
Le 25 août, F. Fillon avait laissé entrevoir la réduction de l’offre scolaire. « Nous voulons nous attaquer au fond du sujet: c’est des horaires trop chargés, un nombre de matières enseignées trop important ».
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Débrouillez-vous !
« Je le dis avec amitié mais franchement, notamment aux élus de l’opposition… : débrouillez-vous! C’est votre mission» d’organiser cette aide ». Des différentes conférences de presse qui ont accompagné cette rentrée, c’est cette formule lapidaire de Xavier Darcos que l’on retiendra comme significative de ce moment.
Ce « débrouillez-vous » cavalier s’adresse aux maires en charge d’organiser les conséquences de l’accompagnement scolaire. Puisque aucune instruction précise n’a été donnée aux écoles en temps utile, ils vont devoir, dans les semaines à venir, organiser les transports scolaires entre différentes écoles qui n’auront pas forcément choisi le même calendrier ainsi que la surveillance des élèves. La décision tardive de l’Etat impacte les budgets. Mais, débrouillez-vous !
Débrouillez-vous aussi pour le SMA (service minimum d’accueil). Alors que l’Association des maire sde France a demandé un moratoire à l’application de la loi, le gouvernement passe outre. C’est aux maires de prévoir maintenant un service de garde dans les cas de grève ou d’absence d’enseignants et de gérer les tensions que cela générera.
Débrouillez-vous pourrait-on encore dire aux collectivités locales en matière de Tice. Les établissements sont sensés disposer d’un cahier de texte électronique, d’ENT, de matériel, impulsés là aussi par l’Etat, à charge pour les collectivités locales de s’exécuter…
Débrouillez-vous aussi les enseignants ! Les nouveaux programmes du primaire se recommandent de la liberté pédagogique. IL y a des objectifs à atteindre et… débrouillez-vous !
Débrouillez-vous aussi les élèves. On supprime la carte scolaire, on met en place des aides éducatives. On établit « l’égalité des chances » . A l’élève de la saisir. On va augmenter l’écart entre établissements et créer des parcours personnalisés au lycée. Au jeune et à sa famille de s’y retrouver. Qu’ils se débrouillent !
Non seulement le « débrouillez-vous » institue le contraire de l’Etat, la loi du plus fort. Mais il n’aura fallu qu’un an pour passer du « Tout est possible » au « débrouille toi ».
Rentrée : le scepticisme du Snuipp
« Remettre en cause sans cesse le travail pédagogique effectué à l’école est déstabilisant ». Chez G. Moindrot, secrétaire général du Snuipp, s’exprime un profond scepticisme sur les mesures Darcos. Selon un sondage réalisé par CSA pour ce syndicat, si globalement l’image de l’école reste très bonne, le métier est perçu comme dévalué. Les mesures gouvernementales ne sont pas si populaires qu’on pourrait le penser. Particulièrement le gouvernement n’est pas crédible dans l’action pour lutter contre l’échec scolaire.
Le scepticisme du Snuipp se porte sur plusieurs points importants de la rentrée : les programmes du primaire, l’accompagnement éducatif etc.
Une rentrée en débandade pour le Se-Unsa
« Xavier Darcos porte personnellement la responsabilité de la débandade de la rentrée’. Pour Luc Bérille, secrétaire général du Se-Unsa, rarement rentrée aura autant accumulé de précipitation et de morosité. La rentrée devrait être difficile.
Le syndicat dénonce un « hold-up » sur le primaire. Depuis plusieurs années le gouvernement ne crée pas tous les postes annoncés. Ainsi en 2007 là où il avait promis 500 emplois en plus , il en a supprimé 1463. Dans le second degré c’est un « record de dégradation ». La réforme de la formation des enseignants leur semble inquiétante.
Rentrée « nouvelle génération » pour X. Darcos
« Cette école « nouvelle génération », c’est celle qui fait sa rentrée dans quelques jours » Devant la presse, Xavier Darcos a présenté la rentrée 2008 comme une rupture, affirmant construire « une école « nouvelle génération ». « C’est une école qui comprend et anticipe les besoins de la société plutôt qu’elle ne contraint la société à se plier à ses propres exigences » a-t-il ajouté.
Et c’est en mettant en avant le service offert aux familles que le ministre a présenté les principaux dispositifs de rentrée : service minimum d’accueil au primaire, accompagnement scolaire élargi à tous les collèges, nouveaux programmes compréhensibles aux parents et semaine de 4 jours au primaire, réforme du lycée.
« On ne va pas jeter les stagiaires dans les classes comme des frites dans l’huile bouillante » a-t-il lancé, prenant l’engagement du maintien d’une formation professionnelle des enseignants. « La maquette des futurs concours comprendra obligatoirement de la formation professionnelle… J’imagine que les universités mobiliseront les anciens professeurs d’IUFM ».
Les nouveautés de la rentrée dans le Sac de plage du Café
Les revalorisations de la rentrée
« Il faut que ce soit l’année des enseignants ». Alors que les bruits de grève circulent, le ministre de l’éducation nationale a annoncé 410 millions pour la revalorisation des enseignants cette année. Cette somme importante résulte de l’addition de plusieurs mesures qui touche des catégories précises.
D’abord une prime de début de carrière sera instaurée cette année pour les nouveaux titulaires : ils toucheront en novembre 1500 euros. Les enseignants effectuant 3 heures supplémentaires bénéficieront d’une prime annuelle de 500 euros. Les directeurs d’école verront leur prime passer de 200 à 600 euros. Les ratios de promotion à la hors classe ont été relevés. « Pour tenir compte de la réforme du baccalauréat professionnel en trois ans, les enseignants de lycée professionnel bénéficieront d’avancées à la fois indemnitaires et en termes de reconnaissance professionnelle » ajoute X. Darcos sans autre précision.
Mais l’essentiel correspond à l’augmentation des heures supplémentaires pour remplacer les postes supprimés. Une rémunération nettement moins coûteuse pour l’Etat que l’embauche de nouveaux salariés. Le revalorisation fait aussi faire des économies.
Dépression scolaire selon Meirieu
« L’État se replie de plus en plus sur un fonctionnement technocratique strict, qu’il complète simplement par des dispositifs, tout aussi technocratiques, de « soutien ». C’est une conception minimaliste de l’École » estime P. Meirieu. Pour lui le service public d’éducation est menacé.
« Quand on voit des décisions ahurissantes pleuvoir sans concertation, au mépris des travaux des chercheurs comme des expériences des enseignants, on se pose des questions sur le sens de la responsabilité des politiques et sur les effets d’un pilotage du système éducatif fondé sur la seule communication médiatique ! Quand on voit partout stigmatiser les enseignants et les accuser, en bloc, d’être responsables de la baisse du niveau et de la montée de la délinquance, de l’excitation des élèves et de la passivité de leurs parents, on trouve que les médias et les urbanistes, la publicité pulsionnelle et les exemples de comportements irresponsables au plus haut sommet de l’État sont un peu trop vite exonérés de toute responsabilité ! »
Journée d’action le 11 septembre
L’intersyndicale de l’éducation (Fsu, Unsa, Sgen, Faen, Cgt, Fo, Solidaires) a décidé d’appeler à « une journée nationale d’action » le 11 septembre. Il n’y aura pas d’appel national à la grève, mais des mouvements locaux restent possibles. Il s’agit de dénoncer les suppressions de postes dans l’éducation.
L’intersyndicale et les mouvements pédagogiques se sont mis d’accord sur le principe d’une grande manifestation nationale à l’automne.
Primaire : Les temps de service des enseignants du 1er degré
Le B.O. du 28 août définit les temps de service des enseignants du premier degré dans le cadre de la suppression du samedi matin, y compris les 108 heures libérées. Le texte donne les services des maîtres formateurs, des titulaires remplaçants et des directeurs d’école. A noter que tous maintenant disposent d’une décharge, y compris les directeurs d’écoles de moins de 5 classes.
Un autre texte définit le temps de travail des enseignants du premier degré à temps partiel.
Le Se-Unsa dénonce les imprécisions de la loi sur le SMA
« Au-delà des décisions du juge constitutionnel… un certain nombre d’articles restent très imprécis… C’est le cas de 7 qui donne la possibilité pour les communes d’utiliser les locaux scolaires pour l’organisation du service d’accueil, même si l’école fonctionne en partie. La question de la responsabilité reste pour nous entièrement posée dans ce cas de figure ». Le Se-Unsa acte la décision du Conseil constitutionnel de valider la loi sur le service minimum d’accueil (SMA) dans les écoles primaires.
Mais, pour D. Thoby, secrétaire nationale du Se-Unsa, des problèmes demeurent. « Le SE-UNSA a mené campagne pendant la durée de l’examen parlementaire en écrivant systématiquement à tous les maires, leurs associations, en rencontrant les députés, les sénateurs » nous dit-elle. « Nous avons argumenté pour dénoncer le fondement de ce projet de loi, ses faces cachées, les difficultés que cela allait entraîner dans les écoles, les communes. La loi est publiée, donc maintenant applicable dès la rentrée et va considérablement modifier le fonctionnement de toutes les écoles. Pour le SE-UNSA, elle va générer des crispations supplémentaires dont les enseignants se seraient bien passés à cette rentrée ! »
Collège : Les programmes au B.O.
Déjà mis en ligne par EduScol, les nouveaux programmes du collège (application 2009) paraissent au B.O. du 28 août.
Les assistants d’éducation pourront participer à l’accompagnement scolaire
Une circulaire modifie les conditions de recrutement et les fonctions des assistants d’éducation. Les assistants d’éducation pourront participer aux activités artistiques, à l’aide aux devoirs. Ils seront embauchés à temps complet. Certaines tâches restent réservées aux assistants dotés d’un diplôme bac +2.
La Nuit des IUFM
A l’image de la Nuit des écoles, le SneSup organise le 4 septembre une « »Nuit des Iufm ». Il s’agit pour le syndicat de défendre l’avenir des IUFM menacé par la masterisation. « Dans chaque IUFM, seront organisées des actions diverses pour informer les personnels, les usagers, partenaires de l’Ecole (parents d’élèves, élus locaux…), préparer les Etats généraux de la formation des enseignants du 4 octobre, en rédigeant des propositions concernant à la fois les formations et les concours. » Le recrutement des enseignants au niveau du master 2 en 2010 devrait les faire disparaître.
Sur le Café, le dossier formation
L’essentiel de l’été en une page
Sans développements, en quelques lignes l’essentiel des informations publiées dans les Expressos de cet été, du 14 juillet au 20 août. Pour ne pas perdre le fil en attendant la publication de notre Guide de la rentrée le 1er septembre…
Quel coût pour la rentrée ?
Alors que Familles de France affichait une baisse de 7,67% du cout de la rentrée, la Confédération syndicale des familles aboutit au résultat inverse. En se basant sur 87 produits de la rentrée scolaire, CSF estime que le coût de la rentrée a augmenté de 0,36%.
Surtout, CSF souligne els grands écarts entre classes d’âge. La rentrée coûte 182 euros en CM1, 352 en 6ème, 560 en 2de et 807 en 2de technologique. Cela amène la CSF à critiquer la modulation introduite dans l’allocation de rentrée scolaire. « Une augmentation de 15€ pour les collégiens et de 25€ pour les lycéens est-ce bien sérieux ? Cette soi-disant modulation représente un coût de 50 millions d’euros alors que le Gouvernement, par le biais de la réforme du supplément d’âge des allocations familiales, économise 250 millions d’euros. Une fois de plus les familles font les frais de la politique gouvernementale ».
Apprendre, pas si simple !
« La valeur d’un programme ne se mesure pas à son nombre de pages mais plutôt aux pistes qu’il trace pour favoriser la réussite de tous les élèves. C’est bien là que le bât blesse ! Ces programmes ne prennent pas en compte le développement des enfants, ils n’appellent ni à la réflexion ni à la compréhension pourtant indispensables pour construire des apprentissages durables. » Syndicats (Sgen, Se-Unsa, Snuipp) et mouvements pédagogiques (Crap, Gfen, Icem, Afef, Ligue de l’enseignement etc.) critiquent les programmes du primaire et le nouveau calendrier de l’école dans un 4 pages destiné aux familles.
L’Angleterre retarde sa Base élèves
Prévue pour la rentrée, l’ouverture de la base de données nationale sur les écoliers anglais est repoussée. Elle doit permettre d’échanger des informations entre enseignants, travailleurs sociaux et médicaux. Selon BBC News, des problèmes de sécurité sont à l’origine de ce retard.
La classe
En direct de Ludovia…
« Ludovia, c’est surtout le plaisir d’échanger avec les autres intervenants, ceux qui ont cherché dans un domaine complémentaire au sien, ceux qui proposent d’autres solutions, ceux qui ont trouvé le logiciel qui nous manquait. » L’université d’été du multimédia ludo-educatif et pédagogique est le grand rendez-vous TICE de cet été. Vous pouvez y participer à travers notre blog spécial.
Une chaîne éducative nationale
« L’éducation n’est pas condamnée à la polémique, aux faits-divers et aux discussions de Café du commerce. Son enjeu c’est notre avenir ». Philippe Meirieux prend la tête de Cap Canal avec de grands projets. La télévision éducative rhodanienne s’illustre déjà par des émissions à destination des éducateurs, comme Cap info, Allée de l’enfance ou Questions de parents.
P. Meirieu annonce le doublement du temps démission et des productions, et, à partir de janvier 2009, une diffusion nationale. Avec Cap Canal, la France pourrait se doter de la chaîne éducative, proche des enseignants et des familles, qui lui fait défaut.
Sur le Café, dernier article de P. Meirieu
Reconquête du mois de juin : Le SNPDEN marque les limites
« L’expérience de « reconquête du mois de juin » dans les lycées dans plusieurs académies et départements est à apprécier de manière positive, mais le bilan est mitigé et des améliorations sont nécessaires » affirme le SNPDEN, premier syndicat des chefs d’établissement.
Tirant un premier bilan de la « reconquête du mois de juin », le dispositif ministériel visant à maintenir les cours au mois de juin malgré les examens, le syndicat constate que « dans les conditions actuelles, sans simplification des examens et sans rationalisation des procédures d’orientation et d’affectation, il est apparu qu’au-delà du 13 juin les effets négatifs, retards et risques d’erreur se sont dangereusement multipliés… Les familles ne comprendraient pas, si l’on allait trop loin dans cette voie par excès de zèle, l’impossibilité de disposer, fin juin et avant les congés d’été, des informations concernant l’inscription de leurs enfants, ni le retour prévisible aux rentrées perturbées par les affectations tardives d’enseignants ».
Le SNPDEN demande des discussions pour parfaire le dispostif qui doit être étendu cette année.
La recherche
L’inflation scolaire confirmée par une étude de l’Insee
« La démocratisation du supérieur est une conclusion incontestable…Toutefois, cela ne signifi e pas qu’elle a été de grande ampleur. D’ailleurs, qu’on raisonne à diplôme donné ou à niveau de sélection constant, la baisse des inégalités sociales devant l’école est faible, alors même qu’il s’agit d’une période où les probabilités d’accès au supérieur de chaque groupe social ont considérablement augmenté. Ainsi, même si pour les enfants d’ouvriers les probabilités d’être diplômé du supérieur ont été multipliées par trois entre les générations 1948-1951 et 1975-1977, elles restent encore trois fois moins élevées que celles des enfants de cadres (77 % contre 25 %). Alors qu’être titulaire d’un diplôme supérieur au baccalauréat est désormais le fait d’une large majorité d’enfants de cadres, ce n’est encore le cas que d’une minorité d’enfants d’ouvriers ». L’Insee publie deux études sur la démocratisation de l’enseignement supérieur.
Si pour V. Albouy et C. Tavan la démocratisation de l’enseignement supérieur est réelle, elle est aussi limitée. Pour C Peugny, « la lente diminution de l’inégalité des chances scolaires ne s’est pas traduite au final par un progrès sensible de l’égalité des chances sociales… Un tel résultat aboutit au paradoxe suivant : les individus nés dans les années 1940 faisaient face à d’importantes inégalités sociales devant l’école, mais la position sociale atteinte était assez étroitement liée à leur niveau de diplôme ; à l’inverse, les individus nés dans les années 1960 bénéficient d’un accès facilité au système scolaire, mais leur investissement scolaire pèse moins lourdement sur leur réussite sociale. La réduction du lien entre niveau de diplôme et position sociale est en grande partie la conséquence d’une inflation des titres scolaires « .
Ces deux études participent au débat sur l’inflation scolaire. S’il s’avère que la société française,marquée par un fort taux de chômage, peine à créer des emplois supérieurs, doit-on pour autant diminuer l’effort éducatif ?
Sur le Café; le dossier Inflation scolaire
Les disciplines
Histoire des arts : un programme ambitieux
Le B.O. du 28 août publie le programme d’histoire des arts à l’école, au collège et au lycée. Il entre en application à compter de la rentrée de l’année scolaire 2008-2009 pour les classes de l’école primaire et à compter de la rentrée de l’année scolaire 2009-2010 pour les classes des collèges et des lycées.
Programme ambitieux par ses caractéristiques. « L’enseignement de l’histoire des arts est obligatoire pour tous les élèves de l’Ecole primaire, du Collège et du Lycée (voies générale, technologique et professionnelle). C’est un enseignement fondé sur une approche pluridisciplinaire et transversale des œuvres d’art » précise le B.O.
Il fait l’objet d’une évaluation à chaque niveau scolaire. « A chacun des trois niveaux (École, Collège, Lycée), l’élève garde mémoire de son parcours dans un “cahier personnel d’histoire des arts”. A cette occasion, il met en œuvre ses compétences dans le domaine des TICE, utilise diverses technologies numériques et consulte les nombreux sites consacrés aux arts. Illustré, annoté et commenté par lui, ce cahier personnel est visé par le (ou les) professeur(s) ayant assuré l’enseignement de l’histoire des arts. Il permet le dialogue entre l’élève et les enseignants et les différents enseignants eux-mêmes.
La clé du prof de langues
Comme le bureau du prof d’histoire-géo de G. Badufle, « la clé du prof de langues » de Guy Dupé propose des ressources sélectionnées, directement exécutables sans installation et gratuites pour l’enseignement de l’espagnol, l’anglais et l’allemand.
Ainsi en espagnol la clé propose des dictionnaires, un accès vers les télévisions hispanophones, des ressources en podcats, en bureautique et différents logiciels pédagogiques. La clé est téléchargeable gratuitement. Une initiative spontanée et qui colle aux besoins du terrain.
Des enseignants et universitaires soutiennent le rapport Guesnerie
« Même si les signataires de ce texte peuvent exprimer des nuances ou des désaccords avec certaines formulations du rapport Guesnerie, ils considèrent que ce document se démarque très clairement des attaques de nature idéologique dont a été l’objet l’enseignement des SES…. Il peut servir utilement de base à la réflexion sur la place des SES dans la réforme du lycée qui doit entrer en vigueur en 2009″ .A l’initiative d’Alain Beitone, professeur de SES, une pétition est lancée en soutien au rapport Guesnerie.
On se souvient que ce rapport critiquait vertement l’enseignement des SES et demandait son recadrage. La pétition a été signée par des universitaires : F. Dubet, N. Mayer, JP Fitoussi, B Lahire etc.
Sur le Café, le rapport Guesnerie
les tice
I.E. 8 disponible
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le Cafe
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