« Pour l’UNAF,… il est aussi hors de question qu’au nom des droits d’à peine 4000 personnes qui parviennent à vivre en France du droit d’auteur et surtout au nom des intérêts des producteurs et intermédiaires qui les exploitent dans une perspective de court terme, l’immense majorité des familles, des citoyens, des éducateurs, des chercheurs, des documentalistes, et des artistes eux-mêmes soient surveillés et sanctionnés pour l’utilisation privée et l’échange non marchand entre particuliers des biens et des oeuvres culturelles que le progrès technique rend possible ». L’Unaf participe à l’Alliance Public-Artistes qui milite en faveur de la licence globale.
Reçue par le ministre de la culture, l’Unaf estime qu’il « est urgent de lever l’urgence et de « donner du temps au temps » pour éviter qu’une loi difficilement applicable, explicable et lourde de conséquences soit promulguée hâtivement et par défaut… En l’état du débat, l’heure devrait être maintenant d’une part à une mission parlementaire sur ces questions et d’autre part, pour les citoyens, à une explication pédagogique et exempte de tout manichéisme des enjeux à court, moyen et long terme de la culture et de l’exception culturelle française ».
Communiqué
Rappel : L’Expresso du 28 février