« Le solde est de – 1734 postes et sur 1 243 000, ce n’est que 0,14% des postes ! C’est ainsi que le ministère conclut une « note explicative » sur les moyens d’enseignement à la rentrée 2007. Le calcul du ministère est simple : il y a 3 326 créations de postes et 5 060 suppressions : donc seulement – 1 734.
Evidemment les postes créés sont dans l’enseignement supérieur (2 000) et le primaire (500) ou ce sont des postes d’infirmières (300) ou d’assistantes d’académies (20). Mais peu importe : ce sont des postes… On est quand même surpris par autant de désinvolture.
La réalité c’est bien entendu que les enseignants supprimés dans le secondaire ne seront pas remplacés par les nouveaux professeurs des écoles ou par les assistantes administratives.
Or, dans le second degré, L’Expresso l’a annoncé le 10 janvier, 5 060 postes sont supprimés. Les académies de Lille, Versailles, Créteil, Dijon, Nancy-Metz, Strasbourg sont particulièrement touchées : – 667 emplois à Lille, – 463 à Versailles, – 342 à Créteil. Ces suppressions se traduiront concrètement par moins de professeurs devant les élèves et moins d’enseignement.
Dans le primaire on observe également un déficit de postes puisque 500 postes sont ouverts pour 24 000 à 40 000 élèves supplémentaires attendus soit en théorie un enseignant pour 48 à 80 élèves ! Mais concrètement sur le terrain cela se traduira par des fermetures de classes entre 2 et 3 ans, des classes surchargées, moins de soutien scolaire.
Communiqué
Rappel : Les postes en 2007