LE FAIT DU JOUR
Primaire : presque un élève sur deux en semaine scolaire dérogatoire
ÉDITORIAL
Région :La grande oubliée ?
LE SYSTEME
Une étude anglaise encourage l’accompagnement scolaire l La réforme des universités est reportée l Burundi : L’effet positif de la gratuité l Sénégal : Les résultats du bac par texto l Afrique :les premiers résultats
L’ÉLÈVE
Pourquoi est-ce si difficile d’écrire ? l Deux licenciés sur trois poursuivent en master l Un capital pour assurer l’égalité des jeunes adultes
LA CLASSE
Brevet : peu de nouveautés l Bac :pourquoi tant d’alertes ?
LA RECHERCHE
Les élèves transparents
CITOYENNETE
Europe :la relance N l La Shoah par balles
LES DISCIPLINES
Primaire : les tice en maternelle l Histoire-géo : G. Badufle presente la suite portable d’hist-géo.
Le fait du jour
Primaire : Presque un élève sur deux en semaine scolaire dérogatoire
Selon une étude ministérielle, près d’un écolier sur quatre connaît la semaine de 4 jours de classe. Cette formule est adoptée par toutes les écoles dans 8 départements. 13% des écoliers connaissent une autre forme de semaine dérogatoire, le plus souvent alternance de semaine de 4 jours et 4 jours et demi.
Enfin pour 6% des élèves, les cours du samedi matin sont transférés au mercredi matin. Le nombre d’écoles pratiquant un autre calendrier que le calendrier « ordinaire » a encore augmenté.
Les dérogations à la semaine scolaire
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Région : La grande oubliée ?
Bien des raisons ont sans doute conduit le président de la République à reporter le projet de loi sur les universités. On sait que le projet était rejeté par les deux principales organisations étudiantes. On sait aussi que la décision a été communiquée après une réunion avec la Conférence des présidents d’université.
Parmi tous les opposants à ce projet, celui qui est le moins souvent évoqué est peut-être le plus nécessaire à toute évolution de l’enseignement supérieur. Je veux parler des collectivités locales et particulièrement des régions.
Dans une lettre adressée à Valérie Pécresse, Alain Rousset, président de l’Association des régions de France, a beau jeu de rappeler le rôle essentiel des régions dans la vie universitaire et d’évoquer les « compétences propres des conseils régionaux en matière de formation professionnelle, de formation continue et d’apprentissage d’une part, de leurs engagements financiers dans le cadre de Contrats de plan Etat-Région et des pôles de compétitivité d’autre part, et plus globalement de son soutien au développement des Universités ». Plus rien ne peut se faire maintenant au niveau universitaire sans cette coordination avec le conseil régional.
Et on ne saurait limiter à ces exemples leur rôle en matière éducative. Sans même évoquer les aides apportées aux étudiants (pour leur mobilité par exemple), aux lycéens (pour leurs manuels par exemple), ou encore à leurs familles, il faut souligner que les collectivités locales, régions en tête, sont simplement à l’initiative de ce qui bouge encore dans le système éducatif.
C’est vrai par exemple pour l’accompagnement scolaire gratuit qui est actuellement expérimenté par les collectivités locales, C’est vrai pour le développement des Tice (faut-il rappeler le rôle du conseil général des Bouches-du-Rhône ou la détermination du président des Landes ?). C’est encore vrai pour les ENT.
Cette importance des collectivités locales contraste puissamment avec la reconnaissance de ce rôle. Ainsi Alain Rousset se plaint-il de n’avoir été reçu que de façon « formelle » par la ministre de l’enseignement supérieur « alors que partout en Europe, la relation forte région – universités est un élément essentiel du développement économique ».
Une étude anglaise encourage l’accompagnement scolaire
« Notre évaluation montre qu’il est possible pour les écoles de changer les chances des enfants et des adultes défavorisés ». Selon une étude d’A. Dyson, université de Manchester, les services d’accompagnement scolaire mis en place dans certains établissements britanniques le matin et en fin d’après-midi ont un impact positif sur la scolarité. L’effet est notable pour les enfants de milieu défavorisé.
La réforme des universités est reportée
La conférence des présidents d’université a obtenu le report du projet de loi sur les universités.
Article du Monde
Sur le Café : éditorial du 25/06/07
Burundi : Les effets positifs de la gratuité
La gratuité de l’enseignement peut changer le destin des enfants. C’est ce que montre un article de Burundi Actualités. Un après l’instauration de la gratuité de l’enseignement, les effets sont palpables. Ainsi Jean H. était domestique : la gratuité lui a permis de retourner à l’école. Mélanie B. était inscrite dans une école religieuse peu chère. La gratuité l’a amenée à retourner à l’école publique.
Sénégal : Les résultats du bac par texto
Les parents pourront facilement vérifier les résultats de leur enfant, annonce Wal Fadjri. Cette année les résultats du bac seront informatisés et les parents y auront accès par simple envoi d’un texto.
Afrique : les premiers résultats
En Tunisie,près d’un candidat sur deux a été reçu au bac. C’est en maths que le taux d’obtention est le plus fort. Au Maroc, 39% des candidats ont décroché le diplôme.
Pourquoi est-ce si difficile d’écrire ?
« Du premier gribouillis à la première lettre au Père Noël…, chaque forme d’écrit est pour chaque enfant, un défi nouveau. Une manière de grandir ». Dans ce petit livre publié par Bayard Jeunesse, Philippe Meirieu explique pourquoi écrire est difficile. Il montre aussi comment accompagner son enfant à travers des exemples concrets.
Un ouvrage clair, concret et qui prend en compte la recherche. Les parents y trouveront par exemple un point sur le niveau des élèves.
P. Meirieu, Pourquoi est-ce si difficile d’écrie, Bayard Presse, 61 pages.
Deux licenciés sur trois poursuivent en master
Selon une étude de la Depp (ministère de l’éducation nationale), sur 125 000 licenciés de 2005, 82 000 se sont inscrits en master, 15 000 (1 sur 8) en IUFM. 84% des licenciés sont titulaires d’un bac général. Cependant, les bacheliers technologiques et professionnels fournissent plus d’un quart des licenciés en administration (AES) ou en gestion.
Un capital pour assurer l’égalité des jeunes adultes
« Comment donner les mêmes chances à tous les jeunes adultes face à l’avenir? ». Christine Le Clainche (CNRS) étudie l’impact de cette mesure. « « Égaliser les chances » suppose d’offrir réellement un nouveau départ. Pour cela, la distribution d’une somme substantielle, et non d’un revenu mensuel, est de loin préférable. Un capital de 15 000 euros correspond à quatre années de bourse distribuée aux étudiants au taux maximum ou encore à trois années de RMI versé à une personne seule. Une telle somme permettrait des projets d’envergure. Elle donnerait notamment accès au crédit pour les jeunes désireux de créer leur entreprise. Selon l’Insee, 40 % des créateurs d’entreprise ont un apport initial de moins de 7 500 euros. Et plus le montant initial est important, plus le taux de sur vie de l’entreprise à cinq ans est élevé : il est inférieur à 45 % pour un apport inférieur à 7 500 euros et supérieur à 55 % au-delà de ce montant. À titre d’exemple, le seuil critique est de l’ordre de 15 000 euros pour une entreprise de restauration ».
La classe
Brevet : Peu de nouveautés
Peu de nouveautés au brevet 2007 qui a commencé le 25 juin. Le nouveau brevet, annoncé pour 2007, est remis à 2008. Les principales modifications en 2007 concernent la note de vie scolaire, une des mesures les plus contestées de Robien, et l’instauration de sujets nationaux au lieu de sujets académiques.
Cette mesure avait été décidée pour faire des économies. Elle pourrait avoir ici ou là des conséquences sur les résultats.
Sur le Café : Une réforme à éviter
Bac : Pourquoi tant d’alertes ?
« Epreuve de Maths, section ES : Alerte sujet pour cause d’erreur. Epreuve de Sciences Sanitaires et Sociales, bac SMS : même alerte. Epreuve d’histoire-géographique, bac ES et L : Alerte sujet. Epreuve de Maths, bac STG : idem … Et épreuve de comptabilité, épreuve de philosophie, … Liste non exhaustive que je vous laisse compléter. Pourquoi tant d’alertes ? » Martine Lemoine émet des hypothèses : s’agit-il d’un phénomène accidentel ou structurel ?.
La recherche
Les élèves transparents
Combien sont-ils ? Nul ne le sait. Mais un simple pointage dans un collège montre qu’ils existent bien ces élèves transparents parce que décrochés avant la fin de la scolarité obligatoire. Maryse Esterle Hedibel leur consacre un livre (Presses universitaires du Septentrion) et évoque le phénomène dans Snuipp Infos.
M. Esterle Hedibel montre que les parents de ces enfants sont rarement démissionnaires. Elle met l’accent sur les stratégies de racrochage.
Citoyenneté
Europe : La relance ?
Le Conseil européen des 21 et 22 juin a peut-être trouvé la solution pour relancer la construction européenne en proposant un traité simplifié. Le site officiel « Toute l’Europe » met en perspective cet événement en mettant en valeur le rôle d’A.Merkel et des nombreuses propositions de relance.
La Shoah par balles
De 1941 à 1944 près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine a été assassiné. L’immense majorité est morte sous les balles des Einsatzgruppen, des unités de l’armée allemande ou de collaborateurs est-européens. Du 20 juin au 30 novembre, le Mémorial de la Shoah consacre une exposition à ces massacres. Elle fait le point sur les recherches toujours en cours et permet de mieux comprendre la mis en œuvre du génocide.
Parallèlement à l’exposition, le mémorial accueille plusieurs conférences , par exemple le19 juin celle du Père Desbois président de l’association Yahad-In Unum.
Les disciplines
Primaire : Les Tice en maternelle
Geneviève Wick est enseignante en maternelle dans une petite école. Après avoir eu l’année dernière une classe de 23 enfants de Petite Section, elle travaille cette année avec 13 élèves de Petite Section et 13 élèves de Moyenne Section. Les Moyens ont tous passé leur Petite Section dans la classe de Geneviève l’année dernière et se sont initiés à l’informatique. Elle ouvre sa classe au Café pédagogique pour partager son expérience.
Histoire-Géo : Gilles Badufle présente la Suite portable Hist-Géo
Avec la « Suite portable Hist-Géo« , Gilles Badufle, professeur d’histoire-géographie en Normandie, offre à ses collègues un outil adapté à leurs pratiques, gratuit et copiable, un véritable bureau portatif. La Suite c’est aussi l’exemple d’une édition électronique spontanée venue du terrain. Est-elle susceptible de changer les pratiques dans la classe ? Comment est-elle perçue par l’institution ?
le Cafe
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