Dans un communiqué, l’’ICEM – pédagogie Freinet « s’alarme de la situation politique et de la possibilité de l’accession au pouvoir d’un gouvernement d’extrême-droite dans trois semaines ». « Nos pensées vont d’abord à nos élèves et collègues qui subissent déjà le racisme au quotidien, à ceux et celles déjà discriminé·es en raison de leur genre ou de leur orientation sexuelle » écrit le le mouvement Freinet. « Nous nous inquiétons aussi pour nos libertés démocratiques et, à l’école, pour notre liberté pédagogique et la liberté d’expression des enfants déjà bien attaquée ».
« Depuis un siècle, la pédagogie Freinet s’attelle à construire une école publique populaire, démocratique et émancipatrice, contre toutes tentatives d’embrigadement nationaliste. Nous pensons que la pédagogie a un rôle dans la construction d’une hégémonie antifasciste. Toutefois, en tant que pédagogues Freinet, nous sommes aussi capables de reconnaître que l’urgence est en dehors de nos classes et qu’elles ne sont pas des bulles déconnectées du contexte social et politique. A ce titre, nous appelons tout le monde à se mobiliser par tous les moyens possibles contre l’extrême-droite, dans la rue, les écoles, le monde associatif et dans les urnes dans les semaines à venir. Il s’agit de tout faire pour que le pire n’advienne pas ».
« Dès septembre 2024, nous appelons à nous organiser quoi qu’il arrive : soit pour faire advenir les mesures portées par le Front populaire… soit pour organiser la solidarité, la protection et la résistance face à l’extrême-droite ».